Légendes d'automne de Jim Harrison
( Légends of the fall)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 17 avis)
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Un choc !
Ce livre contient trois nouvelles, chacune d’une puissance hors du commun, même si la seconde est d'un autre ordre. Je devrai tenter d’être assez bref sur chacune, même si cela me semble très difficile.
La première phrase de la première nouvelle est des plus explicite quant à l'acuité du texte qui fera l’histoire : « Vu du ciel avec un regard d'oiseau - et justement, un vautour descendait en spirales - il était impossible de dire si l'homme nu qui gisait sur le sol était vivant ou mort. » Moi qui attache beaucoup d'importance aux premières phrases, j'ai de suite compris que j'allais être gâté !… Et je l'ai été !… Cochran est un ancien pilote de guerre américain. Il est divorcé et se trouve à Tucson où il joue au tennis avec un de ses copains, Tibey, qui est Mexicain. Celui-ci est très riche, trempe dans divers trafics et investit dans l'immobilier aux U.S. Il a ses propres hommes de main. Il a aussi une femme, belle à tomber. Vous avez déjà compris ! Oui, Cochran et Miryea, également Mexicaine, vont tomber amoureux fous l’un de l’autre. D'un véritable amour, profond, sans limites, la passion à en mourir. Tibey va se venger en utilisant des moyens au delà de l’imaginable !. Un double assassinat ? Cela on aurait encore pu le comprendre, mais la réalité dépasse cette fiction qui, dans le cas présent, ne serait bonne que pour un conte d'enfants. Cochran, contre toute attente, va survivre et vous avez compris quelles seront ses deux obsessions. En prime, vous recevrez encore beaucoup d’intelligence, de psychologie, de réflexion. Du très grand Harrison, du très grand tout court !.
La seconde nouvelle a un ton totalement différent. Nordstrom est un jeune étudiant en économie, originaire du Wisconsin. Sa famille vient de Norvège. Il est effacé, plutôt un peu à côté de ses pompes et du genre contemplateur de sa propre vie. Ecoutez-le parler : « Il se souvenait que ce soir là, il était sorti de la maison familiale pour des raisons plus hormonales que rationnelles, des raisons attachées aux abstractions de l'avenir et à la place discutable que chaque homme doit prendre dans cet avenir, une démarche relativement absurde qui, pour être très répandue, n’en est pas moins sévère. ». Il tombe amoureux d’une belle blonde de l’université, mais elle est collée avec la vedette de l’équipe de basket et ne le voit même pas. Il n’est pas une vedette, lui, seulement très moyen dans les sports qu’il pratique. Mais voilà qu'un jour, une circonstance particulière s’étant présentée, ils font l’amour ensemble. Ce sera le mariage, et une fille. Et un vrai mariage d'amour ! Ils feront une belle carrière et la vie coulent, tranquille. Un jour, sans raisons particulières, ils décident de divorcer. C'est un peu comme si la rivière n’avait pas pu prendre un autre cours et qu’ils n’avaient pas vu venir l'embouchure. La vie de Nordstrom va en être tout à fait déviée. Une merveilleuse nouvelle : un homme contemple sa vie, étonné, chahuté, et repart après s’être désenglué d'une montagne d’idées et d'un comportement tracé par d'autres et les habitudes.
La troisième nouvelle est la plus connue : c’est « Légendes d'Automne ». Elle a donné naissance au film du même nom, assez réussi d'ailleurs, joué notamment par Anthony Hopkins et Brad Pit. Le livre lui est quand-même supérieur. Les trois frères Ludlow quittent le ranch paternel du Montana, à cheval, pour se rendre à Calgary au Canada. Nous sommes en octobre 1914 et ils vont s'engager pour lutter aux côtés des Anglais contre les Allemands. Ludlow, le père, vient d’Angleterre. Alfred est le fils aîné, sérieux, assez effacé et discret.. Tristan, le second fils, est une sorte de force de la nature, passionné par la vie du ranch, extériorisant difficilement ses sentiments et ayant plus qu'une adoration pour son plus jeune frère, Samuel. Samuel est l'intellectuel de la famille. Il fait des études à Harvard, n'a que dix-neuf ans et est passionné par la nature et la botanique. Il a un côté fragile, poète, rêveur. Ils arrivent en France et, alors qu'Alfred et Tristan se lancent dans la bataille, Samuel est nommé à l'état major. Tristan en est très soulagé ! Alfred sera assez vite blessé et rentrera. Qu'elle est terrible cette réflexion du père qui, apprenant le retour de son fils aîné, ne peut s’empêcher de penser qu’il aurait préféré voir revenir Tristan, dont il est très proche, ou même Samuel pour faire plaisir à sa femme. Tristan se bat comme un fou, mais apprend un jour que Samuel a été tué dans une embuscade par des gaz moutarde… Il va disjoncter !… Volontaire pour toutes les sorties, il reviendra souvent avec des scalps à la ceinture. On le considère comme un fou, mais il n'est pas fou. Simplement ivre de vengeance ! Il sera rapatrié et se mariera très vite, avec un seul but : faire un fils qui remplacera Samuel. Incapable d'exprimer sa douleur, il partira en mer pour lutter contre les éléments, tenter de se libérer de son chagrin, chercher tous les dangers. Il survivra quand-même à tout et finira par rentrer. Une autre vie va s'ouvrir à lui mais sera-t-elle meilleure ?. Vous le découvrirez en lisant ce livre qui est une merveille !.
