Le maître des illusions de Donna Tartt
( The secret history)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 38 avis)
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Un chef-d'œuvre
Voilà un roman qui vaut certainement le détour...
L'auteur, qui a mis 10 ans pour écrire son livre, est une amie de Bret Easton Ellis (American Psycho), cela vous donne déjà une idée de l'ambiance du livre.
Cela dit, nous ne retrouvons pas ici l'univers noir et pervers d'Ellis, non, il s'agirait plutôt d'une sphère opaque de perversité humaine dans laquelle naviguent orgueil, passion, jalousie et. folie.
L'histoire ? De jeunes étudiants en langues anciennes aiment à faire revivre les anciens mythes païens ; ils aiment aussi se croire supérieurs, ils aiment prouver qu'ils sont au-delà des autres. Le narrateur est l'un d'eux. Arrivé par hasard dans ce groupe, il se trouve confronté à des situations qui le dépassent, mais dans lesquelles, malgré tout, il aime nager. Jusqu'au basculement !
Un chef-d’oeuvre de psychologie, d'une justesse qui n'a d'égal que la qualité de l'écriture et l'érudition de l'auteur. À lire !
Les éditions
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Le maître des illusions [Texte imprimé] Donna Tartt trad. de l'américain par Pierre Alien
de Tartt, Donna Alien, Pierre (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266061568 ; 3,83 € ; 01/01/1994 ; 706 p. ; Poche -
Le maître des illusions [Texte imprimé] Donna Tartt trad. de l'anglais (États-Unis) par Pierre Alien
de Tartt, Donna Alien, Pierre (Traducteur)
Éd. France loisirs
ISBN : 9782724276886 ; 8,47 € ; 01/01/1994 ; 706 p. ; Relié
Les livres liés
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Les critiques éclairs (37)
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Dramatique et psychologique
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 23 juin 2020
« Le maître des illusions » est un roman fleuve (plus de 700 pages) aussi dramatique que psychologique. L’intrigue est simple et digne des grandes tragédies grecques dont elle s’inspire d’ailleurs ouvertement. Ces étudiants de lettres classiques sont fascinés par les coutumes et la philosophie grecques au point de vouloir les imiter principalement dans leurs dérives. Le peu d’épaisseur du sujet est compensé par un style de narration qu’on pourrait qualifier de maximaliste (par opposition au minimalisme qui tente d’en dire un maximum avec un minimum de mots). Le style littéraire de Tartt est pointilliste, repose sur une accumulation de détails plus ou moins importants voire révélateurs. Malgré une certaine lenteur, lourdeur et une impression de pléthore descriptive, (il faut attendre 200 pages pour entrer dans le vif du sujet !) le lecteur s’attache néanmoins au destin de cette bande d’étudiants arrogants et/ou paumés sur laquelle une sorte de « fatum » s’acharne. Ouvrage qui fait réfléchir sur l’illusion de la complicité, le poids de la culpabilité et la réalité d’une sorte de justice immanente. Il y a quelque chose de Dostoïevski chez Tartt.
Une certaine désillusion …
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 18 juillet 2017
De nombreux événements ponctuent ce roman dont on parcourt sans le moindre ennui les 790 pages qui le constituent. Il met en scène un petit groupe de 5 à 6 étudiants inséparables, épris de grec ancien, mais également de saouleries grandioses et régulières.
Arrivant de sa Californie lointaine, le narrateur issu d’une famille modeste, parvient à intégrer sans peine ce groupe de jeunes bourgeois friqués, lesquels ne dédaignent pas de consommer, outre l’alcool, la multitude de substances illicites qui circulent intra-muros avec une surprenante facilité.
Même si l’ouvrage se lit avec un intérêt rarement démenti, j’ai vainement cherché une quelconque adéquation entre le titre (ou la quatrième de couverture) et le sujet lui-même. Quant à la conclusion, elle ne m’a pas semblé à la hauteur des attentes que le déroulement du roman pouvait laisser pressentir.
