Sa Majesté des Mouches de William Golding
( Lord of the Flies)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Ile paradisiaque et régression sociale, la nuit affronte le jour
Quelque part dans l’immensité de l’océan, un avion transportant de jeunes écoliers anglais s’écrase, par chance à quelque lieues d’un paradis tropical, absolument désert… Passés les premiers pleurs et leurs rêves d’une Ile Au Trésor proche des descriptions envoûtantes de Stevenson, les enfants vont vite comprendre qu’ils sont bien trop peu nombreux et trop faibles physiquement pour bâtir un semblant de village, ils devront donc se focaliser uniquement sur un objectif prioritaire qu’ils ont hélas du mal à clairement définir. Deux clans vont alors se former : ceux des optimistes qui, emmenés par Ralph, veulent mobiliser les efforts de tous pour entretenir un feu visible par les bateaux pouvant éventuellement passer au large, et ceux des résignés qui à l’instar de leur meneur Jack désirent tuer les animaux de la forêt dans le but (dans un premier temps) de les manger. Si tous les enfants sans exception s’avèrent traumatisés par un monstre imaginaire et rongés par la faim, seul le groupe des chasseurs va progressivement retrouver des instincts particulièrement primitifs que notre monde civilisé pensait à tort avoir oublié depuis la nuit des temps : violence verbale et menaces, puis meurtre rituel et enfin chasse à l’Homme sur une île coupée de toute présence salvatrice, le tout sur un fond de luttes tribales et de quête de suprématie. Alors oui, on pourrait regretter la fin un peu simpliste accordée par l’auteur ainsi qu’un léger manque d’originalité. Certains ont même été jusqu’à voir dans ce livre une critique conservatrice de la génération hippie naissante des années 50, mais William Golding s’est constamment défendu en affirmant ne pas vouloir stigmatiser la jeunesse de l’époque, pourtant redoutée pour son aveuglement et des aspirations révolutionnaires en faveur d’une suppression de toutes les lois et les règles existantes dans nos sociétés modernes. Un livre à recommander chaudement aux utopistes qui persistent à croire que le fossé est large entre anarchie et totalitarisme, mais aussi à tous ceux intéressés par le développement des civilisations les plus rudimentaires …
Les éditions
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Sa Majesté des Mouches [Texte imprimé] William Golding traduit de l'anglais par Lola Tranec
de Golding, William Tranec-Dubled, Lola (Autre)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070374809 ; 7,99 € ; 14/06/1983 ; 245 p. ; Poche -
Sa majesté des Mouches [Texte imprimé] William Golding traduction par Lola Tranec dossier par Nicolas Saulais,...
de Golding, William Saulais, Nicolas (Editeur scientifique) Tranec-Dubled, Lola (Traducteur)
Belin / Classico collège
ISBN : 9782701148724 ; 6,50 € ; 19/08/2008 ; 334 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (32)
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Pas ennuyeux mais presque
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 5 novembre 2019
L’idée de départ est bonne mais elle est basiquement mal exploitée par Golding dans un style plat, peu attrayant. Bref, une lecture de ce roman - dont on a beaucoup parlé portant – pas vraiment ennuyeuse mais presque …
Une utopie qui tourne mal
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 5 mars 2017
Survie sur une île
Critique de Alceste2 (, Inscrit le 26 février 2016, 26 ans) - 26 février 2016
Un livre à lire pour les amoureux d'aventures !
Pauvres enfants...
Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 6 mars 2014
« Sa majesté des mouches », mon premier roman de Golding, évidemment, devrais-je dire tant le sujet est accrocheur. Imaginez donc : un avion s’écrase sur une île déserte alors qu’il transporte en Australie des garçons issus de la classe privilégiée anglaise. Ils seront tous rescapés, quand l’équipage et les adultes accompagnants mourront tous…
Une société s’organise autour des valeurs qui leur ont été inculquées avant le crash : un régime « démocratique » dont Ralph est immédiatement reconnu comme le chef et qui se fera aider par Porcinet, le plus intelligent de la bande, mais aussi le plus moqué du fait de son obésité et sa myopie. De son asthme, aussi...