Une conclusion ? « Finalement, les gens n'aiment pas répondre aux questions, particulièrement à ces énigmes navrantes qui évoquent l’absence évidente d'un système équitable de récompense et de punition, du moins sur cette terre. Pour être oiseux et naïf, le problème n’en demeure pas moins rongeant. »
Les éditions
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Légendes d'automne [Texte imprimé] Jim Harrison traduit par Serge Lentz
de Harrison, Jim Lentz, Serge (Autre)
10-18 / Domaine étranger
ISBN : 9782264006578 ; 3,73 € ; 01/01/1985 ; 286 p. ; Poche -
Légendes d'automne
de Harrison, Jim Lentz, Serge (Traducteur)
10-18
ISBN : 9782264052216 ; 7,50 € ; 25/06/2010 ; 318 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (16)
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Magnifique
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 42 ans) - 25 février 2015
[...] il est remarquable de constater qu'après quarante années, Tristan demeure encore un objet de fascination : le dernier des hors-la-loi plutôt qu'un des premiers gangsters. - Cet extrait de ''Légendes d'automne'', de la page 294, nous montre le côté cow-boy aventurier de ce personnage haut en couleurs.
Sinon, tout a déjà été dit à propos de ce bouquin de Jim Harrison.
Un monde plus sauvage et plus beau
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 27 janvier 2015
Aller jusqu’au bout de ses rêves
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 26 juillet 2014
Le 1e texte relate un amour passionné, la quarantaine venue, et d’une vengeance, ce qui donne le nom à la nouvelle. Le 2e (L’homme qui abandonna son nom) explique le moment de rupture de la quarantaine lorsqu’un homme d’affaires qui a réussi souhaite changer sa façon de vivre dont il n’est pas satisfait. La 3e nouvelle qui porte le nom du recueil raconte une existence entière, celle d’un homme encore avec ses périodes de soif d’aventure et d’autres de vie familiale.
IF-0714-4253
Mortel ennui
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 8 septembre 2011
Première nouvelle : une vengeance
Le titre est explicite, on voit bien de quoi il est question : l'amant puni par le mari légitime (qui s'est lui même vengé) veut se venger à son tour et retrouver sa bien aimée qui a été enfermée dans un couvent après avoir subi divers sévices.
Une nouvelle pas terrible, très convenue et sans surprise, si ce n'est des personnages qui apparaissent et disparaissent sans qu'on sache pourquoi ils sont intervenus dans l'histoire (notamment le livreur de chevaux)
Rien de bien transcendant, très dispensable.
Note : 1,5/5
Deuxième nouvelle : l'homme qui abandonna son nom
Un véritable Ovni cette nouvelle! En lisant l'épilogue, je me suis demandé "Et alors quoi? C'est fini? Mais qu'est ce qui s'est passé, où l'auteur a voulu nous emmener? Je n'ai rien compris!"
Le titre est très trompeur puisque personne n'abandonne son nom du tout, il n'est même pas question de nom!
On apprend que Nordstrom danse la nuit, qu'il a divorcé, qu'il va quitter son travail, qu'il va être menacé de mort, puis va rigoler avec les commanditaires puis il va partir très loin...
Bref on passe sans arrêt du coq à l'âne, les événements s'enchainent sans lien les uns avec les autres; et au final il n'y a pas d'histoire construite! Hallucinant! A ce compte là je peux raconter ma vie aussi et en faire une nouvelle!
Note : 0,5/5
Troisième nouvelle : Légendes d'automne
Là aussi la nouvelle porte très mal son titre (et donne le titre au recueil, ce qui est aussi mal choisi) puisqu'il n'y a pas de légendes, et que l'histoire ne se déroule pas spécialement en automne... Bref
On nous raconte l'histoire de la famille Ludlow, et notamment du cadet Tristan qui part à la guerre, se marie, repart en bateau, revient faire de la contrebande d'alcool, est en prise avec des gangs, etc...