D’où ma désillusion, malgré une intéressante observation sociologique qui fait la trame de cet opus.
Ils étaient six !
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 8 mai 2015
Etudiants d'une petite université, dans la section du grec ancien, classe sous la direction de Julian, qui n'est composé que de six élèves.
Julian dira : "Soyez tous prêts à quitter le monde phénoménal pour entrer dans le sublime". Julian était un conteur magique qui tenait son auditoire.
Question de monde phénoménal, le groupe erre dans un crépuscule perpétuel. L'univers de Kerouac, l'alcool, les substances qui donnent une vie ouatée.
Mais, "dure est la beauté"... tout a un prix et les aubes sont navrantes.
Un roman difficile !
Coup de coeur
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 16 avril 2015
Un vrai coup de cœur.
très bon livre
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 53 ans) - 27 février 2014
- Le livre est long et plutôt lent, ça n’est pas très animé
- Mais l’histoire qu’il raconte est prenante et intéressante
- Il m’a donné toujours envie de le lire, de le continuer jusqu’à la fin
- Et à la fin, après l’avoir terminé, j’en étais content, bien sûr
- Mais en même temps, il m’a donné du regret, le fait de l’avoir terminé
- Car l’histoire racontée est longue avec peu d’action
- Et il n’y a pas beaucoup de suspense, pour un thriller, c’est vrai
- Mais je pense que le propos de l’auteur n’était pas là, selon moi
- Ce qui l’a intéressée (et m’a intéressé, moi), c’est de décrire ce qui se passe pour des personnages placés dans une situation extrême et voir comment ils évoluent avant et après
- C’est donc une analyse psychologique
- c’est l’histoire secrète racontée du point de vue d’un des protagonistes impliqués dans cette situation extrême
- Ce point de vue, qui embrasse le sien et celui des autres, surtout de ses camarades, montre toute la densité des émotions et des réflexions que le fait de vivre cette situation extrême induit
- C’est aussi une recherche du narrateur pour la vérité des faits et des relations qu’il tient avec ses autres camarades du cours de grec et entre eux
- Il n’y a donc pas de dénouement surprise, ni de mystère inattendu dévoilé à la fin
- D’ailleurs, la mort de Bunny est annoncée dès l’introduction du roman, ce qui n’est donc pas un hasard, et résulte d’un choix délibéré de ne pas faire un roman à suspense
- C’est en cela que le titre français « Le maître des illusions » est trompeur car il induit l’idée de conspiration, de manipulation, de ficelles tirés dans l’ombre, etc…
- Le titre américain « The secret history » est plus juste et colle mieux à la teneur de l’histoire
- Le point fort du livre est donc les jeunes étudiants du cours de grec et leur réaction et évolution psychologique et émotionnelle face à une situation peu banale, un meurtre puis un second
- Les « longueurs » du livre participent en fait à la construction et à la connaissance des personnages, permettant au lecteur de plus en plus les apprécier et les aimer, malgré les crimes qu’ils ont commis
- Quant à « l’érudition » dont sont censés faire preuve les étudiants, érudits ils le sont sûrement, mais l’auteure a fait le choix de ne pas les faire montre de toute l’étendue de leur science supposée du grec ancien
- Ce qui fait que le niveau qui en a été démontré, par ci et par là, laisse deviner que l’auteure en connaît un bout elle-même mais a estimé que trop de connaissances du monde antique grec qui auraient parsemé le livre auraient nui à l’histoire, et ce serait prendre le risque d’une certaine pédanterie, qui n’est pas le propos principal de l’intrigue
- Donc question érudition, certains peuvent peut-être le regretter, mais elle reste plutôt faible et, ce, d’un choix délibéré
- Ce qui m’a le plus intrigué, et m’a semblé artificiel, c’est que les jeunes semblent passer tout leur temps en beuveries, ivresses, drogues de toutes sortes
