Chroniques de l'oiseau à ressort de Haruki Murakami
(Nejimaki-dori kuronikuru (ねじまき鳥クロニクル))
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique , Littérature => Asiatique
Moyenne des notes : (basée sur 20 avis)
Cote pondérée : (410ème position).
Discussion(s) : 3 (Voir »)
Visites : 18 237 (depuis Novembre 2007)
Étrange voyage
Je n'ai jamais cru à la perfection d'une oeuvre littéraire jusqu'à ce que je me bute à Haruki Murakami. Histoire étrange, fascinante si elle en est une, la vie de Toru Okada est balancée sens dessus dessous par la perte de son chat, des appels obscènes et la disparition soudaine de sa femme.
En essayant de la retrouver, il fera la rencontre de personnages intrigants, énigmatiques, qui l'aideront à retrouver sa précieuse Kumiko... ainsi que lui-même.
La structure narrative de ce roman est hyper-complexe, criblée de récits qui s'entrecroisent sans à première vue se suivre logiquement.
Se concentrant sur la problématique du double et celle de la quête identitaire, Murakami nous plonge dans une course autour du cerveau de Toru Okada....fascinant.
Les éditions
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Chroniques de l'oiseau à ressort [Texte imprimé], roman Haruki Murakami trad. du japonais par Corinne Atlan avec Karine Chesnau
de Murakami, Haruki Atlan, Corinne (Traducteur) Chesneau, Karine (Traducteur)
Seuil / Roman
ISBN : 9782020349147 ; 24,80 € ; 04/05/2001 ; 780 p. ; Broché -
Chroniques de l'oiseau à ressort [Texte imprimé], roman Haruki Murakami trad. du japonais par Corinne Atlan avec Karine Chesneau
de Murakami, Haruki Atlan, Corinne (Traducteur) Chesneau, Karine (Traducteur)
Seuil / Points (Paris)
ISBN : 9782020686259 ; 3,94 € ; 01/10/2004 ; 847 p. ; Broché -
Chroniques de l'oiseau à ressort [Texte imprimé] Haruki Murakami traduit du japonais par Corinne Atlan avec Karine Chesneau
de Murakami, Haruki Atlan, Corinne (Traducteur) Chesneau, Karine (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264061362 ; EUR 9,90 ; 21/08/2014 ; 960 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (19)
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Encore un roman dans le plus pur style murakamien.
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 3 août 2016
Ce livre contient une logique et une trame assez fluide, mais il pourrait tout de même rebuter par sa longueur.
Le mélange de rêves, d’évocations historiques et d’une réalité fantasmagorique et poétique sont les ingrédients habituels qu’on retrouve comme dans les autres ouvrages de l’auteur.
Hormis cette taille inappropriée, le lecteur pourrait aussi avoir l’impression qu’arrivé au deux-tiers, à certains égards, le récit s’enlise.
Sans conteste une pierre à l’édifice de l’œuvre remarquable de cet auteur, mais peut-être pas celle qui contient le moins de défauts.
Lassée vers la fin...
Critique de Listelle (Bordeaux, Inscrite le 25 juillet 2010, 38 ans) - 18 août 2010
Finalement, je suis une point déçue de ce roman. J'en attendais peut-être un peu trop après avoir déjà prix beaucoup de plaisir à lire une grande partie de son oeuvre.
Onirisme et réel, compagnons d'un étrange voyage....
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 23 mars 2010
Oui la lecture d'un roman de Murakami est parfois lourde, quelques fois même fastidieuse mais elle est TOUJOURS empreinte d'une poésie sur fond d'onirisme qui nécessite notre entière attention. Ce travail d'abaissement vers l'auteur est beau et je suis toujours ressorti de ses lectures épuisé mais conquis et ravi au plus haut point.
Dans ces "chroniques de l'oiseau à ressort" on sent très vite qu'un secret lourd et douloureux existe dans la vie de Kumiko. Murakami nous entraine encore, au travers de Toru Okada, à remonter le fil de la vérité par le biais de rêves étranges servis par des personnages qui oscillent eux-mêmes entre réel et fiction.
Pour ce faire, apparaissent ici et là ceux qu'on croient être des adjuvants mais qui se révèlent en fait comme des pièces maitresses de la construction d'un étrange puzzle.