Tout semble fonctionner pour le mieux, avec le secret espoir de voir un bateau stopper pour les secourir. Ils décident d’entretenir jour et nuit un grand feu, visible du large. C’est compter sans l’ambition démesurée de Jack Merridew, autoritaire et agressif, de s’emparer du pouvoir… C’est le conflit, il y aura des morts dans cette société qui peu à peu retourne à une organisation primitive, quasi sauvage… le totem de Jack Merridew n’est-il pas une tête de cochon sauvage au bout d’une pique ? Sa Majesté des mouches, comme il l’appelle…
Un livre, paru en 1954 et qui est souvent rangé au rayon de la littérature jeunesse. Il n’en est rien : c’est un livre dur et perturbant pour qui le lirait au premier degré, n’entrant que dans la forme…
Un livre néanmoins à lire dans le sens où William Golding nous met en garde contre la pensée qui consiste à prétendre que ce qui est acquis en matière d’organisation humaine l’est pour toujours. Alors qu’ici on voit bien que le retour à la barbarie n’est pas à exclure, quand les circonstances s’y prêtent… et ce, malgré une excellente éducation comme c’est le cas de ces collégiens anglais, so british, au départ…
Retour à l'aube de l'humanité
Critique de Momoshaouse (, Inscrit le 15 avril 2011, 40 ans) - 21 août 2013
la loi du plus fort
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 1 mars 2012
C'est le thème de ce livre allégorique très riche de sens.
Un livre qui dérange...
Critique de Peguy (Bruxelles, Inscrite le 10 novembre 2011, 27 ans) - 8 janvier 2012
Car ce livre n'est rien d'autre que le constat de la vraie vie. Remettons-nous un peu dans le contexte, l'après-guerre, les hommes et les femmes détruits, dévastés, saccagés, perturbés, ils viennent de "découvrir" ou "redécouvrir" les horreurs de la guerre, qui sont avant tout les horreurs de l'homme.
A vrai dire, malgré le Prix Nobel, jamais je n'aurais lu le livre de mon plein gré, c'est une lecture scolaire. Donc, peut-être que cette contrainte influencerait mon jugement.
C'est un roman construit sur des oppositions. Tout d'abord dans le titre « Sa Majesté des Mouches » évoque à la fois la noblesse, la possession d'un royaume et de par les mouches, une connotation plus négative, le dégoût, la saleté, la mort (référence à Belzébuth dans la Bible). Puis, pour moi, rien que le titre n'inspirait pas à la lecture. J'ai commencé le livre sans grand enthousiasme (pourtant j'en suis sortie transformée), puis, je ne voyais pas le rapport avec le titre. C'est seulement vers les trois quarts que l'on découvre la signification du titre, alors, ça peut sembler long, patience.
Puis l'opposition entre la situation et le décor, entre la barbarie, la cruauté, le comportement sauvage et primitif des enfants et l'île paradisiaque, pleine de ressources, accueillante (qui, plus tard, va se transformer en enfer, une île en feu).
L'opposition entre le groupe de Jack et de Ralph est aussi à noter, qui l'opposition entre la civilisation et la barbarie.
Bon voila, dans ce roman, W. Golding nous livre un message bien noir qui est accentué à la fin (pas une once d'espoir). En effet, lorsque les marins retrouvent les gamins abandonnés sur leur île, ils vont quitter un enfer pour un autre, la guerre.
Je trouve que l'intrigue, l'aventure, l'histoire avance péniblement surtout au début, ce sont des enfants rescapés d'un crash, on décrit leur vie, pour moi rien d'intéressant ni de particulier. Au contraire, l'action, toute l'action se précipite à la fin. Les chefs de deux clans s'opposent, la tension monte, les événements s'enchainent.
Bon, j'ai pas trop accroché au style, un peu lourd et indigeste, surtout cela ne concorde pas trop avec le parler des enfants ; des descriptions d'adultes, de connaisseur qui côtoient les dialogues de gamins, cherchez l'erreur.
En somme, un roman qui ne m'a pas vraiment procuré un grand plaisir de lecture mais qui m'a surtout ouvert les yeux et qui nous (la nature humaine) remet en cause.
W.Golding a très bien réussi son oeuvre, masquer un « message » psychologique derrière cette aventure. Je reconnais et respecte le travail de l'auteur mais malheureusement j'ai apprécié sans plus, le livre ne m'"emporte" pas. Je ne saurai donc l'apprécier à sa juste valeur (je me mets quand même trois étoiles et demi pour la recherche d'idées dans le livre, eh oui, c'était une première pour l'époque).
Un autre point, j'ai découvert un peu la vie des enfants à l'époque de l'auteur (quelque allusions dans les dialogues).
En somme, je conseille « Sa Majesté des Mouches », un opus à lire pour sa culture, très intéressant du point de vue historique, psychologique mais à mon goût peu « divertissant ».