- On se demande dans ces conditions comment ils arrivent à poursuivre leurs études de façon sérieuse, surtout pour une matière comme le grec ancien (auquel je ne connais rien moi-même, il est vrai)
- À part cela, le livre sait installer une ambiance particulière, propre à l’histoire qu’il raconte
- Les phénomènes de la nature y ont bonne place, le vent, la pluie, la neige, le brouillard, le soleil, les arbres et les feuilles des arbres, le froid, le chaud
- Avec un zeste de surnaturel, vers la fin, avec le fantôme d’Henri qui apparait à Richard, à Francis, et le rêve que fait Richard, tout à la fin, une scène fantastique
- En gros, un gros bouquin, qui m’a beaucoup plu et que j’ai beaucoup aimé, mais aussi par certains côtés, en deçà de ce je ne sais quoi auquel j’aurais pu m’attendre
- Mais les attentes sont trompeuses, et peuvent dénaturer la perception objective de ce que le livre avait pour objectif de montrer
- Je ne le classerai donc pas parmi les chefs d’œuvres, et ne l’emporterai pas sur une île déserte
- Mais il est indéniable que « Le maître des illusions » mériterait d’être relu (ce que je ne ferai pas, ayant bien trop d’autres romans intéressants à lire !)
- Il aura quand même été pour moi un très bon moment de lecture
- Rien que le fait de m’être attaché à ses personnages, et qu’après avoir lu la dernière page, sentir une certaine tristesse à l’idée de ne plus les voir, qu’ils ne m’accompagneront plus dans mes journées, reste la marque, pour moi, d’un roman qui compte et a compté
- Je dis bravo à Donna Tartt d’avoir pu élaborer une telle somme, avec finesse, prose, patience, et d’y avoir donné un tel intérêt pour un lecteur comme moi.
"Devoir, piété, loyauté, sacrifice."
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 15 avril 2012
Partant de jeunes marginaux adeptes de philosophie païenne et dont une bacchanale va virer au drame, Donna Tartt nous plonge dans les tréfonds les plus glacials de la psychologie humaine (violence, trahison, manipulation). De l'orgueil d'une bande de gamins se croyant supérieurs pour avoir lu une poignée de classiques aux scènes de beuveries, la drogue et le sexe typique de la vie de campus, elle a aussi le talent culotté de teinter son histoire d'humour grinçant, se moquant au passage du monde estudiantin.
"Le Maitre des Illusions", tragi-comédie où Euripide croise une jeunesse fumeuse de beu est en effet tout à la fois violent, pathétique et drôle.
L'ambiance, l'érudition, la froideur du style, le suspense et jusqu'à la fin, surprenante et renversante : ce livre se lit d'une traite. Un régal.
Illusions perdues !
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 2 décembre 2011
On attend en vain, un rebondissement qui relancerait l’intrigue mais qui n’arrive malheureusement jamais.
Au final je me suis prodigieusement ennuyée… et j’y ai laissé beaucoup d’illusions …
Une atmosphère saisissante
Critique de Mouderare (, Inscrit le 4 août 2011, 40 ans) - 14 septembre 2011
Le rythme est lent mais paradoxalement on est happé par cette intrigue mêlant meurtre, trahison, alcool, érudition...
Le livre souffre cependant d'arythmie, il y a des passages où l'envie de tourner la page pour connaitre la suite est omniprésente, à d'autres moments on s'ennuie de la même manière que le narrateur.
Un avis global très positif.
Il manque un truc
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 6 décembre 2010
C'est vraiment frustrant, je pense qu'il ne manque pas grand chose mais ce petit rien fait toute la différence!
Lent dans sa deuxième partie
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 8 juin 2010
Mais à la moitié du roman, après « l’acte », tout va petit à petit se désintégrer, entre culpabilité, évolution, spiritisme et vraies/fausses amitiés. Et çà se ressent également dans l’écriture qui perd de son emprise sur le lecteur et de son liant.
