American Psycho de Bret Easton Ellis
( American psycho)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 84 avis)
Cote pondérée : (3 577ème position).
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Personnes sensibles s'abstenir !
Patrick Bateman est un de ces jeunes « Yupies » qui fleurissaient aux Etats-Unis au début des années quatre-vingt dix.
Il est gestionnaire de fortune dans une grosse société, n’a que vingt-sept ans et est obsédé par l'argent et la réussite. Il ne fréquente que des gens de sa race, garçons ou filles, mais sans l’ombre d’un véritable sentiment pour qui que ce soit. Ses sentiments sont limités à lui-même, sa réussite, l’argent, ses vêtements, ses accessoires qui montrent son ascension vertigineuse et sans limites.
Pour atteindre les sommets tout est bon, y compris trahir n'importe qui, du moment que cela rapporte et que cela pourrait lui faire grimper un échelon dans la hiérarchie des zombies humains de son espèce.
Voici un exemple de ce que ces jeunes peuvent penser : « Je suis inventif, dit Price. Je suis créatif, je suis jeune, sans scrupules, extrêmement motivé et extrêmement performant. Autrement dit, je suis foncièrement indispensable à la société. Je suis ce qu'on appelle un atout. » Autour de lui, chaque représentant mâle de son espèce ne pense qu’à sauter n'importe quelle fille, du moment qu’elle est jolie et qu'elle n’a pas encore vingt-huit ans. Au-delà de cet âge canonique, elles sont vieilles et bonnes à jeter ! Il ne peut pas mettre ou enlever la moindre pièce de son habillement sans en donner la marque. Quand il rencontre un de ses congénères, il le passe en revue de la tête aux pieds, nous donnant la marque de chacune des pièces visibles qu'il porte. Quand il allume sa TV ou sa stéréo, il nous énumère la marque, la puissance et les caractéristiques de chaque composant et, cela va de soit, le coût de l'ensemble… Ceux qui ne portent pas Emporio ou Giorgio Armani, Ermenegildo Zegna, Hermès, Rolex, Piaget, Patek Philippe ou autres engins du même genre ne peuvent être que des ploucs sans intérêt aucun.
La plupart de leurs soirées se passent à discuter où il convient d'aller manger, puis de sortir. Il va de soit que seuls les endroits où sont les célébrités peuvent convenir. Leur obsession ?… Aller là où ils rencontreront Donald Trump ou, à défaut, sa femme. Chacun ne pense qu'à piquer les gros clients des autres pour obtenir une promotion. Jusque là, tout baigne : Patrick Bateman n'est jamais qu'un handicapé de la vie comme il y en a tant ! Mais voilà, Patrick Bateman est aussi un très dangereux personnage !… Il a des pulsions de meurtre qu'il ne contrôle pas. Un jour, un mendiant lui demande cinq dollars. Bateman refuse, mais pour corser la rencontre, il sort une sorte de tournevis de sa poche et le plonge dans un des yeux du mendiant. Puis il s'en va, tranquille.Après, il va aller crescendo !… Et quand je dis crescendo, le mot est faible, car il atteindra des sommets pas tristes !… Un champion olympique de la torture et du sadisme !. Et chaque fois avec une désinvolture, une inconscience. Le vrai crime gratuit au point qu’il laisse le héros de Gide, Lafcadio, à dix longueurs !…
Si vous arrivez à supporter les scènes de tortures et de violences, vous finirez ce livre. Il vous faudra cependant encore passer sur ces incessantes descriptions et énumérations de marques de vêtements et autres. Cela fait… Il est indiscutable que Bret Easton Ellis écrit vraiment très bien. Son style est net et précis. Si j'osais, et j'ose, je dirais qu'il a une plume aussi précise qu'un scalpel. Il nous confronte à la description d’une société déshumanisée, qui représente probablement une certaine réalité dans le milieu décrit. Ces gens n'ont pour seul but qu’eux-mêmes, sans aucune arrière pensée. Un monde froid, glacial, de robots ne fonctionnant qu'à l'ambition et à l'argent.
