Le commissaire Bordelli
de Marco Vichi

critiqué par Jfp, le 18 mars 2017
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)


La note:  étoiles
fait chaud…
À Florence, au mois d'août, il fait chaud, très chaud et l'air est chargé d'humidité. Les privilégiés profitent de leur piscine, mais le commissaire Bordelli souffre de cette moiteur, lui qui préfère travailler lorsque ses collègues sont en vacances. Difficile de se concentrer sur l'enquête en cours, une vieille femme morte d'une crise d'asthme dans des circonstances assez douteuses. L'enquête va traîner, au rythme des humeurs et des malaises de notre commissaire, qui va chercher des distractions dans les plats amoureusement cuisinés par son ami Botta, un repris de justice avec lequel il a sympathisé. Comme on l'aura compris, l'intérêt de ce policier hors du commun, peinture truculente de la Florence des années 60, est dans le cadre, pas dans le tableau. Amateurs d'énigmes policières, ne vous découragez surtout pas, car une surprise vous attend…
La fleur du mal 6 étoiles

Le commissaire Bordelli est un enquêteur comme on en rencontre dans biens des polars : célibataire, désabusé mais pas dépourvu d’humour, bourré de souvenirs et de remords. Dans une Florence écrasée de soleil (mais à peine décrite) il enquête sur la mort suspecte d’une riche et vieille femme. Entre cuisine italienne et souvenirs de la guerre, il croise personnages improbables ou caricaturaux jusqu’à dénouer le diabolique mécanisme mis en place par l’assassin.
Plaisant, rapide à lire, sans plus.

Romur - Viroflay - 51 ans - 10 juin 2019