Pour reconquérir Kumiko, partie sans raison un beau matin, Toru va faire d'un puits quelconque le centre d'un monde ramassé d'où surgira la vérité.
Conscient que la raison principale de ses déboires amoureux réside autour de l'étrange Noboru Wataya, frère de Kumiko, Toru va partir dans une quête bien étonnante, aidé de May Kasahara, Creta et Malta Kano et bien d'autres personnages à la frontière du monde réel.
Un bien beau songe en somme, comme toujours mais dont le fond pour un peu qu'on y réfléchisse est bien sombre.
une incursion dans le Japon moderne
Critique de Mister bubbles (, Inscrit le 27 janvier 2010, 51 ans) - 27 janvier 2010
enchanteur
Critique de Badzu (versailles, Inscrite le 6 novembre 2005, 49 ans) - 7 avril 2009
PS: je ne reviens pas sur l'histoire amplement développée dans les autres critiques
Une symphonie d'un glauque esthétisé
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 1 avril 2009
Je ne cache pas avoir souvent été déconcerté, voire lassé par la teinte passablement glauque de l'atmosphère générale, qui peut décourager. Mais ce roman vaut la peine, en raison de la mélancolie et du romantisme latent à l'intrigue.
LE DOSTOÏEVSKI JAPONAIS…
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 5 février 2008
Ce livre m’a profondément interpelé, comme je pense qu’il peut, quelque part, ou sur certains points, interpeler tous ceux qui le liront. Ils pourront se retrouver dans l’histoire de ce livre, dans la vie de tous les jours du héros, dans sa banalité, sa simplicité…
Un livre à lire donc, peut-être son meilleur d’ailleurs, avec certainement "Kafka sur le rivage", et en attendant des «nouvelles livraisons» par celui qui est certainement le plus grand écrivain japonais actuel !
Comme je le dis souvent : Mesdames et Messieurs de l’Académie Suédoise, si vous lisez ces lignes… en voici un qui ferait un excellent Prix Nobel de Littérature… à bon entendeur…
Pas touché
Critique de Asgard (Liège, Inscrit le 14 juillet 2005, 46 ans) - 23 mai 2007
Car si l’histoire m’a vraiment intéressé au début, mon intérêt a peu à peu diminué quand j’ai atteint la moitié du roman. L’écriture de Murakami est certes agréable, simple (un peu trop à mon goût) et le récit à tiroirs une bonne idée, mais je crois que c’est l’histoire en elle-même qui ne m’a pas suffisamment interpellée. Je n’ai pas vraiment accroché à ce côté surnaturel et surréaliste. Je trouve que Stephen King se débrouille cent fois mieux quand il aborde ce genre-là. Je ne suis pourtant pas un fan de S. King, mais j’ai lu quelques livres de lui qui m’ont littéralement envoûté par leurs univers, leurs psychologies, leurs étrangetés.
Par contre, j’admire le travail de David Lynch (« Mulholland drive » est pour moi le plus grand film de tous les temps) et je m’attendais à retrouver les mêmes sensations, ce qui n’a malheureusement pas été le cas ici. On retrouve par contre dans ce livre l’ambiance des films japonais qui démarrent normalement, puis dévient peu à peu vers l’étrange.
Enfin, je tenterai tout de même une nouvelle lecture de Murakami. Peut-être changerais-je alors d’avis ?
Ki Kii Kiii
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 14 novembre 2006
L’écriture est fluide, simple sans faire « cheap », très agréable à lire, ce qui est un préférable pour une telle brique. Le ton est neutre et polyvalent. Il traite indifféremment du quotidien (parfois avec humour), de sexe et d’horreur.
Murakami gâte le lecteur. Il pense aux distraits et n’hésite pas à être redondant en nous rappelant de temps en temps, via Toru Okada, le narrateur (sauf dans le cas de quelques chapitres dans la dernière partie), les éléments en relation avec l’action présente. De même, l’auteur nous évite des frustrations dues à la placidité du personnage principal. Lors de ses réflexions, ce dernier synthétise parfaitement les questions que se pose le lecteur.
L’histoire verse progressivement dans le surréalisme, mais la réalité reste néanmoins la norme. L’introspection du héros débouche petit à petit sur un monde parallèle, via lequel il pense résoudre ses problèmes. L’intuition est d’ailleurs un des principaux moteurs de ce roman. Au début, ce que je pensais être de la facilité agaçait un peu mon esprit logique. Mais ce récit doit être diablement corrupteur car au final, inconsciemment, je m’en suis bien accommodé.