Comme quoi les hommes ont toujours besoin de se placer sous une entité supérieure, les dieux, les idoles,... Et puis les rites, la chanson guerrière, « leurs visages peinturlurés » qui leur permet de ne pas éprouver de honte à leurs actes, de se cacher de son humanité.
J'ai été toute chamboulée par les morts de deux enfants (celui avec les lunettes et le renfermé taciturne), des gamins laissés à eux-même qui s'entre-tuent, qui arrivent à se confronter, se séparent en deux clans distincts militant pour des idées, des organisations différents. Je me disais que non, c'était impossible de tuer un camarade sans éprouver le moindre remords, honte.
Bref un livre truffé de symboles à condition de le lire au second degré.
Notre humanité est -elle un émail fragile ?
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 28 octobre 2011
Au point de n'avoir pas pu le relire, mais d'en avoir "imposé" -si tant est que cela est possible - à mes deux enfants qui en sont sortis profondément marqués !
Pendant combien de temps sommes-nous capables de garder nos valeurs ? Enfants ou adultes : sans doute, l'adulte peut-il durer un peu plus longtemps ....
Mais quelle cruauté quand la loi du plus fort arrive à s'imposer !
Pourquoi la religiosité doit-elle conditionner l'être humain ? Une société sans règles, sans contrôle est-elle non viable ? Est ce la mort de la notion d'anarchie ?
L'enfant est cruel naturellement, l'adulte est bardé de conventions (je n'aime pas JJ Rousseau).
Plusieurs critiques font état d'un côté d'écriture vieillot : je ne sais pas....
Mais je recommande la lecture de livre et peut être vais-je réussir à le relire: c'est débile quand je pense à toutes les horreurs que j'ai lues depuis, est-ce parce que ce sont des enfants les protagonistes ?
Un livre dérangeant : heureusement, ça existe !
Universel, mais plutôt vieillot
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 19 octobre 2011
Mon avis : Une allégorie sur le comportement de l'homme en l'absence de règles et de lois. Bien que le thème soit assez universel pour traverser les âges, l'écriture n'en donne malheureusement pas l'impression. Elle sonne un peu vieillotte, parfois un peu mélangeante. Outre cela, l'histoire prend un certain temps à décoller et lorsque le changement chez les garçons se présente, il semble brusque, moins crédible. De plus, beaucoup de temps passe sur la description de l'île ; descriptions redondantes qui n'apportent pas grand chose au texte.
Outre cela, j'ai bien aimé l'utilisation de la peinture pour masquer le visage des enfants sauvages. Ce masque qu'ils posent sur leur visage, chassant leur humanité, leurs petits rites et normes de société anglaise. Et peu à peu, les tenants d'une image démocratique tombent vers la sauvagerie et la cruauté, sans se soucier du reste.
Comme d'autres lecteurs avant moi, une portion de mon agacement vient de l'âge du texte. Depuis cette époque, bon nombre d'histoires à saveur similaire sont apparues, plus réussies, plus intéressantes. Ça n'enlève rien à l'impact qu'a dû avoir ce texte à l'époque, mais en ce qui concerne mon intérêt de lecture, malheureusement si.
Sa Majesté des Mouches
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 8 août 2011
Déçu
Critique de Mleveteau (, Inscrit le 20 juin 2010, 35 ans) - 16 mars 2011
Quand la guerre des boutons vire à la guerre du feu…
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 13 mai 2010
Ce roman est aussi un ÉLOGE DE LA TRANSMISSION qui doit nous préserver de la barbarie, jamais bien loin malgré notre prétention à nous dire « civilisés ». Il ne suffit pas d’être né dans un monde dit civilisé (en l’occurrence ici, l’Angleterre) si l’on n’en a pas reçu les enseignements, car les « gènes de la civilisation » n’existent pas dans l'ADN humain…
Ce sont en permanence deux visions du monde qui s’affrontent :
- d’un côté, la civilisation et la raison, représentée par Ralph et Porcinet, qui s’efforcent tant bien que mal d'instaurer un semblant de démocratie à l’aide de la conque, ce beau coquillage fragile, et de maintenir le feu pour alerter les bateaux de passage.
- de l’autre, la barbarie et l’instinct, représentée par Jack, qui veut juste être le chef, « s’amuser » et chasser « à la sauvage » en oubliant le monde des adultes, et le crâne de cochon sauvage, double inversé morbide et ricanant de la conque.
C’est autant passionnant qu’effrayant, et on se laisse complètement envoûter par ce conte noir sous le soleil, glissant lentement et inéluctablement vers la folie sanguinolente… Mon seul bémol concernerait les descriptions parfois trop longues, mais qui ne gâchent en rien l’impression laissée par cette œuvre puissante dans la lignée de « Au cœur des ténèbres » de Conrad. Bref, un livre culte qui vous marquera à jamais et qui d’ailleurs mériterait d’être enseigné dans les collèges !