C'est un peu le même reproche que la 2e nouvelle, les événements s'enchainent sans cohérence et sans vraisemblance, on suit ça de très loin sans intérêt et en baillant d'ennui.
Je ne comprends pas bien comment cette nouvelle a pu donner naissance a un scénario d'un film qui a très bien marché (sans doute grâce à Brad Pitt?)
Note : 0.5/5
En définitive, malgré un style agréable, je me suis mortellement ennuyé à la lecture de ce livre que j'ai eu de la peine à finir bien qu'il ne soit pas très long.
Le 0.5 peut paraitre sévère mais même si un livre est bien écrit, quel intérêt si on n'y trouve aucun plaisir?
Une trilogie d'exception !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 28 février 2011
Je ne sais quoi ajouter aux critiques précédentes si ce n'est pour confirmer les éloges.
Une vengeance :
Thème maintes fois utilisé par le western américain et magistralement traité par l'auteur.
2 amants laissés pour mort par un mari fortuné et maladivement jaloux.
La reconstruction de l'amant et sa quête pour retrouver la femme aimée.
Les paysages désertiques du Mexique sont magnifiquement décrits , ainsi que la psychologie des 2 hommes qui souffrent dans leur chair et leur âme (la vengeance , le remord)
Les clins d'oeil de l'auteur aux artistes qu'il admire ( Debussy, Lorca, Willie Nelson).
Cette première nouvelle a été adaptée au cinéma.
L'homme qui abandonna son nom :
Une réflexion sur le sens de la vie et le choix de son itinéraire.
C'est après un divorce que Nordstrom redécouvre les plaisirs simples : danser seul jusqu'au bout de la nuit, nager et pêcher dans les lacs de son enfance dans le Wisconsin, redécouvrir sa fille, cuisiner et regarder la mer en même temps.
"Il ne désire pas fuir le monde mais s'enfuir vers le monde" dira Harrison.
"Nordstrom ne s'est pas égaré puisqu'il ne s'est jamais trouvé"
Une nouvelle pleine de simplicité et de poésie .
Légendes d'automne :
Nous suivons la vie des frères Ludlow à partir de 1914.
Les 3 frères s'engagent pour préparer la Grande Guerre en Europe et quittent le Ranch de Choteau (Montana)
Samuel y trouvera la mort, bouleversant ainsi l'équilibre familial.
C'est au travers " des vies " ( 3 phases de 7 ans ) de Tristan qui nous allons en suivre les étapes :
- 7 ans d'aventures sur les océans à convoyer diverses marchandises en Afrique , en Asie et à Cuba.
- 7 ans de Grâce - de retour dans le Ranch - où il épousera Isabel ( Deux ) et aura 2 beaux enfants.
- 7 ans de " haine " à la mort accidentelle de sa femme et son rejet viscéral de l'autorité (La Prohibition, la Grande Dépression et l'effondrement de la Bourse à New-York)
Une nouvelle magnifique de tendresse , de poésie , d'une grande force.
Les descriptions de la nature et des psychologies humaines sont poignantes.
Vous l'avez compris, je me rallie aux critiques du plus grand nombre et confirme que ce roman est tout simplement magique !
Un vrai conteur
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 1 février 2011
grandiose
Critique de Math (, Inscrit le 9 août 2007, 42 ans) - 9 août 2007
un seul souffle
Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 51 ans) - 20 mars 2006
chaque page est riche d'imagination, d'inspiration, de sentiment, parfois de cruauté et souvent d'amour vrai.
c'est vraiment un plaisir que de lire un auteur authentique, dans le sens où il sait conter une histoire, dresser un décor, transcrire une ambiance, et surtout nous inviter à entrer dans l'esprit et le coeur de ses personnages.
à l'opposé de toute cette littérature sclérosée , sans nerfs, sans reliefs que l'on découvre si souvent sur les étagères des librairies parisiennes.
j'ai juste été un poil déçu par le dénouement un peu rapide du premier roman. Le dernier 'légendes d'automnes" est absolument fabuleux.
bonne lecture.
Deux petits bijoux !
Critique de Manon (Paris, Inscrite le 31 juillet 2005, 35 ans) - 28 octobre 2005
Et j'ai adoré... ! Les phrases de Harrison sont d'une rare puissance et on les relit plusieurs fois pour mieux s'en pénétrer.
Ma nouvelle préférée est la première, l'histoire d'un amour fou, enfiévré, sans limites entre Miryea, ravissante jeune mexicaine et Cochran, homme marqué par la vie, dont l'issue sera dramatique (la scène où Tibey tranche les lèvres de Miryea m'a fait frémir..!).