Donc roman assez intéressant, surtout pour sa première moitié, que, malgré sa suite moins fine, l’on ne souhaite absolument pas lâcher avant la fin, pour enfin tout saisir.
Un bon souvenir!
Critique de Valeriem (, Inscrite le 21 mars 2010, 49 ans) - 23 mars 2010
Ambiance,suspense...
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 21 mars 2010
Je cherche toujours un intérêt pour ce livre !
Critique de Bobo (, Inscrit le 10 décembre 2009, 65 ans) - 10 décembre 2009
Ouf j'ai bientôt terminé sa lecture. C'est vrai que je n'aime pas abandonner un livre mais dans ce cas je me suis bien forcé pour le continuer.
Je ne comprends toujours pas l'intérêt pour l'histoire.
une bande de jeunes étudiants aimant le grec ancien du coup ils assassinent un paysan ! Ha bon, pourquoi ?
Ils pratiquent des rites sataniques, ha bon où ça ?
Tout est prévisible et puis cela n'avance pas et 700 pages c'est lonnnnnnnnnnnnng.
Ha si j'ai appris quelque chose, que les étudiants en Grec Ancien étaient alcooliques.
Une bonne idée un peu gâchée
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 8 mai 2009
Dommage, il y avait vraiment de quoi faire quelque chose de très bon.
En VO
Critique de Lafab (, Inscrite le 5 mai 2009, 58 ans) - 7 mai 2009
L'ivresse de la vanité.
Critique de ANGELINA (, Inscrite le 24 mars 2009, 55 ans) - 6 avril 2009
Un roman qui m'a marquée
Critique de Aria (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans) - 17 mars 2009
Je me souviens d'avoir été scotchée pendant trois jours par cette lecture, d'avoir tremblé, d'avoir eu des sueurs froides...
La lenteur participe justement de l'ambiance lourde, parfois glaçante du roman.
J'ai également été séduite par la description du milieu étudiant de cette université : les riches mélangés avec les pauvres, choc de société, choc de pensées.
Vraiment je suis d'accord avec Pendragon pour dire que c'est un chef-d'oeuvre.
Lent, mais lent....
Critique de Badzu (versailles, Inscrite le 6 novembre 2005, 49 ans) - 17 mars 2009
pas haletant, plutôt ennuyeux, sans profondeur
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 26 juillet 2008
Le livre démarre vraiment bien, on est mis dans l'ambiance: qui sont ces jeunes étudiants érudits, tous ou presque très riches? que cherchent-ils? qu'ont-ils de si mystérieux? Pourquoi y-a-t-il eu un drame, celui de Bunny?
Et puis au fil des pages, on trouve des jeunes gens plutôt dépravés, qui de soûlerie en soûlerie, de rencontre en rencontre, dévoilent leur tendance au satanisme.
Mais quel satanisme? En fait, on en saura très peu. L'auteur n'effleure qu'à peine le sujet. Pourquoi avoir tué cet homme? Ce n'est pas très clair.
Je n'ai pas aimé les personnages, j'ai eu l'impression de ne les connaître que par leur penchant pour la bouteille. Quant aux pratiques sexuelles d'un des jumeaux, cela m'a semblé si peu intéressant que j'ai dû survoler le sujet.
A la fin du livre, j'étais comme ses personnages, ennuyée !
Si Donna Tartt a mis 10 ans à écrire ce livre, je pense qu'elle ne s'est pas beaucoup documentée.
Ne vous fiez pas au titre français
Critique de PetitsYeux (, Inscrit le 10 mars 2005, 45 ans) - 17 décembre 2006
L'intrigue et l'aspect mystérieux de certain personnages aident à rentrer dans le livre et à éveiller la curiosité, mais une fois le bouquin terminé, il reste un drôle d'arrière goût qui a un peu l'odeur de la déception, dû à des longueurs.
La faute aussi (surtout?) à ce titre français.
