Fortune de France, tome 7 : La Volte des vertugadins
de Robert Merle

critiqué par Elko, le 18 décembre 2016
(Niort - 48 ans)


La note:  étoiles
À la cour du Vert Galant
Pierre-Emmanuel de Siorac reprend la plume de son père dans ses propres mémoires.
Il est le dernier né des Siorac, mais fils illégitime de la duchesse de Guise il a aussi du sang Bourbon qui coule dans ses veines. Cette parenté avec le roi le plonge dans la vie de cour, et surtout dans celle des intrigues matrimoniales et amoureuses.
Robert Merle est égal à lui-même, pour moi un conteur de grand talent. Cependant l'écriture et le contexte ont perdu un peu de leur sel. Le langage s'est modernisé privant le texte d'une partie de sa si particulière musicalité et la période est relativement stable même si Henri IV se prépare à reprendre les armes contre ses inlassables ennemis. La régence qui s'annonce devrait sortir les événements des salons feutrés du Louvre et donner plus d'envergure au rôle du Chevalier de Siorac. Enfin je l'espère.