J'aime bien aussi la façon dont le narrateur nous prend à parti, on prend de la hauteur, du recul. Un petit extrait : "Il n'est pas nécessaire d'en savoir beaucoup sur l'homme car ses blessures étaient assez profondes pour modifier radicalement le cours de sa vie. On peut néanmoins laisser de côté l'incohérence de cette souffrance et s'arrêter sur ce qu'il est convenu de nommer la matérialité des faits... Une notion généreuse dont nous nous servons volontiers pour échapper aux égouts où s'égarent parfois nos existences". Et si les premières phrases d'une Vengeance... sont percutantes les dernières sont aussi très belles.
Par contre, la deuxième nouvelle m'a laissée assez indifférente. Nordstrom, un être qui manque totalement d'imagination et d'aspiration est plutôt exaspérant.
Heureusement la troisième est excellente et dégage un sentiment puissant de liberté. J'imaginais souvent Tristan, galopant dans les grands espaces du Montana cheveux au vent :-). Cependant, cette nouvelle est imprégnée de tristesse et je me suis attachée à Susannah, l'épouse de l'aîné mais celle qui aime le deuxième à la folie au point d'y sombrer à jamais.
Bref j'enlève une étoile à cause de la deuxième, un peu fade, selon moi, sinon tout est parfait.
"Jim Harrison est un écrivain passionné donc il nous passionne." a dit Yann Queffelec et c'est parfaitement vrai.
On entre dans tout un univers...
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 14 mai 2005
Effectivement, on entre dans les histoires et on en reste captif, on note bien au passage toutes les idées qui demandent à être examinées avec soin, mais on n'a pas le loisir de s'y attarder, il nous faut connaître la suite...
C'est une écriture qui nous installe dans l'Amérique, celle où il fait chaud, où les hommes sont des cow-boys, au moins en leur for intérieur, mais leur vie est injuste, et pleine de rebondissements.
Les héros sont aussi surprenants, de par leur présentation, la description qui en est faite, on s'en forge une idée, qui éclate en morceaux par la suite... Jamais tout blancs, toujours plus courageux qu'on n'aurait pu croire, ce sont 3 beaux voyages qu'on effectue avec eux.
Mais pourtant je n'ai pas entendu les clochettes tintinnabuler, mon coeur n'a pas bondi dans ma poitrine.
J'ai apprécié, j'ai reconnu la beauté des phrases et le monde de Jim Harrison, mais n'en suis pas tombée amoureuse....
Buffalo Jim
Critique de Addison De Witt 75 (Paris, Inscrit le 5 février 2004, 49 ans) - 5 février 2004
Une écriture souveraine, virile et passionnée qui exhale les odeurs animales et boisées du ranch du Montana. Les déchirements de la guerre et des coeurs, la soif de vengeance homérique de Tristan : Harrison au sommet de son art. Pour le roman : sur la route du retour !
Adaptation au cinéma assez réussie (jeu de Hopkins) mais qui ne satisfait pas l'auteur.
Que dire ?...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 1 janvier 2003
Triptyque sacré !
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 1 janvier 2003
Jules a magnifiquement bien résumé ces trois histoires courtes, Nelle a ajouté la précision manquante quant au film tiré de la première nouvelle, que me reste-t-il à dire ?
Que j’ai adoré !? Que l’écriture d'Harrison est de celle qui résonne le mieux à mes oreilles !? Que son texte est dense !? Que ses personnages et la psychologie y attenante sont compacts, solides, profondément humains !? Que j'aime cette présentation de l’Amérique !? Que les personnages solitaires sont les plus beaux !? Qu'un road movie est une œuvre d'art !? Que je regrette la brièveté de ces nouvelles (même si elles sont parfaites ainsi) !? Que je me lance de ce pas dans d’autres Harisson !? Que. !?
Que Cochran est l’homme enfoui en chacun de nous !? Que Nordstrom est l’homme que nous sommes au quotidien !? Que Tristan est l’homme que nous voudrions être !?
. peut-être !?
très bon
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 5 juillet 2002
Tout à fait d'accord
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 22 juin 2001
Harrison à son meilleur niveau
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 18 juin 2001
Quand on lit ce livre la question se pose : comment fait Jim Harrison pour écrire des histoires aussi fortes en aussi peu de pages. Car ce qui frappe avant tout dans ces nouvelles c'est leur force incroyable. Grâce à ces trois histoires simples, Jim Harrison arrive à faire passer en peu de pages de grandes émotions et fait preuve d'un grand sens de l'écriture.
Un maitre au sommet de son art
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Florian m'a tuer ! | 63 | Frunny | 28 mars 2016 @ 15:42 |