Le marcheur de Fès
de Éric Fottorino

critiqué par Ichampas, le 27 mars 2016
(Saint-Gille - 60 ans)


La note:  étoiles
une belle quête de ses racines paternelles
Eric FOTTORINO “Le marcheur de Fès


Quatrième de couverture

«À l’automne 2012, j’ai voulu emmener mon père marocain dans les rues de sa jeunesse, le quartier juif de Fès, la médina, l’entrelacs de ses souvenirs campés entre l’université de la Karaouine et la façade de l’Empire qui fut jadis le plus grand cinéma d’Afrique du Nord.
J’ai fait le voyage sans lui. La maladie en a décidé ainsi, je suis devenu à sa place le marcheur de Fès. J’ai compris à quoi tient une existence. Un kilomètre à peine sépare le mellah de la ville moderne, le monde juif de l’ancien secteur européen. Dans ce mouchoir de poche, Moshé Maman est devenu Maurice Maman. Comme tous les siens, le Juif marocain a rêvé de s’intégrer à la France, de parler sa langue, d’y construire sa maison, sa famille, son avenir.
J’ai traversé les ruelles et les cimetières, poussé la porte des rares synagogues, parlé aux derniers Juifs fassis dont la flamme s’éteindra bientôt. À chaque pas, je suis tombé sur ce père longtemps inconnu. Jusqu’à tomber sur moi, à l’improviste.»

Ma critique “une belle quête de ses racines paternelles”

Eric FOTTORINO nous livre un témoigne serein de la quête de ses racines paternelles, un beau récit d'un voyage à la découverte de la ville d'origine de son père biologique, marocain et juif, l'identité et la filiation taraudant l'auteur depuis quelques années, surtout depuis de le décès de son père Michel FOTTORINO.