Les éditions
-
American Psycho de Bret Easton Ellis
de Ellis, Bret Easton
R. Laffont
ISBN : 9782221088999 ; 22,50 € ; 02/03/2000 ; 449 p. ; Broché -
American psycho [Texte imprimé], roman Bret Easton Ellis trad. de l'américain par Alain Defossé [présentation par Michel Braudeau]
de Ellis, Bret Easton Braudeau, Michel (Préfacier) Defossé, Alain (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020253802 ; 1,77 € ; 06/03/1997 ; 520 p. ; Broché -
American psycho [Texte imprimé] Bret Easton Ellis trad. de l'américain par Alain Defossé
de Ellis, Bret Easton Defossé, Alain (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264039378 ; 10,20 € ; 21/04/2005 ; 526 p. ; Broché -
American psycho
de Ellis, Bret Easton Defossé, Alain (Traducteur)
R. Laffont
ISBN : 9782221128107 ; EUR 9,99 ; 14/04/2016 ; 526 p. ; Format Kindle -
American Psycho
de Ellis, Bret Easton
Salvy
ISBN : 9782905899316 ; 4,38 € ; 21/10/1997 ; 513 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (83)
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Abandonné rapidement
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 28 février 2024
Dialogues lassants.
Descriptions longues et trop nombreuses sur des accessoires de luxe pour le paraître.
Je ne suis pas allée au bout de ce livre pourtant qualifié de phénoménal.
Pas pour moi...
Dommage car il a été encensé par la critique.
Un catalogue insipide de la frime dans une misère intellectuelle profonde
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 10 mars 2023
Dans un premier temps j'ai eu le sentiment de lire un catalogue de toutes les marques nécessaires pour s'afficher dans le monde de la frime et du superficiel.
L'étalage de la richesse snob y inclut tous les derniers produits technologiques. Manque de chance, les fiches techniques n'y figurent pas, cela aurait au moins donné quelque chose d'intéressant à lire.
Ensuite, j'ai cru que c'était un guide de tous les bars, lieux dits branchés où le seul but est d'en sortir ivre.
Cela dure quand même une centaine de pages.
J'ai alors décidé de survoler les pages. Manque de chance ? Toujours est-il que cela a continué dans l'énumération de marques, les beuveries en boîte, la frime, le superficiel.
De ce que j'ai pu lire comme critiques, il doit se trouver quelque part quelques meurtres avec une sorte de docteur Jekill et mister Hyde... Manque de chance une fois de plus, je n'ai trouvé aucune ligne évoquant le moindre crime.
Ce livre m'a donc été insupportable, nullement de par les scènes morbides annoncées car j'y était préparé mais surtout je ne les ai pas rencontrées, mais de par ce monde où l'on ne trouve que prétention, arrogance, volonté d'épater par l'argent.
Les dialogues sont totalement sans intérêt, ils ont bien souvent ni queue ni tête et les moments où ils sont cohérents, ils sont sans intérêt.
C'est encore un auteur américain qui me déçoit profondément ou alors c'est l'univers décrit par ces auteurs que je ne supporte pas mais je n'ai vu qu'un étalement écoeurant de cette pauvreté intellectuelle où la seule raison de vivre de ces personnes c'est d'avoir de l'argent pour pouvoir montrer qu'ils en ont.
J'aurais aimé pouvoir donner mon avis sur la partie noire du personnage mais les cent premières pages ont épuisé ma bonne volonté et dans mon survol sur la suite, je n'ai rien croisé s'y rapportant.
Aucun intérêt.
Psychopathe américain
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 42 ans) - 7 janvier 2023
Sortir de la zone de confort
Critique de Lili87 (, Inscrite le 23 janvier 2017, 40 ans) - 31 août 2019
L'incipit nous prévient : "Abandonne tout espoir, toi qui prénètres ici", et l'explicit nous aura prévenus : "Sans issue". La célèbre phrase de Thatcher (donc époque Reagan dont il est question dans le roman) se retrouve également au début de l'histoire : "Il n'y a pas d'alternative". Bateman reste donc confronté à une vie vide de sens, il n'y a que les cassettes vidéo et une émission de télé qui remplissent son quotidien en dehors des diners au resto qu'il doit prendre avec d'autres. Au fur et à mesure des chapitres, le lecteur tombe sur des phrases-clés, lesquelles avertissent de ce que Bateman va faire pour de vrai : tuer, découper, voire pire. Mais il ne sera pas pris, car dans ce monde égoïste, personne ne veut l'écouter.