Le bien et le mal en nous
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 26 avril 2010
Je crois que l’histoire aurait pu fonctionner pareillement avec des adultes, seulement qu’avec des enfants, c’est plus fort. On connaît tous la légendaire innocence et cruauté des enfants ! C’est un livre avec un bon climat, avec une histoire que j’ai facilement immergé, bien que j’ai trouvé les personnages trop linéaires. C’est un classique, mais les opinons sur ce livre semble mitigées. Je le conseille aux curieux.
La théorie du plus fort
Critique de Vero911 (, Inscrite le 23 janvier 2010, 38 ans) - 31 janvier 2010
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et j'avoue, du mal à finir le livre. Cependant, je ne peux nier que ce roman est une critique des schémas sociaux (la loi du plus fort) mise au niveau des enfants.
Que se passe-t-il quand un groupe d'enfants doit apprendre à se gérer, quelle est la méthode de survie qui dominera ? Même si je n'ai pas beaucoup apprécié, je lui relève une qualité, à savoir, quelle est l'incidence des schémas sociaux sur le comportement de la population.
Survie, société, folie et plus, si affinité ...
Critique de Edgar Labelette (, Inscrit le 30 juillet 2009, 43 ans) - 20 août 2009
J'ai moi-même été un Robinson en herbe et c'est certainement là que se trouve la source du plaisir procuré par la lecture de ce récit. J'ai particulièrement apprécié l'ambiance tortueuse et tribale qui monte tout au long de l'histoire. Un microcosme où la nature humaine se dévoile facette après facette.
Si le sujet vous titille, n'hésitez pas à le lire, vous êtes sur la bonne piste.
Insipide
Critique de Jolan (, Inscrit le 24 octobre 2008, 32 ans) - 25 octobre 2008
Quant à l'intrigue - si intrigue il y a, elle est presque sans intérêt. Toutefois, je ne pense pas que l'intrigue ait été la préoccupation principale de Golding durant la rédaction de ce récit.
Finalement, c'est la "morale" qui prédomine. "Morale" qui n'est ni plus ni moins - selon moi - qu'une éloge de notre bon vieux système "civilisé" occidental. En résumé, des hommes - ici des enfants, débridés par l'absence de règles sociétales pour encadrer leurs agissements, reviennent à l'état de bête. Bref, rien de bien novateur.
En résumé, un ouvrage médiocre.
Parabole de la vie en société
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 28 octobre 2007
Devenus de véritables Robinson, les enfants se réunissent régulièrement à l'appel de Ralph et de sa conque fédératrice, du moins au départ car très vite Jack va former un groupe de chasseurs et contester la suprématie de Ralph.
Le groupe d'enfants va alors se scinder et la belle entente du départ se transformer en une sorte de guerre retranchée où la loi du plus fort est établie comme règle unique.
Mon avis: Un roman intéressant qui traite de la vie en société mais aussi des rapports de force qui régissent nos vies. Une belle parabole sur les fragilités des démocraties et sur les méthodes pour établir le pouvoir; dommage que dans ce livre, la crédibilité de fond ne soit pas au rendez-vous. Il y a en effet trop d'incohérences de temps, d'espace etc....mais l'ensemble est tout de même assez agréable.
Mal exploité
Critique de Shayne (Sambreville, Inscrit le 2 octobre 2005, 42 ans) - 16 août 2006
En outre ces réflexions, stupides pour la plupart et exprimées en langage très approximatif, sont le plus souvent source de confusion pour le lecteur et deviennent à la longue vraiment irritantes à lire. De même que les descriptions interminables et inutiles de divers éléments comme le climat, les roches, le soleil, la forêt, les arbres,... jalonnant le récit. Visiblement, le jury du prix Nobel ne recherche pas de grandes qualités formelles.
L'île aux enfants sauvages
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 17 mai 2006
Les personnages sont plus qu'attachants et leurs différents caractères sont bien marqués. Ralph le raisonnable, Piggy l'intellectuel froussard, Simon le courageux, Jack le guerrier et Roger le sournois. J'ai été bouleversée par la mort de Simon et de Piggy. La tension et le climat de violence qui s'installent peu à peu rendent la lecture passionnante. Les instincts primitifs refont surface avec une rapidité surprenante. La nécessité de survivre et de se regrouper en clan est un comportement qui a survécu au plus profond de l'être humain depuis des millénaires. Nous avons tous ces instincts primitifs enfouis en nous et ils ne demandent qu'à refaire surface mais les situations le permettant sont plutôt rares dans nos sociétés civilisées.
