Désolation de Stephen King
( Desperation)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 26 avis)
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Un Stephen King pas désolant...
J'ai déjà lu pas mal de livres de Stephen king, appréciant tour à tour son imagination et son don pour nous faire frissonner...
Avec Désolation, pas de frissons, des tremblements de peur.
Tout est réunit pour nous faire trembler : une ville entière livrée au Mal, des gens, jeunes ou moins jeunes, innocents, pris au piège… des cadavres, des forces maléfiques. et le dénouement " heureux " qui nous laisse enfin respirer.
Malgré la peur qu'a pu susciter en moi Désolation, je l'ai lu jusqu'au bout (d'ailleurs j'en déconseille la lecture avant de s'endormir…), et je ne regrette évidemment pas ! Encore une fois du grand Stephen King !
Les éditions
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Désolation [Texte imprimé], roman Stephen King trad. de l'américain par Dominique Peters
de King, Stephen Peters, Dominique (Traducteur)
Albin Michel
ISBN : 9782226088178 ; 22,10 € ; 30/10/1996 ; 571 p. ; Broché -
Désolation [Texte imprimé], roman Stephen King trad. de l'américain par Dominique Peters
de King, Stephen Peters, Dominique (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253151487 ; 9,40 € ; 06/10/2004 ; 823 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (25)
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En route pour Désolation...
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 12 octobre 2022
Le pire est de rencontrer un certain Collie Entragian, policier à Désolation...
L'histoire est très prenante.
Stephen King nous plonge dans un monde d'horreur.
Beaucoup de sang, de corps en putréfaction et d'animaux et insectes effrayants dans ce livre.
L'évocation de Dieu est très présente dans cette histoire.
Frayeur garantie durant une grande partie du livre.
Qui a dit que lire ne fait pas peur ?
Critique de Camenowk (, Inscrite le 1 septembre 2011, 34 ans) - 17 février 2014
J'en tremble encore
Critique de FrèreGallagher (, Inscrit le 7 janvier 2013, 36 ans) - 6 octobre 2013
Contre la tyrannie du rien
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 18 octobre 2012
Et puis les superstitions puritaines et leurs cultes sont étonnamment relatées, un chien ne faisant pas le chenil pour une fois King critique la société de consommation et ses avatars malheureux sans chercher de midi à quatorze heures. Il n'est pas recommandé de lutter ou même de désirer combattre Tak...
La route est longue avant de finir Désolation …
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 8 décembre 2011
Mais ensuite ça traîne vraiment en longueur. On lutte et on s’accroche car on s’est attaché aux personnages et on a malgré tout très envie de savoir ce qui va leur arriver. (même si on suppose rapidement que l’issue risque être fatale pour une bonne partie d’entre eux). Je suis presque certaine que ceux qui ne connaissent pas King auront très probablement envie de décrocher.
Au final je dirais que ce qui m’a le plus plu dans Désolation c’est l’excellente analyse psychologique des personnages, un art dans lequel Stephen King excelle, mais sinon je me suis traînée pour le lire.
Tak !
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 30 juillet 2010
Cette ambiance froide, mystérieuse, en début de roman, et peu à peu, le lever du voile, bien qu'on ne sache jamais vraiment de quoi il est question.
Tout se passe dans cette petite ville, mais l'ambleur est plus grande quand l'ennemi se dévoile. On voit le chaos qui s'est développé, bien qu'il ne soit pas raconté, on voit les résultats. C'est un peu comme dans un survival-horror, la ville désertique... Car les animaux de la nuit, les créatures du désert, servent le Tak ; l'esprit, le dieu, sortit du Puits des Mondes.
Bien qu'il y ait aussi un peu de Dieu là-dedans ; une lutte divine, en quelque sorte, cela ne choque pas trop, et c'est juste un élément de la fiction. Le suspense par contre est omniprésent dans la traque de Tak à la poursuite du petit groupe qui a été fait prisonnier, et qui va chercher un moyen, d'abord de fuir, puis de lutter.
Bien mais...
Critique de Alezan25 (, Inscrit le 5 avril 2009, 38 ans) - 5 avril 2009
Un roman qui fait froid dans le dos
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 11 septembre 2008
L'horreur est rentrée dans ma chambre, dans mon lit et dans ma tête.
Stephen King sait créer les frissons à ses lecteurs et on aime ça. Je m'incline, ce roman est génial, âme sensible s'abstenir.
L'auteur n'épargne pas l'enfant de l'histoire : David. Un personnage hors du commun avec un courage exceptionnel et des nerfs d'acier. Il en voudra quand même quelquefois à Dieu d'où une phrase qu'il répétera souvent :
Dieu peut être aussi cruel !
Moi je rajouterais :
Stephen King aussi !