Sexe, argent, drogue, meurtre, humour noir, cynisme, nihilisme, voici les ingrédients de ce roman qui est pour un public averti. Il m'a fait penser pendant la lecture au dernier film de Lars von Trier "The House that Jack built", qui en 2018 avait fait couler beaucoup d'encre (et de faux sang !) et divisait les spectateurs. Dans "American Psycho", il y a tout ce qui ne plait pas au politiquement correct de notre époque aseptisée, ce n'est pas pour cela qu'il faut voir BEE comme un écrivain misogyne. Des femmes sont tuées dans l'histoire, mais aussi Paul Owen, un enfant, des SDF, un chien. Ni comme un homophobe à cause du meurtre d'un homosexuel et des "sale pédé" alors que l'écrivain est ouvertement homosexuel. Il s'agit donc d'un livre qui nous bouscule et nous sort de notre zone de confort.
La traduction aurait cependant besoin d'être mise à jour. Aujourd'hui, plus personne n'écrit "un rapper" (un rappeur) ou "des walkmen" (des walkmans, voire des baladeurs). Il semblerait même qu'il y ait eu deux traducteurs car selon les chapitres on tombe sur "cashmere" puis "cachemire", ou "une cuiller" et la page suivante "une cuillère".
Tous les qualificatifs !
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 24 mars 2015
Un des gros avantages de ce livre par rapport à d’autres ayant des caractéristiques similaires et répondant pleinement ou en partie à ces qualificatifs est qu’on peut très facilement passer quelques phrases ou même quelques paragraphes et pourquoi pas un chapitre entier sans problèmes car on retrouve le personnage principal, le fameux Bateman dans les mêmes contextes que 20 ou 50 pages auparavant : tenues vestimentaires chics et chères (Que de descriptions de vêtements de luxe avec étalage de marque les plus huppées ! On pourrait ouvrir une boutique mentale avec toutes ces fringues : irritant), réservations de tables de restaurant dans les endroits les plus ‘courus’ de New-York, description des menus pris dans ces restos, prises de boissons et de drogues diverses, résumés d’une émission matinale de télévision, obsessions diverses comme de ne pas oublier de rendre les cassettes empruntées à la vidéo du coin, la reconnaissance de « personnalités » huppées diverses dans les établissements fréquentés … Sur le même pied -c’est là que le roman est horrible, répugnant, insupportable, méchant- on trouve d’autres obsessions de Patrick Bateman : le sexe, le crime, le sang, l’anthropophagie et d’autres joyeusetés. Bateman est malade, comme notre Société (de 1990 ou de 2015, c’est pareil) ; il en est pourtant un des représentants les plus favorisés (à l’autre bout d’échelle, se trouvent les sdf et les mendiants si maltraités par le « héros ») ; il cherche à s’ « épanouir », à « exister » à travers les futilités, les comportements de galerie, les objets de luxe et au bout de cela, dans la jouissance de faire souffrir, d’avilir, de mutiler, de tuer se semblables.
« American Psycho » est-il un livre à lire ? Pour les répétitions de descriptions, la vacuité des personnages, l’ennui engendré par la lecture, je mettrais une note de 1 sur 5 mais pour les réflexions que je me suis faites au fur et à mesure de mon avancement dans le bouquin (Car je l’ai terminé !), je mettrais 4 sur 5. Moyenne : 2,5.
Il y a encore beaucoup de choses à dire sur « American psycho » ce livre de vide : je vais lire les critiques des lecteurs de ‘Critiques libres’ !
Néant, néant, néant
Critique de Provisette1 (, Inscrite le 7 mai 2013, 12 ans) - 23 septembre 2014
Le néant comme envie(s).
Une grosse m..... à éviter hormis si vous appréciez de voir se complaire des "big zero" dans leur jubilation masturbatoire néantissime.
J'avoue que je me demande toujours comment Ellis peut être encensé comme un écrivain "majeur"...
(S'il était possible de noter 0 étoile moins l'infini, ce serait ma "note")
Incompréhensible
Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 22 septembre 2014
Je n'ai pas lu Da Vinci Code (et ce n'est pas vraiment prévu...), mais j'ai malheureusement gâché plusieurs heures à aller jusqu'au bout de cette horreur de roman, en me demandant (très) régulièrement quand il allait enfin débuter, et pourquoi un tel succès. Je dois dire que je n'ai pas trouvé la réponse.
