Bart chez les Flamands
de Frank Andriat

critiqué par Catinus, le 27 décembre 2016
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Drôle et cocasse
Nous sommes en Belgique en 2030. Le Flamands se sont séparés de la Belgique. Politiquement, La Wallonie et Bruxelles forment la nouvelle Belgique emmenée par deux principaux partis : le Pasos ( PArti SOcialiste de Salon) dirigé par la Première (une femme donc), qui est assez tolérant et le NWA (nouvelle Wallonie) conduit par Barthélemy Lecoq (dit « Bart ») , nettement wallingant.
Or, Jules Chavée, un géologue découvre un gigantesque filon d’or du côté de La Louvière. La Wallonie roule carrosse tandis que la Flandre regrette tout doucement de s’être séparée de la Belgique. La Première fait en sorte que son concurrent Bart aille faire le tour de la Flandre et ainsi découvrir que les Flamins ne sont pas aussi détestables que l’on dit…

Souvent drôle et cocasse. Mais un peu trop gentil à mon goût.

Frank Andriat est l’auteur de nombreux romans, recueils, nouvelles et essais. Enseignant, il est originaire de Schaerbeek.

Extraits :

- (A Arlon) Pendant la remise de cadeaux au couple royal, à l’instant même où Philippe acceptait, des mains du bourgmestre, un ballotin de pralines au maitrank inventées par le chocolatier Fach au vingtième siècle, un individu présent dans l’assemblée joyeuse hurla un insultant « Vive la République ! ». Un conseiller communal NWA qui n’avait rien compris au consensus wallon et bruxellois, un provocateur imbécile. « Il est là-haut ! » - cria le bourgmestre en désignant le sommet de l’escalier. Le régicide fut rapidement ceinturé par deux malabars de la police, belges d’origine tchétchène qui savaient depuis des générations ce que se battre veut dire.

- Quand on est originaire de Liège, on n’a pas ces états d’âme ; la stabilité historique qui caractérise la principauté, les princes-évêque qui lui soutiennent le moral depuis le Moyen-Âge offrent aux Liégeois de conserver une certaine distance face aux marées du monde et d’entretenir un remarquable équilibre philosophique. Quand plus rien ne va, le Liégeois se refroidit les idées en prenant un bain dans la Meuse ou se réchauffe l’esprit en vidant une bouteille de péket.