Bof
Critique de Laurent.v (, Inscrit le 10 juin 2007, 51 ans) - 11 février 2008
À faire frissonner
Critique de Janiejones (Montmagny, Inscrite le 20 avril 2006, 39 ans) - 11 mai 2007
Sacré King
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 30 décembre 2006
L'histoire est à nouveau un des plus beaux exemples de la dichotomie habituelle de King, les forces du Mal s'opposant aux forces du Bien, avec, cette fois-ci, un Bien particulièrement redoutable, puisqu'il s'agit de Dieu en personne. Du sang, de l'horreur et des êtres plus grands qu'eux-mêmes… Une merveille.
Du fantastique à tendance mystique
Critique de Hiram33 (Bicêtre, Inscrit le 31 juillet 2006, 55 ans) - 7 août 2006
En réalité, Entragian, le flic, n'est pas fou. Il est une sorte de démon qui s'est emparé du corps d'un flic de Desolation. Il a envoûté la ville grâce à ses pouvoirs sur les hommes et les bêtes (coyotes, araignées, scorpions, busards, serpents). Le démon veut tuer, c'est son seul but mais il va trouver quelqu'un pour le contrer, David, le petit "cul-bénit" comme il l'appelle. Aux pouvoirs diaboliques d'Entragian s'oppose la foi du petit David. Foi si puissante qu'elle a réussi à guérir Brian, le meilleur ami de David, qui était végétatif après un accident de la route.
Les compagnons d'infortune de David sont tantôt ébahis, tantôt incrédules devant les prières et la force de la croyance du petit garçon. C'est surtout, Marinville, le grand écrivain qui est le plus dubitatif. Ancien alcoolique, Marinville s'est fait arrêter par le Démon sur la route 50 alors qu'il roulait sur sa Harley dans le but de parcourir les Etats-Unis et trouver l'inspiration pour un nouveau livre.
David et Marinville sont deux forts caractères qui vont s'affronter. Les autres personnages ne sont que les faire-valoir de David et Marinville. Comment David et ses compagnons sortiront des griffes du Démon ? Sortiront-ils tous indemnes de cette mésaventure ? La fin du roman est empreinte de mysticisme christique mais cela n'est pas choquant car Stephen King n'use jamais de la religion de façon incongrue. Celle-ci est vraiment un élément moteur de l'histoire. Desolation est un bon roman à lire en parallèle avec "Les régulateurs" son complément écrit par Philipp Bachman (pseudo de King).
Très bon
Critique de Yanice (, Inscrit le 11 septembre 2005, 39 ans) - 17 avril 2006
Et c'est dans cette ville que quelques personnes vont essayer de survivre. Survivre à Tak, sous beaucoup de formes différentes.
L'ambiance du Mal est présente tout au long du livre. Il n'y a pas de commentaires à faire sur le style du grand King. On a l'impression d'être nous-mêmes à Désolation, on a l'impression d'être nous aussi un des survivants.
L'idée d'y inclure un "petit prophète" est excellente.
Mais mon coup de coeur va à l'idée de mettre en scène Dieu lui-même avec l'apparence d'un jeune en homme en jean, T-shirt et paire de lunettes de soleil. Une apparence banale pour un éclat d'originalité!
Cependant, il subsiste quelques longueurs particulièrement en ce qui concerne les récits rétrospectifs sur les mines et ce qui s'y est passé.
Mon premier King
Critique de Alex_cc (, Inscrit le 10 avril 2006, 41 ans) - 10 avril 2006
Ce livre est un chef d'oeuvre tant par l'écriture que par l'histoire. Certes l'histoire d'une ville mise à sac par des monstres n'est plus toute fraiche mais l'auteur se débrouille à merveille.
un concentré de pure violence
Critique de Totto (, Inscrit le 4 janvier 2006, 43 ans) - 4 janvier 2006
Les événements s'enchainent les uns après les autres avec une violence inouïe en surprenant même un amateur de stephen king.
Le roman est criant de vérité, le personnage du policier est sadique et impitoyable à souhait; et derrière cette histoire il y a une bataille du bien contre le mal qui va s'engager tout au long de l'histoire.
un excellent stephen king à ne surtout pas rater.
Bien écrit
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 2 février 2005
"Désolation" a quelques points commun avec "Shinning"(je ne vous les révèle pas si vous avez lu, vous savez lesquels je ne veux pas révéler pour ceux qui veulent le lire), mais si j'avais une idée de Shinning avec le film de Kubrick (différent du livre certes, mais à la base l'histoire est la même), pour Désolation ce n'est pas le cas, King construit son roman pour que le lecteur ait envie de connaitre la suite car les rebondissements sont nombreux et il maintient le suspense entier jusqu'à la fin. Les personnages sont travaillés aussi (je crois que c'est une "marque de fabrique" de l'auteur) ce sont des gens normaux (une famille typique, un couple une ancienne star qui veut faire son comeback), d'ailleurs le livre débute sur une route du Nevada. Impossible de deviner ce qui va se passer... Un très bon livre
Pas mal.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 1 février 2005
Mouais
Critique de Teytey (, Inscrite le 31 décembre 2004, 39 ans) - 6 janvier 2005
D'ailleurs pour moi les S.K. écrit sous le nom de Bachmann sont ses meilleurs
une longue angoisse...
