La guerre c'est la guerre
de Yves Gibeau

critiqué par Fabert, le 9 août 2016
( - 71 ans)


La note:  étoiles
Et c'est pas la dernière....
Yves Gibeau nous décrit la vie de Scalby, motocycliste d'une compagnie du Train durant la période de la Drôle de guerre. Plus que les évènements militaires, c'est le quotidien de ces rappelés du contingent qui nous est raconté par le menu. La charge de Yves Gibeau contre la guerre et la vie militaire est plus spécialement dirigée vers cet encadrement représenté par le capitaine Wasselet, inculte, inepte, ordurier et resté sur ses compétences et savoir-faire de la guerre 14-18.
On voit bien dans sa description que ses compagnons du rang sont, comme lui, des civils déguisés en militaire. Les jeunes officiers qui les encadrent au plus près perdent, peu à peu, leur sincérité,confrontés à une hiérarchie bornée. Les officiers supérieurs ne sont jamais remis en cause car très éloignés de la troupe.
Oui, drôle de guerre où la division de Scalby va aller de campement en campement d'Août 1939 au 10 mai 1940 en attendant que les allemands décident d'attaquer.
Au terme de cette longue attente où des caractères vont se révéler et les conflits s'exacerber, trois stukas, sur une route du Nord, viendront ôter la vie en quelques instants.
La vie de Scalby va basculer.....