Juliette dans son bain
de Metin Arditi

critiqué par Ori, le 13 août 2016
(Kraainem - 89 ans)


La note:  étoiles
Un bon polar culturel
Jamais de longueurs dans les romans d’Arditi : l’on s’y sent toujours bien et quasi familier des inextricables intrigues familiales auxquelles ses personnages sont aux prises.

« Juliette dans son bain » est un opus de près de 400 pages lu en moins de 24 heures, et qui gravite autour de l’enlèvement de Lara, la fille du milliardaire Ronald Kandiotis, et des demandes qui s’ensuivent de la part des ravisseurs.

Le titre du roman est également le titre des tableaux (imaginaires) que Braque et Picasso auraient peints à l’époque de leur rencontre, et qui font l’objet d’une donation de la part de Kandiotis mécène généreux et dont l’immense fortune est apparemment sans histoire …

Au fil des pages pourtant, jalousies, rancœurs et révélations diverses vont apporter leur part de questionnements autour du héros et de son profil au-dessus de tout soupçon. Retrouvés dans d’autres romans d’Arditi, l’on y rencontrera des rapports mère-fils particulièrement ambigus, mais aussi le prénom, sans doute fétiche pour l’auteur, d’un Gülgül, professeur de danse !

Très agréable à lire que cette intrigue à la fois policière et culturelle dès lors qu’elle évolue dans le milieu des arts …