Sri Lanka : L'île radieuse
de Catherine Bourzat, Pierre Hausherr (Dessin)

critiqué par Tistou, le 26 juin 2016
( - 68 ans)


La note:  étoiles
L’île radieuse
Textes de Catherine Bourzat, photos de Pierre Hausherr.

« Une île minuscule, à quelques encablures de l’Inde. Si proche, qu’elle appartint un temps à l’empire des Indes. Fin 2004, le tsunami qui balaya l’Océan Indien a inscrit son nom en lettres d’eau tragiques : SRI LANKA, c’était Ceylan. Mais déjà la vague géante est passée. Elle n’a pas touché le cours tranquille du cœur de l’île, ni ses forêts primaires, ni ses champs de thé, ni les bêtes sauvages qui y vivent en paix, ni ses capitales millénaires, leurs peintures, leurs sculptures, leurs architectures. SRI LANKA demeure ce que Ceylan était : un joyau, l’île resplendissante et radieuse de l’Océan Indien. »

Quatre gros chapitres pour décrire ce qu’est la réalité de l’île :
- Dans la splendeur du jardin de Lanka :
Il y est question de la réalité géographique de l’île, de ses montagnes, ses forêts, ses rivières, de sa flore, de sa faune.

- Le quotidien en partage :
Là c’est de la société sri-lankaise qu’il est question, de sa diversité, de l’héritage anglais, et des grandes habitudes de vie de l’île …

- L’île promise du bouddhisme :
Tôt introduit dans l’île, le bouddhisme y constitue un point d’ancrage important.

- A la croisée de l’Orient fabuleux :
A la charnière de l’Océan Indien, tournée vers l’Arabie à l’Ouest (et l’Europe derrière) et l’Asie vers l’Est. Tôt investie comme comptoir colonial par les Portugais puis les Anglais, l’île a conservé les traces de ces différents intervenants (je n’ose dire envahisseurs !). Plus que des traces d’ailleurs, elle est carrément formatée, tels les champs de thé créés de toute pièce par les Anglais.

Les photos sont très belles. Il en émane une espèce de sérénité tranquille, comme si l’île avait gommé les évènements tragiques de la guerre civile impliquant les Tamouls au nord de l’île il n’y a encore pas si longtemps. Réalité ? Politesse ?
En tout cas, le voyage fait envie. Et c’est bien le but d’un tel ouvrage !