L'hiver
de Bernard Clavel

critiqué par Folfaerie, le 28 mars 2004
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Bien plus qu'une saison
Je me dépêche de critiquer cet ouvrage, maintenant que nous sommes au printemps, et puis allez, l'hiver n'est pas si loin derrière nous, et pour certains d'entre nous, l'hiver est peut-être encore présent...

A travers les yeux de Bernard Clavel, l'hiver est loin d'être une saison, froide, triste et monotone, un engourdissement des bêtes et des gens, un semblant de mort... non, au contraire. L'hiver peut être aussi synonyme de joie, de chaleur, de rudesse et de vie. On se sent encore plus vivant quand il fait froid. Et la beauté des paysages ensevelis sous la neige, les jeux de lumière à travers la glace et le givre...

C'était l'oeil de l'artiste qui m'intéressait, plus que les textes eux-mêmes, bien que je les ai trouvés intéressants. Pour ceux qui ne sauraient pas encore, je n'aime guère la littérature française contemporaine, mais comme pour toute chose, j'ai des exceptions. Et parmi elles, Bernard Clavel.

Ce livre était aussi une bonne surprise car j'ignorais complètement que Clavel était un photographe et qu'il peignait, essentiellement des aquarelles. Il se livre donc, en même temps qu'il nous livre des morceaux de terre qu'il a aimés, le Jura, la Suisse, le Canada, l'Irlande... Il y a de très jolies choses dans son livre, une belles sensibilité et réellement, un oeil d'artiste, au sens le plus complet du terme.

Un beau moyen en tout cas de connaître davantage ce prolifique écrivain, qui sait encore raconter des histoires.