"Ring" est aujourd'hui un classique, notamment grâce à ses adaptations cinématographiques, qui ne doivent cependant pas occulter un roman très bien troussé. L'idée de départ est redoutable d'efficacité et on suit l'enquête d'Asakawa et de Ryuji avec un intérêt certain. Les chapitres s'enchaînent très rapidement jusqu'à un final une fois de plus intelligent et donnant une furieuse envie d'en lire plus. Du côté des points négatifs, je citerai le style plat de Suzuki et des personnages quand même assez génériques, mais l'intrigue est tellement solide qu'il est difficile de ne pas se régaler pour les amateurs du genre.

Lecture agréable mais ne procurant aucune peur, aucun frisson, ni quoi que ce soit qui aille dans ce sens. Un comble pour un roman d'horreur censé nous glacer l'échine...
L'histoire démarre plutôt bien, puis fléchit au niveau du rythme dans sa partie centrale, et rebondit de manière intéressante lors de sa conclusion. Le récit apparaît donc inégal, alternant les bons passages avec d'autres bien ennuyeux.

Pour une fois, l'adaptation cinématographique (version USA) est bien meilleure, et mérite largement le détour, notamment pour les amateurs de sensations fortes.

Dois-je réellement proposer ici un résumé de cette histoire dont l’adaptation cinématographique a connu un tel succès mondial que les Américains en ont fait un remake ?
Je ne voudrais pas faire cette injure aux amateurs du genre !

Alors disons que je m’adresse aux personnes venant juste de débarquer d’une autre planète… ou à celles qui s’intéressent depuis peu au fantastique.

L’action se situe au Japon où Asakawa, journaliste intrigué par la mort simultanée et suspecte de quatre adolescents, décide de mener l’enquête pour comprendre ce qui a bien pu leur arriver. Ses recherches l’amènent à découvrir que ces quatre jeunes ont visionné ensemble une cassette vidéo, cassette qu’il va bien sûr retrouver et visionner à son tour. Or, « ceux qui regardent ces images sont condamnés à mourir dans une semaine, exactement à la même heure ».

Notre héros se lance alors dans une course contre la montre pour essayer de décoder les images incompréhensibles qu’il a vues, aidé en cela par Ryuji, un ami qui ne croyant pas à cette histoire, n’a pas hésité à faire une copie de la bande afin de l’étudier en détail.
Si Ryuji parvient lui à garder la tête froide face à cette situation, Asakawa est de plus en plus effrayé à l’idée de mourir et ne pense qu’à l’échéance finale, d’autant que sa femme et sa fille ont accidentellement visionné la cassette et qu’il est empli de culpabilité.

Je vous laisse découvrir la fin si vous ne la connaissez pas encore, mais en vous encourageant vivement à la découvrir dans le film, même si elle est différente. Quelle déception en effet que ce roman alors que le long métrage est propre à glacer le sang !
En choisissant de faire intervenir un narrateur extérieur à l’histoire, qui nous relate les évènements au fur et à mesure et dans un style d’une platitude totale, l’auteur nous prive du ressenti du héros. De plus, il se noie dans des détails et des précisions totalement inutiles au récit, et la pression ne monte pas.
Bref il échoue là où le film a magnifiquement réussi. Quel dommage de n’avoir pu faire mieux avec une idée qui était pourtant excellente !

J'ai plongé dans ce livre. A fond. Il est palpitant, je n'arrivais pas à en décrocher. J'ai eu le malheur de lire le passage de la description de la k7 un soir ou j'étais seule chez moi, avant de m'endormir. Je me suis sentie un peu nerveuse et j'ai eu du mal à trouver le sommeil!!!
En bref, tout est bien ficelé, le lecteur est entraîné dans une histoire folle. Pour les fanas de fantastique.