L’action est entrecoupée de petits récits dont je n’arrive pas toujours à comprendre le rôle, bien que je les sente indispensables. Même pris individuellement, ils sont captivants et bouleversants, surtout ceux qui ont lieu en Mandchourie ou en Mongolie.
Voici trois jours que je suis passé à un autre roman et l’oiseau à ressort continue pourtant à me travailler. J’avais bien remarqué l’évolution de Toru Okada au fil du roman, son endurcissement progressif. J’avais également compris le rôle symbolique de certains personnages comme les sœurs Kano. Cependant, c’est seulement en relisant l’excellente critique de Cuné et surtout l’analyse révélatrice de FightingIntellectual que ce roman m’est apparu comme une quête identitaire. C’est grâce à leur éclairage que j’en viens à ajouter une neuvième demi-étoile à mon évaluation (je ne donne jamais 5/5).
Mouais...
Critique de Hlidskialf (Paris, Inscrit le 20 juin 2005, 37 ans) - 30 juin 2005
Mais voilà, à partir de la deuxième partie je n'ai plus suivi. Je m'attendais à quelque chose de nouveau qui pourrait renouveler l'action... Finalement : rien ne change. Le style devient vite lassant (il est certes assez rigolo au début, mais bon un style aussi simple que celui-ci m'exaspère au bout d'un moment), l'histoire ne bouge pas vraiment et semble se mordre la queue, bref... je m'ennuie!
Alors je suis bloqué à la page 300 et quelques, je n'arrive plus à avancer, je n'en ai plus envie! C'est quelque chose qui m'est arrivé rarement dans ma très courte expérience de lecteur, mais c'est un fait. Etant donné que je considère la lecture comme un plaisir, je vais le mettre de côté, peut-être le reprendrai-je un jour...
Voilà, si certains ont des remarques à faire (je pense à FI), je serais très heureux de les lire. Après tout, je n'exclus pas le fait que le problème vienne de moi.
PS : Pour ce qui est de la note, elle importe peu.
différent?... certes...
Critique de Chocho (Bonneville, Inscrit le 29 mars 2004, 46 ans) - 4 juin 2005
Un protagoniste à qui il arrive des aventures sans queue ni tête et à qui le destin sourit alors qu'il est plutôt mollasson passe encore, après tout c'est de l'imaginaire.
Qu'il rencontre des personnages énigmatiques sans aucun lien entre eux et sans apporter quoi que ce soit à l'histoire admettons, c'est le droit de l'auteur.
Que le roman soit un pavé de 740 pages ça ne m'a jamais fait peur, on ne m'a pas mis un couteau sous la gorge pour aller au bout.
Mais que l'histoire se termine en queue de poisson, qu'on ne sache rien au final de tous ces étranges personnages, qu'on n'aie pas le fin mot sur qui est qui, qui a fait quoi et pourquoi, ça laisse un grand sentiment de frustration. J'ai bien essayé de faire travailler mon imagination mais je dois admettre que je n'ai rien compris.
J'ai mis 2 étoiles parce que le style de l'auteur est très plaisant et souvent drôle.
Un tableau de Dalì...
Critique de Sottovoce (Bruxelles, Inscrit(e) le 19 février 2004, - ans) - 14 mars 2005
Je l'ai trouvé un peu long, mais la curiosité et l'intrigue m'ont poussée à aller au bout du cheminement du protagoniste (que j'avais envie de secouer parfois, il n'est pas très rebelle), en l'accompagnant dans ces mondes parallèles fascinants, surréalistes, oniriques.
Un oiseau qui donne des ailes.
Critique de Septembresans (, Inscrite le 12 mars 2005, 50 ans) - 12 mars 2005
A noter, pour ceux que cela intéresse, l'existence d'un groupe de discussion consacré à Haruki Murakami: http://fr.groups.yahoo.com/group/lelephantevapore/
Quête identitaire, oui, c'est bien ça !
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 mars 2005
Parue originellement en 1994 en 3 volumes
2001 pour la traduction française
Commencer à lire ces chroniques de l'oiseau à ressort, c'est entrer dans un univers tout à fait unique !
