Kay, médecin légiste la plus respectée de son comté se retrouve mêlée à une affaire inextricable.
L’affaire démarre chez elle, une brassée de flics envahit son espace personnel pour récolter des indices qui pourraient compléter l’enquête. Car justement, celle-ci a déjà commencé avec des meurtres abominables laissant derrière eux des cadavres que Kay a examinés. Donc, Kay était une cible éventuelle par le tueur d’autant qu’il ne s’en prenait qu’aux femmes. Que s'est-il passé alors, pour qu’une armée de policiers prenne possession de sa maison et qu’elle se retrouve avec un bras cassé ? C’est ce que Marino, son collègue flic et ami va tenter de résoudre. A partir de là, les problèmes débutent, l’incompréhension se lit sur toutes les lèvres, pourquoi un médecin légiste aux premières loges des meurtres commis aurait-elle ouvert sa porte au meurtrier ?
Sa fidèle amie, Anna, psychologue, lui apporte du réconfort et peu à peu, l’aide à y voir plus clair dans l’affaire. Pour cela, elle l’interroge sans embarras, étudiant minutieusement chaque point de la tragédie. Mais Kay devra affronter une terrible épreuve, celle de se voir accusée du meurtre de Diane Bray, chef du département de police de Richmond, commis avant son agression. Comment est-ce possible qu’on puisse l’accuser de ce meurtre ignoble ? Un objet va être le déclencheur de cette accusation. Et ce ne sera pas la seule nouvelle qu’elle apprendra, d’autres suivront toutes aussi invraisemblables. Malgré cela, elle continuera à examiner les victimes de l’assassin, ne se laissant pas décourager par les entraves sur son chemin. Kay se battra chaque jour pour connaître la vérité et prouver qu’elle est innocente pour le crime dont on l’accuse.
Le dénouement qui progresse peu à peu est excellent ainsi que les rebondissements qui ne manquent pas. J’aurais juste aimé que Patricia CORNWELL écrive un épilogue pour qu’on en sache un peu plus sur la décision de justice concernant les assassins.
Manga - - 37 ans - 16 février 2006 |