Zéro histoire, un style d'une pauvreté affligeante, des dizaines de pages sur la ("bonne") façon de s'habiller et sur les cartes de grands restaurants, quelques dizaines d'autres, très détaillées, sur les supplices et tortures infligées aux victimes... C'est peu dire que je n'ai pas accroché : je n'ai pas souvenir d'un livre aussi mauvais que celui-ci (mais je n'ai jamais lu de Musso, ni de Levy...).
Rencontre avec la folie !
Critique de SOURIS2110 (, Inscrite le 12 février 2014, 59 ans) - 12 février 2014
Dérangeante et hallucinante histoire, que celle de Patrick Bateman, un golden boy (yuppie), psychopathe, xénophobe, raciste, et misogyne.
Dans son ascension vertigineuse de l’ennui, ce personnage exerce une monstrueuse activité criminelle sur les êtres les plus faibles et fragiles de la société. C’est un personnage cynique et vide d’humanité.
L’auteur nous confronte à cette réalité dans une sphère superficielle et artificielle, inimaginable et inconcevable pour le commun des mortels. Les personnages sont égocentriques, ne vivent que par snobisme, et « m’as-tu-vu », ne s’intéressent qu’à leur petit monde de signe extérieur de richesse. Leur existence est vide de sens, c’est le néant absolu ! Triste vie ou voie sans issue.
L’écriture de Bret Ellis Easton est alerte, «tranchante comme un rasoir », un style contagieux, les scènes de sexe et de crime sont crues et nauséabondes, si on progresse dans la lecture, on se retrouve dans la peau de Jeff dans « Fenêtre sur cour » !
Soyons lucide ! Malheureusement, cette fiction n’est pas très éloignée de la réalité, il existe certainement aujourd’hui d’autres « Bateman » (« l’habit ne fait pas le moine ») dans d’autres sphères de la société… je ne souhaite à personne d’en rencontrer un sur sa route, sens interdit ! Tous les « délires schizo-maniaco-parano, psychotiques »… nous ouvrent l’esprit à l’absurde…
Avis aux amateurs, dans la continuité Glamorama, mon préféré Lunar Park et Suite Impériale ! Personne ne sort indemne des romans de Bret Ellis Easton, et pour mémo, « American Psycho » a été adapté au cinéma par une réalisatrice.
Violent, mais pas seulement
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 27 mai 2013
pas pendant!
Critique de Distopik (, Inscrit le 21 avril 2013, 40 ans) - 21 avril 2013
Où est le grand livre ?
Critique de Sabichon (, Inscrit le 2 septembre 2010, 39 ans) - 9 avril 2013
On m'a alors conseillé de lire celui-ci en me le vendant comme un roman culte.
Je viens de le finir (douloureusement) et la claque promise, et bien je l'ai eue, mais pas celle que je pensais!
Des scènes de violence gratuite, et la drôle d'impression que l'auteur a plus essayé de remplir les blancs en écrivant des descriptions à rallonge (une fois, deux fois, trois passe encore, mais toutes les 2 pages...) que d'écrire un livre avec un semblant de sens où avec une réflexion derrière. J'ai même eu l'impression que l'auteur est jaloux de leur situation et que lui aussi aimerait se pavaner avec un costume de luxe et une carte bancaire "platine"
Extrêmement déçu... Une chose est sûre, c'est le dernier Ellis que je lisais et je n'en ferai pas la promotion!
American Psycho
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 19 mars 2013
Est-ce que, malgré tout cela, ce livre m'a choqué? Pas du tout. American m'a poussé à beaucoup réfléchir sur les être humains, surtout sur le conformisme des gens qui veulent être comme tous les autres. J'ai aussi vu que même si le livre a été écrit il y a 20 ans, la société n'a pas beaucoup changé.
Ce livre ne s'adresse pas à tout le monde. Il faut avoir le coeur solide pour s'y lancer. Pour moi, le résultat est mitigé avec du positif et du négatif.
Un dément par un auteur dément !
Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 67 ans) - 25 décembre 2012
De plus, la description du monde de la finance et des golden boys New Yorkais fait froid dans le dos. Ce n'est pas un livre évident, et en tous les cas, ne pas attendre de divertissement à sa lecture, ça fait mal !
Psycho, parano, schizo!
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 25 octobre 2012
Malgré des descriptions matérielles pesantes, le texte m'a entraîné avec force dans l'esprit malade et confus de Patrick Bateman. Seuls les quelques chapitres décrivant avec moult détails les impressions du narrateur sur les albums d'artistes (Whitney Houston, Génésis...) m'ont paru superflus, mais le tout reste une expérience unique, qui bouleverse les codes et qui m'a marqué au fer rouge!