Non pas qu'il n'ait rien à voir avec l'histoire, mais ce à quoi il fait référence ne constitue pas à mon sens l'élément le plus passionnant et important de l'histoire - on pourrait même s'en passer - (c'est quand j'ai compris ce que "le maître des illusions" signifiait que j'ai été déçu ; moi qui avait mis tant d'espoir dans ce titre, le voile du mystère s'est levé sur... rien. C'est le titre qui est une illusion par rapport à ce qu'il y a dans le livre).
Alors fiez-vous au titre original, "The Secret History" , qui colle pile avec l'histoire et qui, par sa simplicité implacable, nous pousse à nous demander qu'y a-t-il de secret et si le secret sera dévoilé ou non...
En plus de ce titre-version-française bidon, qui n'est pas à la mesure de l'intrigue, la traduction française est parfois bizarre.
Pour faire simple, c'est un bon livre, vraiment, et Donna Tartt est douée. C'est plus l'atmosphère que le suspense (j'suis pas sûr qu'il y en ait) que l'auteur choisit pour nous tenir en haleine. Ce n'est pas un mauvaise idée de le lire.
L'histoire, on aime ou on n'aime pas... Elle décrit l'arrivée d'un jeune boursier à l'université qui s’intègre peu à peu à un petit groupe d’étudiants de la grande bourgeoisie. Il découvre un monde de luxe, d’arrogance intellectuelle et de sophistication, en même temps que l’alcool, la drogue et d’étranges pratiques sataniques.
lent et décevant
Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 2 décembre 2006
Passionnant
Critique de Mullog (, Inscrit le 3 octobre 2005, 44 ans) - 3 octobre 2005
Je recommande ce livre vivement à tous! Et pour ceux qui l'ont lu et aimé je vous conseille dans la même vaine "cinématographique" , mais plus road-movie, "Le livre des Crânes" de Robert Silverberg.
lent
Critique de Tabularasa (, Inscrit le 11 mai 2005, 53 ans) - 5 septembre 2005
Bon ben moi j'ai vraiment pas aimé :(
Critique de Flyingcow (Paris, Inscrite le 11 février 2005, 50 ans) - 23 avril 2005
Le suspens ? Aucun. En général quand dès la 3 ème page on annonce un meurtre et presque les auteurs, il faut avoir une histoire solide à offrir derrière. Il n’en est rien. Des centaines de pages qui décrivent la vie d’étudiants d’une université américaine : cours, drogue, alcool, fête, un peu de sexe (mais pas trop). Des étudiants de la grande bourgeoisie : mwai.
J’avoue même que j’ai sauté 100 pages vers les 3/4 du bouquin tellement j’en avais marre. Bref, le maitre des illusions ça doit être l’auteur, qui a réussi à me faire croire que son roman était vraiment intéressant
Bon j'étais peut-être pas vraiment disposée ce jour là à lire ce livre là. Peut-être aussi que j'ai besoin de m'attacher aux personnages des livres, mais là rien.
Et ça me rend triste parce que je ne vois que des louanges à propos de ce livre, p'tet que je suis passée à côté...
captivant
Critique de Angelnix (, Inscrite le 2 mars 2005, 53 ans) - 13 avril 2005
Très bon
Critique de Sallygap (, Inscrite le 18 mai 2004, 47 ans) - 12 avril 2005
Donna Tartt mélange habilement suspense, personnages fouillés, érudition et descriptions réussies. Elle rend une atmosphère particulière, liée aux lieux et à ses protagonistes si particuliers, ce petit groupe isolé, soudé et qui se déchire en même temps, leurs études « décalées », l’attachement au professeur. L’ambiance est réussie sur tous les points, l’histoire est prenante ; je n’irai pas jusqu’au chef d’œuvre, mais un très bon bouquin à mon avis!!
j'en reprendrais volontier
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 25 octobre 2004
Captivant
Critique de Scarlet (, Inscrite le 23 août 2004, 42 ans) - 23 août 2004
C'est vrai que quelquefois, il y a des parties un peu moins nécessaires (description des soûleries) mais quelque part cela démontre l'instabilité de tous et de leur échappatoire à la rancune.
