Jennie
de Douglas Preston

critiqué par Ayor, le 11 mars 2016
( - 52 ans)


La note:  étoiles
La vie d'un chimpanzé parmi une famille américaine
Même si l'œuvre est construite comme un relevé de témoignages, il ne s'agit là que d'un procédé technique, Douglas Preston précisant bien que le lecteur se retrouve face à un roman. Il rapporte également que les comportements de Jennie, son héroïne, sont tirés de diverses observations et expériences scientifiques constatées et approuvées officiellement.

Ceci étant, le livre est prenant et relate la vie d'un chimpanzé, prénommée Jennie, dans une famille américaine.
Hugo Archibald, professeur au Musée d'Histoire Naturelle de Boston, ramène d'Afrique une jeune femelle chimpanzé dont la mère, victime de chasseurs, meurt en la mettant au monde. S'ensuivent neuf années mouvementées au cours desquelles Jennie devient un membre à part entière de cette famille, et apporte autant de bonheur que d'interrogations quant à la perception que chacun se fait d'un animal doté d'une très grande intelligence et éduqué comme un être humain, mais qui malgré tout reste indubitablement sauvage.

Certes, quelques passages se veulent comiques tant les situations sont cocasses, mais en grandissant Jennie devient de plus en plus envahissante et agressive, et l'on voit poindre inéluctablement des situations difficiles et quasi ingérables.