Ces histoires de survie et de débrouillardise m'ont toujours passionnées et j'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir.
bien et mouais aussi...
Critique de Djémsy (Bruxelles, Inscrite le 7 août 2005, 37 ans) - 24 avril 2006
J'aime pas trop le début, on ne sait pas comment ils sont arrivés là... la moquerie sur certains personnages n'est pas necessaire et la fin si attendue par le lecteur aussi (parce qu'il se plonge dans l'histoire pas à cause de l'ennui) est, je trouve, beaucoup trop sommaire et on reste frustré...
Sinon le tout est pas mal ficelé...
Une sauvagerie encore jamais rencontrée!
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 29 mars 2006
Malsain
Critique de Missparker (Ixelles, Inscrite le 27 janvier 2006, 42 ans) - 16 février 2006
Il est néanmoins intéressant de le lire.
Et je suis sûre qu'il va trotter dans ma tête un bon bout de temps...
enfants violents
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 31 janvier 2006
Sur le thème d'enfants robinsons je conseille l'excellent "Deux ans de vacances" de Jules Verne et pour une réflexion sur la violence gratuite des enfants "La nuit des enfants rois" de B. Lenteric.
Malsain...
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 16 janvier 2006
Je n'ai pas accroché à ce roman dont on parle souvent en bien pourtant...
Bizarre
humain..trop humain
Critique de Ulrich (avignon, Inscrit le 29 septembre 2004, 50 ans) - 22 août 2005
DÉSOLÉ...
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 2 juillet 2005
Les gosses se retrouvent sur une île déserte, livrés à eux mêmes et la seule chose à laquelle ils pensent, c'est de chasser... et puis de se chasser?
Les personnages sont vraiment sans épaisseur et trop et trop vite stéréotypés, on à vraiment l'impression qu'ils se divisent tout de suite en deux clans les bons et les mauvais... chaque clan étant bien entendu convaincu de détenir la vérité...
Donner ce livre à lire à des jeunes de 10-15 à l'école, ne doit vraiment rien leur apprendre, de nos jours il suffit d'allumer la télévision et de regarder le journal pour voir bien pire...
C'est plutôt la lecture de "Si c'est un homme de Primo LEVI que je leur conseillerai... mais bon je ne rédige pas les programmes scolaires...
A rapprocher de "Prisonniers du Paradis" du Finlandais Arto PAASILINNA, qui est beaucoup, mais alors beaucoup, plus amusant et moins "noir", il est vrai qu'ici ce sont des adultes qui se retrouvent sur l'île déserte.
Une société d'enfants
Critique de Neveroes (Tournai, Inscrit le 28 mai 2005, 35 ans) - 31 mai 2005
Golding s'attaque à un sujet récurrent dans la littérature, celui du retour à la vie sauvage et l'émergence de micro-sociétés (lire également "L'Île" de Robert Merle) et réussit à toucher un lectorat jeune et moins jeune en nous contant une véritable aventure humaine dans un cadre de rêve, qui tournera néanmoins au cauchemar.
Un livre indispensable, utile, à lire et à conseiller.
De la nature humaine
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 17 mai 2005
Seriez-vous du camp des sauvages ou celui des civilisés?
Stupeur et tremblements
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 17 mai 2005
C'est un roman un peu trop noir pour moi, mais qui vaut bien la peine.
opressant
Critique de BEE (, Inscrit le 10 avril 2004, 37 ans) - 13 mai 2004
Merci Stephen King...
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 52 ans) - 18 avril 2004
Sa lecture m'a été inspirée... par Stephen King, qui , dans "Coeurs perdus en Atlantide"nous présente la rencontre entre un jeune garçon et l'étrange nouveau locataire de sa mère. Celui-ci l'incitera à lire "Sa Majesté des Mouches".
Sitôt King terminé, je suis passée à Golding et je ne l'ai pas regretté un seul instant.
J'ai beaucoup aimé le thème de l'histoire, cet essai pour ces enfants venant de la civilisation de s'adapter dans un monde primitif, et leur lente évolution en véritables sauvages, divisés en deux clans. Mais je suis comme ALF restée un peu sur ma faim quant à la fin du roman, qui me semble un peu expéditive.
angoissant...
Critique de Folfaerie (, Inscrite le 4 novembre 2002, 56 ans) - 17 avril 2004
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