Le bal des ardentes de Ghislain Gilberti

Le bal des ardentes de Ghislain Gilberti

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Ayor, le 19 janvier 2017 (Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 719ème position).
Visites : 2 868 

Un bon page turner

Ce roman de Ghislain Gilberti, prenant et dynamique, propose de suivre l’équipe du SDAT (Sous-Direction de l’Anti-Terrorisme) du commissaire Ange-Marie Barthélemy, personnage charismatique déjà utilisé dans « Le festin du Serpent ».

Dans cette histoire, l’auteur nous présente un terroriste free lance agissant comme un tueur en série, spécialiste en matière d’explosifs et maîtrisant son art avec une précision et une efficacité redoutables. L’équipe de Barthélemy se rend donc à Marseille où se déroule la majeure partie de l’œuvre, et subit les pressions, entre autres, d’une hiérarchie soucieuse de contenter l’opinion publique et d’assurer des jours plus sereins parmi les hautes sphères de l’état.

Le scénario, original et agrémenté de belles scènes d’action, propose un final « explosif », quoique peu crédible tout de même ; mais qu’à cela ne tienne, le livre reste très agréable et il ne faut guère de temps pour le lire.

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Les éditions

  • Le bal des ardentes [Texte imprimé] Ghislain Gilberti
    de Gilberti, Ghislain
    Pocket / Presses pocket (Paris)
    ISBN : 9782266267229 ; EUR 7,80 ; 13/07/2016 ; 512 p. ; Poche
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L'apocalypse

8 étoiles

Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 10 septembre 2020

D'un côté, c'est ultra-documenté. L'auteur décrit avec précision et minutie les bombes, leur conception, leur mode opératoire. Les armes aussi. Je crois qu'il a fait l'armée alors il se fait plaisir en détaillant les différents flingues et leur puissance de feu. Et enfin, les drogues. Soit il a dû faire énormément de recherches en amont soit il a utilisé son histoire personnelle. Les petits juges de province incompétents, les flics flirtant avec la ligne jaune, les histoires de gangs pourrissant Marseille. Ça transpire l'authenticité.

Après, je ne peux m'empêcher de penser que Ghislain Gilberti a forcé la dose à la fin avec l'attaque de la Tour Rouge. Cette cité, c'est un peu Dalton City. Un repaire de criminels de guerre africains et de terroristes. L'assaut final mené par les forces de police est particulièrement impressionnant. On se croirait dans une zone de guerre.

Mais avant ça, c'est une longue traque conduite par Ange-Marie Barthélémy surnommé l'Archange. Celle d'un terroriste fantôme redoutable. Ce qui va le conduire à mettre la pagaille au sein de la pègre marseillaise. Les chapitres sont courts, le rythme est rapide, leurs méthodes à ses flics parfois discutables rappellent la série Braquo de Marchal. Des humains avant tout plongés dans un milieu peuplé de psychopathes se baladant la kalachnikov à la main en pleine journée. Ironiquement, c'est ce qu'on a pu constater à Grenoble au mois d'août, tiens. Donc, peut-être que ce n'est pas si exagéré que ça et que dans dix ou vingt ans c'est ce qui nous attend.

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