Critique de Brice.m3 (MONTPELLIER, Inscrit le 20 juin 2004, 38 ans) - 2 janvier 2005
Incontournable (mais à ne pas lire dans un camping car... on ne sait jamais)
À ne pas conseiller à tous
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 30 août 2004
...sans faire des prières.
Comme beaucoup d'adultes aussi.
Avec cette histoire-là, Stephen King pousse l'audace à faire intervenir 'Dieu' en tant que personnage dans la dernière partie. Avec des lunettes de soleil. Terrible!
Mais avant d'en arriver là, il faut d'abord surmonter l'angoisse qui attaque le lecteur dès les premières pages, je crois qu'entre la page 35 et la page 40 c'est là que tout se décide. J'en connais qui ont préféré arrêter là.
L'histoire du jeune couple amoureux qui revient de la côte ouest avec leur voiture par les interminables longues routes droites et semi désertiques est terriblement banale. Tous les habitués des longs périples routiers vont s'y reconnaître. Ajoutez à cela l'immensité et la nudité du paysage nevadais et un policier à l'allure inquiétante qui vous interroge brutalement et l'anxiété s'installe solidement. Maintenant la curiosité sera-t-elle plus forte que le malaise?
Voilà en gros le dilemme que nous pose ce type de lecture. Ceux qui aiment ce genre de défi, avec 'Désolation City' vous devriez apprécier l'expérience.
Un grand King
Critique de Fanfan1407 (reims, Inscrite le 27 août 2004, 41 ans) - 27 août 2004
Tout d'abord, King met en scène plusieurs personnages que rien n'est censé réunir, et qui pourtant, se retrouvent tous dans la même galère. Des personnages très différents, des passés différents, et même des âges différents ! Chaque chapitre nous fait passer d'un personnage à l'autre.
Tous, donc, à un moment donné, vont se retrouver victime d'Entragian, un flic pas très bien dans sa tête, sans pitié mais possédant beaucoup de haine ! Ce policier va les piéger, par un stratagème ou l'autre et leur fera supporter de terribles épreuves. Mais je ne tiens pas à vous en dire plus sur l'histoire, sinon, ça ne servirait à rien de le lire...
Ce roman tourne autour de la religion, de la mort, des émotions. Il nous fait avoir toute une panoplie de sentiments, on se sent proche des personnages, on vit avec eux, on souffre avec eux. Ils sont tellement attachants, qu'une fois le livre terminé, vous en voudrez encore.
Certains n'ont pas aimé, moi j'ai beaucoup apprécié. L'écriture de King est tellement fluide, il sait transmettre des émotions à travers un style unique... Les 600 pages de ce bouquin passent à une allure infernale, à aucun moment on ne s'ennuie, malgré quelques longues descriptions qui ont leur utilité tout de même !
Ce roman est original. Son genre fantastique ravira les adeptes. Je suis tentée de vous dire : ne vous arrêtez pas sur les critiques de ce bouquin et lisez-le pour vous en faire votre propre idée car d'une façon ou d'une autre, ça vaut le détour !
Un bon King
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 3 mars 2004
Un beau mélange de claustrophobie du désert avec un peu de mythisme ancien dans une sauce spirituelle.
À la fin on se retrouve avec un livre captivant dans un genre qui est en voie d'extinction.
1er du Locus reader's poll en 1997.
Tout simplement gé-ni-al!!!
Critique de Banzaille (Rennes, Inscrite le 14 janvier 2004, 40 ans) - 23 janvier 2004
Ce livre est,sans nul doute,parmi les meilleurs de King!Ce n'est pas l'hémoglobine qui domine(comme j'ai pu le lire dans les critiques)mais la présence du Mal:présence palpable dans Désolation la ville et dans chaque moment de l'histoire.
SK s'attache à donner une psychologie poussée des personnages principaux et orchestre avec brio un combat entre le Bien et le Mal...En cela,"Désolation" se rapproche de la série du "Fléau" avec son caractère d'affrontement biblique.
Tout simplement GENIAL,j'insiste!!!!
D'accord avec Leura
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 24 février 2001
Un hamburger
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 24 février 2001
Dans ce livre, qui se laisse néanmoins lire, l'hémoglobine coule à flots, le gore est fidèle au rendez-vous, mais le feu n'y est plus. On a l'impression que l'auteur vit un peu sur sa réputation et se répète un tantinet. L'histoire est toujours la même : une ville est assaillie par des forces maléfiques qui détruisent tout. A se demander comment il peut encore y avoir des habitants à Castle Rock ou à Bangor dans le Maine. On est loin de la relative finesse de ses premiers livres, comme Dead zone, Shining ou Carrie. Pour moi, le meilleur de ses livres parmi ceux que j'ai lus reste "Misery", qui est un huis-clos hallucinant de deux personnages.
On t'aime bien quand même, Stephen. Renouvelle-toi un peu que diable!
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