Toru Okada est un jeune homme aux dehors banals, chômeur au foyer, il s'occupe petitement durant la journée, en attendant le retour du travail de sa femme, Kumiko. Ils habitent une petite maison louée par son oncle, dans une banlieue tranquille de Tokyo.
Un jour, alors qu'il se fait cuire des pâtes, le téléphonne sonne, et une voix féminine lui demande 10 mn de son temps afin de mieux se comprendre....
A partir de là, petit à petit, toute la vie de Toru va basculer, comme dans un univers parallèle, sans jamais lâcher totalement prise avec la vraisemblance, tout en s'éloignant concentriquement....
C'est littéralement envoûtant. Ca foisonne de mille histoires tissées les une dans les autres, dans des registres très différents.
L'écriture de Murakami est magistrale, capable de nous horrifier complètement pour nous désarçonner juste après, ou nous faire ressentir toute la langueur de certaines journées au soleil...
Jeu de piste à travers les dimensions, on se délecte de chaque mot, chaque phrase, chaque histoire, y plongeant avec tant de volupté qu'il est franchement difficile de démêler le sens final, d'expliquer tous les points un à un.
L'oiseau à ressort c'est vraiment ce genre de livres à qui une seule lecture ne suffit pas, et à la limite il faut le lire à plusieurs pour confronter ses opinions étape par étape.
J'ai beaucoup aimé aussi les expressions récurrentes, délicieusement surannées "en voilà bien une autre !" pour marquer la surprise et "elle est bien bonne !" la stupéfaction.
Aussi de tomber sur les paroles de Simon & Garfunkel au détour d'une page, sans oublier certains passages à la portée philosophique.
Quand on lit l'oiseau à ressort, c'est la personnalité de Toru qui donne le ton, à son instar on prend les évènements avec le plus de placidité possible, on les inclut dans la normalité. Mais bien obligé de cogiter, après, pour relier le tout !...
Magique
Critique de L'étoile du soir (Nancy, Inscrite le 4 janvier 2005, 42 ans) - 28 janvier 2005
C'est bizarre car je n'ai pas tout compris au livre mais quand je l'ai fermé, j'ai tout de suite su qu'il resterait gravé dans mon coeur.
Je n'ai qu'une envie, c'est retourner dans le monde fascinant de H. Murakami.
Fluide...
Critique de Spleenofrock (, Inscrit le 27 janvier 2005, 44 ans) - 27 janvier 2005
Le mot tient entièrement dans le titre: fluide. Murakami, se lit petit à petit ou se dévore, dans le métro ou tranquillement chez soi, en 1 jour ou 1 mois, avec la même facilité. On peut en arrêter la lecture et la reprndre sans casse et avec autant de plaisir quelques jours plus tard.
Le héros nous ressemble, (ou en tant cas, me ressemble), dans nos cassures, nous donne l'idée réconfortante que tout ce qui nous blesse n'a peut être pas tant d'importance et que l'essentiel de nos vies reste à découvrir.
Essentiel si vous êtes un peu perdus.
chef d'oeuvre
Critique de Julius (, Inscrit le 24 novembre 2004, 51 ans) - 4 janvier 2005
A la sortie d'une expo récemment, j'en vois une pile sur une table, 2 ou 3 éloges plus tard du style ce bouquin est terrible !, une personne que je ne connaissais pas le prend et me dit qu'elle me fait confiance, ca fait du bien de sentir qu'elle le regrettera pas !
Chroniques de l'oiseau à ressort
Critique de Ciao (Nantes, Inscrite le 18 décembre 2004, 70 ans) - 18 décembre 2004
Facile à lire , difficile à comprendre, un livre qui ne s'oublie pas,
ciao
L'Oiseau à ressort aurait-il oublié de te remonter ?
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 13 mars 2004
Murakami nous livre une nouvelle quête dont il a seul le secret, en se permettant toutes les libertés, sans jamais en abuser.
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Murakami : un voyage onirique au coeur d'un univers enchanté... | 0 | Saphaly | 18 septembre 2012 @ 19:09 | |
Chochoooooooooo | 22 | FightingIntellectual | 31 mai 2006 @ 15:57 | |
Ca valait la peine... | 9 | Saule | 29 janvier 2005 @ 18:11 |
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