Petite rue des Bouchers de Georges Moustaki

Petite rue des Bouchers de Georges Moustaki

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Sorcius, le 9 février 2001 (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (58 402ème position).
Visites : 4 798  (depuis Novembre 2007)

Souvenirs du Bruxelles des années 50

Un petit livre plein de fraîcheur, qui raconte l’histoire d'un groupe de noctambules dans le Bruxelles des années 50.
La Petite rue des Boucher était, à l'époque, le centre du quartier musical de Bruxelles. Les cafés et les clubs s’y multipliaient, jusqu'à ce que des promoteurs immobiliers décident d’" assainir " le coin.
Alexandre est un jeune Français né au Maroc, joli garçon plein du charme ravageur de ceux qui ne se soucient que de l'instant présent, candide et cruel à la fois.
Il travaille au Grenier, une boîte un peu sombre, en compagnie de Ramsès, le barman qui l'a pris sous son aile, et de la plantureuse Paloma. Une faune locale fréquente régulièrement l'endroit, composée d'hommes et de femmes issus de milieux différents, qui se trouvent au Grenier pour toutes sortes de raisons.
Mais un crime a été commis, quelqu’un a fait une overdose et le quartier est en émoi.
Entre le roman policier et le livre de souvenir, ce roman que Georges Moustaki nous offre un moment de détente bien plaisant.

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1 étoiles

Critique de Roulemabosse (Tournai, Inscrite le 15 mars 2001, 87 ans) - 19 juin 2001

Les critiques précédentes semblent avoir été réalisées par des personnes n'ayant pas connu l'époque que décrit Moustaki. En ces temps-là, je sortais souvent rue des Bouchers, comme bien d'autres journalistes, et comme le Tout-Bruxelles, car cette ruelle aux divers restaurants était tout, sauf un coupe-gorge! A l'époque, il n'y avait ni problèmes d'immigrants, ni d'overdose, et on n'employait ni le mot joint, ni d'autres termes récents concernant la drogue.Dans ce milieu, on ne s'appelait ni" pei", ni "mei". De plus, Moustaki relate des discussion au sujet du Zaïre....en 1951! Le "grenier" s'appelait en fait " La Rose Noire", par contre l'auteur ne change pas les noms d'autres lieux et de personnes...qu'il transforme en malfrats, pour les besoins du polar uniquement! Le héros du roman s'appelle Alexandre.Moustaki le couvre de compliments du dé&but à la fin de son "roman" : Alexandre, le Parisien à gueule de mamouche, troubadour de ces dames: ce garçon pourrait devenir un acteur, un artiste. Alexandre est de la race de ceux qui réussissent. Or, Alexande, c'est Moustaki. On n'est jamais si bien servi que par soi-même, non? Encore aurait-il dû engager un écrivain - "un nègre"- pour rédiger sa mauvaise histoire, car rarement un livre a été aussi mal écrit que " Petite Rue des Bouchers" !

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