Le dégoût absolu !
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 26 mai 2012
J'avoue ne pas comprendre ....
La violence dans laquelle se complait ce jeune friqué m'horrifie !
J'ai du louper quelque chose, au vu de nombre de critiques si positives ....
Pour moi, c'est de la complaisance malsaine, des récits d'une rare violence, une gratuité dans la cruauté que rien n'explique, ni ne justifie !
Rien à redire quant au style et à l'écriture, mais le contenu ....
Si quelqu'un peut m'expliquer le "message transcendantal, je suis prête à faire un effort, mais, là ?
BEUURRKK !
incroyable
Critique de Thevenger (, Inscrite le 26 mai 2012, 41 ans) - 26 mai 2012
ce livre est culte. Comment peut-on ne pas apprécier cette vérité crue énoncée dans ce livre. Un thriller psychologique comme on en voit peu.
Le néant comme absolu
Critique de Rafiki (Paris, Inscrit le 29 novembre 2011, 33 ans) - 24 mars 2012
Pour moi, la question principale du roman a en effet été de constamment faire la part des choses entre réalité et imagination concernant la vie de Patrick Bateman. On peut y voir une simple succession de meurtres tous plus insipides les uns que les autres, mais également un formidable récit de l'âme torturée de Bateman. Psychopathie rêvée ou vécue donc ? Vaste question sujette à de nombreuses interprétations et chacun y verra ce qu'il voudra.
Au delà du fond, les pages de ce livre recèlent un réalisme dans la narration déjà entraperçu dans les ouvrages précédents: BEE ne nous épargne rien, du détail de l'habillement à la précision des meurtres.
C'est l'histoire d'une génération ratée, déconnectée et sans aucun espoir de jours meilleurs. Dépersonnifié à n'en plus savoir les noms des personnes avec qui l'on dine, on se prend volontiers au jeu des jours identiques, monotones et uniquement rythmé par les repas.
Dans l'écriture se cache par ailleurs un grand écrivain qui ne cède pas à la facilité, décryptant habilement la beauté de façade affichée par ces mannequins pour en sortir un néant existentiel. Le vide, le vide et le vide, c'est tout ce que veut nous montrer BEE.
Excellent !
Critique de PlusAuNord (, Inscrit le 12 janvier 2012, 39 ans) - 12 janvier 2012
Patrick Bateman nous décrit les vêtements, les allures, les images que lui renvoient les gens qu'il rencontre et ce sur des dizaines (ou des centaines) de pages. Ennuyeuses au début, ces descriptions font partie intégrante du récit : au fur et à mesure que la folie grandit, l'homme se détache de ses quelques accroches (pseudo) culturelles qui l'aidaient à se maintenir dans le paradigme de l'Homme.
On s'attend souvent à une histoire, un scénario, des péripéties lorsque l'on lit un bouquin. Ici, il n'y en a pas réellement. Easton Ellis nous raconte le quotidien d'un fou créé par la culture globalisée (Bateman n'écoute que des CD enregistrés en studio), la mode (c'est la même chose me direz-vous), le libéralisme financier du début des années 90 et une société déshumanisante. Patrick Bateman est le monstre moderne typique, exhibitionniste et égocentrique.
À mourir d’ennui
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 18 décembre 2011
Bon, j’avoue que j’ai lu avec incrédulité et un ennui croissant les 160 premières pages qui fourmillent de longues descriptions des toilettes que portent les uns ou les autres, des produits de beauté qu’ils utilisent ou des objets qu’ils achètent, tous de grands créateurs, ... qui l’ont peut-être sponsorisés ! J’ai quand même ensuite, j’ai feuilleté ce livre qui se poursuit dans la même veine mis à part quelques passages décrivant des scènes de sexe suivies de scènes d’horreur.
IF-1211-3819
Attention livre choc à ne pas mettre entre toutes les mains !
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 6 décembre 2011
Dans American Psycho, la violence, le sadisme et la perversité atteignent leur paroxysme. Certains passages sont presque à la limite du soutenable et on se sent parfois au bord du malaise en les lisant. On sort de cette expérience littéraire comme après un tour de Grand Huit : totalement décoiffé et très secoué.