Un roman comme j'ai rarement eu la chance d'en lire.
Félicitations à Donna Tartt!
Déçu
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 5 juillet 2004
L'histoire est bien et les personnages sont assez fouillés mais c'est quand même long et plutôt prévisible.
Un livre en dessous de sa réputation pour moi
Atmosphère, atmosphère...
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 24 juin 2004
Tous les personnages sont attachants, on assiste impuissants au bourbier dans lequel ils s'enfoncent et on aimerait pouvoir leur faire prendre un peu de recul...
Un sacré tour de force, de réussir ainsi à augmenter l'envie de lire la suite à chaque page... Et pourtant l'ambiance globale n'est guère plaisante, à la base.
C'est toute une atmosphère qui est créée.
Désolée…
Critique de Moua (, Inscrite le 6 mai 2004, 47 ans) - 7 mai 2004
Une histoire d'ambiance
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 3 mai 2004
Il s'agit en effet d'un bon roman, mais le style d'écriture de Donna Tartt est à la fois sa plus grande force et son plus grand défaut. Car si il est vrai que cette plume lyrique et généreuse crée un effet hypnotisant parfaitement juste pour le ton du récit, il n'en demeure pas moins que ce souci du détail est très lassant à la longue.
Il m'importait peu d'être au courant de chacun des moments de la journée du héros et de ses compères.
Cet univers décadent aurait pu être dépeint de manière encore plus efficace selon moi et avec plus de surprises.
Obsessionnel !
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 5 novembre 2003
Dès les premières pages le climat est planté et il est malsain : atmosphère glauque, genre Blairwitch project. Cette sombre histoire se déroule dans une petite ville universitaire de Nouvelle-Angleterre dont l'ambiance et la beauté du décor naturel sont admirablement rendus. Les descriptions de la nature selon les saisons sont un plaisir, surtout que la narrateur qui est californien nous fait partager son enthousiasme pour ces paysages nouveaux pour lui.
Au début on est littéralement scotché au roman, car on soupçonne quelque chose sans savoir quoi et c'est très prenant. Le premier tiers du livre excellent. Je dois pourtant avouer que le rythme flanche un peu dans le second tiers. Les étudiants boivent de l'alcool, fument, se droguent, sont saouls en permanence et c'est un peu lassant. Heureusement sur la fin l'auteure retrouve le niveau du début et on est à nouveau pris par le récit.
Au total une lecture fort divertissante. Je suis un peu moins élogieux que les autres, il faut dire aussi que je ne suis pas un adapte de ce genre de livres (qui me stressent trop).
L'expérience interdite
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 31 mai 2003
les cinq étudiants organisant en effet des bacchanales pour éprouver la perte totale de soi et jouant avec l'idée de mort; et un peu de "Petits meurtres entre amis". Mais le mieux c'est qu'on se prend à croire que l'on fait partie de leur bande, que l'on est dans la confidence de tous leurs plans les plus glauques et les plus démoniaques. Il se dégage une certaine perversité de ce roman mais dans le bon sens du terme. C'est le roman du péché impuni et de l'innocence perdue. Magistral en tous les cas!!!
Brrrr...
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 4 mai 2003
700 pages qui s’avalent comme 300 tant l'auteur excelle dans l'art du suspense psychologique.
A lire absolument si vous aimez côtoyer longuement les personnages qui, de fictifs, en deviennent étrangement familiers, comme si on pouvait les croiser demain.
Les croiser demain ?
Brrr, de quoi donner des frissons dans le dos car, aux côtés du narrateur qui est plutôt sympathique, il y a de ces caractères noirs et manipulateurs.
Il n’empêche, tous, absolument tous sont attachants.
Un suspense magistral
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 1 juillet 2002
Epoustouflant!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 14 mars 2001
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Et s'il y avait quand même, quelque part, un apprentissage ? | 42 | Pendragon | 14 mai 2009 @ 14:35 |