Le mannequin assassiné
de Stanislas-André Steeman

critiqué par Catinus, le 17 août 2016
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Un très bon Steeman
Un mannequin mutilé est trouvé sur des voies de chemins de fer d’un village de Flandres. Le commissaire Malaise, qui passait par là, prend l’enquête en main. Enquête car il est persuadé que ce mannequin représente un double, celui de Gilbert Lecopte mort il y a tout juste un an. Mort ? Disons plutôt assassiné. Mais par qui ? Pas sa mère qui est décédée peu après de douleur. Son père ? mais il est invalide, sa sœur Irène ? Son frère Armand ? Ses cousins Laure et Emile ? Irma la servante et son fils Léopold qui a fait injustement de la prison ? Peut- Balthazar alors …

Un bon roman policier, rondement mené et assez humoristique, du style entre Maigret et Agatha Christie. Du très bon Steeman ,quoi !

Extraits :

- A l’encontre de la croyance populaire, les poisons à l’effet foudroyant sont extrêmement rares et les plus virulents, tel l’acide prussique, entraînent rarement la mort avant d’avoir atteint les centres nerveux.

- Curare : poison végétal sud-américain très toxique, agit surtout en paralysant les muscles respiratoires. Se présente sous l’aspect d’une matière résineuse d’un brun noirâtre, soluble dans l’eau ou dans l’alcool. Conserve très longtemps ses propriétés toxiques
Curarine : substance cristallisée extraite du curare et à l’action toxique analogue, mais plus violente. Représente vingt fois son poids en curare

- L’absorption du curare est très rapide en injection. L’ingestion en effet ne représente généralement aucun danger.