Un coup de poing dans le ventre....
Critique de Frum (, Inscrit le 6 décembre 2011, 48 ans) - 6 décembre 2011
On ne le lit pas on le ressent, jamais un livre ne m'a procuré autant de sensations, du dégoût des hauts le coeur et pourtant on ne peut pas s'empêcher de le lire d'essayer de comprendre ce qui motive Bateman à agir ainsi. Soit on adhère soit on déteste pas de juste milieu ici, pas de concessions tout comme le style de l'auteur, clair direct sans retenues aucunes.....
Certaines scènes sont insoutenables d'horreur et de vérité, et c'est sans doute parce qu'il nous renvoie à cette part de voyeurisme caché en chacun de nous que l'auteur fait mouche à ce point..
Alors soyez prêt à ne pas lire un livre mais à le ressentir dans vos tripes......
Souvent imité, rarement égalé
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 16 novembre 2011
En restant un tant soit peu humble, il n'y a rien à dire sur un best-seller raz-de-marée que tout le monde ne sache déja, et puis Patrick, qui nous raconte à peu près tout dans ce livre au choix considéré comme torchon ou bien comme chef d'oeuvre, a du goût et touche au génie n'en déplaise aux âmes sensibles - de ses critiques "arty" à ses confidences sur certaines de ses compulsions: si on croit un peu à la vie, on ne quitte pas un instant les pages du bouquin quand on le commence. Honni soit qui mal y pense !
Quelle déception...
Critique de Eyewead (Paris, Inscrite le 8 juillet 2011, 36 ans) - 9 juillet 2011
D'après les critiques que j'avais pu lire un peu partout sur ce livre, j'étais plus ou moins emballée à l'idée de commencer ma lecture mais j'ai vite déchanté... Je n'ai trouvé absolument aucun intérêt à ce livre, c'est la première fois que je tombe sur un livre que je trouve aussi mauvais. Les descriptions interminables de Bateman sur les marques de vêtements, sur la façon dont il prend soin de lui, sur ses dîners au restaurant, etc. m'ont profondément exaspérée, voir même énervée au bout d'un moment. Sans parler de cette extrême violence qui n'a fait que gâcher un peu plus ma lecture... Je trouvais l'idée de se retrouver en quelque sorte dans la tête d'un psychopathe très intéressante et prometteuse, mais malheureusement elle n'a pas été bien exploitée selon moi. Il n'y a aucune analyse psychologique du fonctionnement de Bateman, il tue tout et n'importe quoi et voilà... Les seuls sentiments que j'ai eu en lisant ce livre, ou plutôt cette moitié de livre, c'est du dégoût et de l'ennui. Si la violence n'avait pas été à son paroxysme et omniprésente, peut être aurais-je terminé le livre par principe. Idem si il y avait un semblant de suspense. Mais du reste que j'ai pu lire en "diagonale" ça ne semblait pas s'arranger par la suite...
Au final ce livre arrive très largement en tête de ma liste noire.
Sentiments partagés
Critique de Luluganmo (, Inscrite le 26 septembre 2010, 42 ans) - 6 mai 2011
Vomito ergo sum
Critique de Herve2 (, Inscrit le 23 mars 2011, 54 ans) - 25 mars 2011
En résumé, un propos inintéressant (ou en tout cas exposé d'une manière qui me l'a rendu tel), des scènes gores inutiles et insupportables. Passez votre chemin !!!
P.S.: je le note 0,5 / 5 car on ne peut pas mettre "zéro" !!!!
Dément
Critique de Mleveteau (, Inscrit le 20 juin 2010, 35 ans) - 23 février 2011
Déroutant.
pour la culture littéraire
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 1 décembre 2010
Ce livre nous permet de mieux nous connaitre. Il est indispensable à toute culture littéraire. A lire, le coeur bien accroché.
Brûlot contre l’Amérique
Critique de Avada (, Inscrite le 26 avril 2007, - ans) - 6 novembre 2010
Le narrateur, Patrick Bateman, est un golden boy, fleuron de l’Amérique triomphante. Beau, brillant, riche, sûr de lui, il est parfaitement intégré socialement et maîtrise avec brio les codes du monde dans lequel il évolue.
Le jour, il est un « killer » en affaires, la nuit, c'est un sérial-killer qui va au bout de tous ses fantasmes sans compassion ni remords.
