Une saison blanche et sèche de André Brink
( A Dry white season)
Catégorie(s) : Littérature => Africaine , Littérature => Anglophone
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Je continue de compléter l'oeuvre de Brink
Ben Du Toit est un Afrikaner bien tranquille — un père de famille sans histoire que rien ne distinguerait de ses quatre millions de frères et sœurs bien tranquilles, sûrs d'eux-mêmes et de leur supériorité. Jusqu'au jour où Ben veut savoir. Savoir pourquoi le jeune fils de Gordon, le jardinier noir de l’école où il enseigne, a disparu sans laisser de trace dans les locaux de la police sud-africaine. Savoir pourquoi Gordon va disparaître à son tour, qui cherchait à connaître la vérité sur la mort de son fils. Savoir ce qui se cache sous les versions officielles. Savoir, par exemple, ce qui s'est vraiment passé à Soweto. Savoir au fond ce qu'est la vie de ces seize millions de Noirs qu’il a côtoyés toute sa vie sans les voir. Mais au pays de l'apartheid, il ne fait pas bon vouloir trop en savoir. Le long de son douloureux chemin de Damas, Ben va peu à peu le découvrir. Et l'amour de Melanie, engagée dans le même combat que lui, ne le protégera pas de la machine infernale qui s'est mise en marche implacablement.
Encore un grand livre par cet écrivain en lutte contre l'apartheid.
Les éditions
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Une Saison blanche et sèche [Texte imprimé], roman André Brink traduit de l'anglais par Robert Fouques Duparc
de Brink, André Fouques-Duparc, Robert (Autre)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253029465 ; 8,20 € ; 12/05/1982 ; 404 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (5)
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Soweto !
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 14 septembre 2018
Ben Du Toit est un afrikaner paisible, professeur, mari fidèle, bon père, bon chrétien, respectueux des lois. Un citoyen parfait dans un monde parfait ou presque. Le pays est placé sur le banc des punis du monde et doit se suffire à lui-même... qu'importe la main d’œuvre n'est pas ruineuse et la nation peut s'auto-suffire. Et puis la police d'état veille, elle a la matraque vivace et la prison hospitalière et d'une discrétion absolue. Entrez-y et hop vous disparaîtrez... Houdini n'a rien inventé ! la police contrôle tout et a les pleins pouvoirs.
Mais un jour la vie réglée de Ben se déhanche : il veut comprendre pourquoi le fils du jardinier de son école (noir bien sûr) est mort en prison ? pourquoi son père, Gordon suivra-t-il le même chemin pour s'être posé publiquement ces mêmes questions. L'appareil d'état veille et Ben poursuit sa lutte sans issue.
Interdit dans son pays lors de sa parution, le titre a donné souche à un très beau film avec l'impérial Donald Sutherland qui défraya la chronique.
Brink est un auteur surprenant et signe ici un livre fort !
Solidaire et solitaire
Critique de Lectio (, Inscrit le 16 juin 2011, 75 ans) - 11 avril 2013
L’histoire d’un acteur méritant de la lutte contre l’Apartheid
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 9 novembre 2005
Didactique
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 11 octobre 2004
Et nous qu'aurions-nous fait ?....
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 août 2004
Bouleversant parce que sous couvert de roman, André Brink parvient à nous mettre en état d'enpathie totale avec Ben Du Toit, petit professeur d'histoire effacé et à la vie banale, jusqu'au jour où ses yeux se dessillent et où il affronte cahin-caha la réalité de la situation politique de son pays.
Alors on apprend énormément de choses, tout en passant par les mêmes sentiments d'impuissance que le héros.
Ce roman a reçu le prix Medicis étranger, tout est dit, expliqué et commenté dans les pré et postfaces, c'est difficile d'en parler sans réemployer les mêmes mots.
Je pense sincèrement qu'il s'agit d'une oeuvre magistrale, complexe mais limpide, intellectuelle mais terre à terre.
Il est de ces livres qui élèvent et leur auteur, et leurs lecteurs.
La dernière phrase : "Pour qu'il ne soit plus possible de dire encore une fois : Je ne savais pas."
Lisez-le !
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