En réalité, sa violence nocturne comble le vide de sa vie où triomphent l’argent et ses manifestations ostentatoires.
Bateman est le produit monstrueux du matérialisme et de l’individualisme forcené de la société dans laquelle il vit, qui a broyé la pensée, les sentiments et la morale.
Ses meurtres se répètent à l’infini si bien qu’il finit par faire sauter, une à une, les barrières de la conscience. Il lui reste encore le désir de faire rejaillir sa douleur sur les autres mais la machine se grippe peu à peu. Chaque journée se répète à l’identique. Il survit, prisonnier d’un éternel recommencement et d’une existence sans issue.
Un livre glaçant à bien des égards.
Le commentaire de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 5 novembre 2010
Auteur: Bret Easton Ellis
Traduit de l'américain par Alain Defossé
Editeur: Salvy (1992)
ISBN: 2-905899-31-X
Voilà un roman dérangeant, hors normes, tant pour la forme que pour le thème.
Le héros, Patrick, en est le narrateur.
Plein aux as, habile spéculateur boursier, il est obsédé par le luxe, les marques, le "bon" goût dans le choix, maniaque, de ses tenues vestimentaires "uniquement de marques", par la recherche incessante des restaurants les plus branchés, des groupes musicaux et des chanteurs dont il est de bon ton de tout connaître, des personnes qu'il faut fréquenter et dont il faut savoir tout ce qui les concerne, des femmes avec qui il convient de coucher, et aussi des drogues qu'il est nécessaire de consommer.
Patrick Bateman, selon l'expression consacrée, est un "golden boy", dont la principale occupation, outre le fait d'effectuer des transactions juteuses, est de se faire voir.
Patrick Bateman est donc un personnage public.
Mais il y a deux Patrick Bateman...
Sorti de la lumière clinquante des endroits à la mode, Patrick se transforme en un autre type de maniaque, sexuel, sadique, sanguinaire.
On passe ainsi d'une scène de "salon où on cause", ponctuée de futilités, de mondanités, de déclinaisons pointilleuses des marques, couleurs, matières de cravates, de pantalons, de chemises, de chaussettes...à des récits hallucinants de tortures, de sévices sexuels, de dépeçages, d'anthropophagie...
Le roman est fait pour provoquer la nausée, incessamment, chapitre après chapitre, tantôt par les descriptions minutieuses des produits de consommation de luxe, tantôt par la fadeur des conversations de ceux de ce monde du paraître, de l'argent facile, du factice, tantôt par la haine que ces gens manifestent à l'encontre des pauvres, tantôt par le déferlement de cruauté, de sang et de sperme à quoi le lecteur est invité à assister.
Bret Easton Ellis est un des plus grands écrivains de notre époque.
Il montre d'une manière crue tout ce dont l'homme est capable.
Patryck Froissart
St Paul, le 5 novembre 2010
une réputation amplement méritée
Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 44 ans) - 3 novembre 2010
C'est sûr, ce livre est violent mais ce n'est pas ça qui m'a le plus bouleversé, c'est le style génial de Ellis. Par la construction de ses phrases et son style il arrive comme personne à nous faire vivre à travers le personnage. Quand il est sous influence et complètement perdu, on est quasiment dans le même état que lui quand on le lit, lorsqu'il est bien, idem. Rarement j'avais lu un livre qui m'emporte autant.
De plus l'histoire est vraiment très féroce envers la société et il se pose en réelle critique.
Petit bémol, la description omniprésente des tenues vestimentaires des gens, ce qui représente bien l'état d'esprit de Bateman mais qui à la longue peut lasser.
Mais je trouve cet auteur réellement remarquable et je vais lire toute son oeuvre c'est sûr!
On ne peut pas fermer ce livre avec indifférence
Critique de Buck (Rennes, Inscrit le 20 juin 2010, 36 ans) - 16 octobre 2010
L'histoire est par contre difficile à comprendre ( je me permets de dire que j'avais 19 ans lorsque je l'ai lu); les descriptions trainent en longueur. Je n'ai pas trop bien compris ce que vient faire l'historique des groupes!
Pour ceux qui disent que la violence est trop importante, je leur répondrais que en allumant la télé, nous avons la même chose, les images en plus.
American psycho a le mérite de choquer.
Finance sans conscience n'est que ruine de l'âme
Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 58 ans) - 19 septembre 2010
Bien que jeune, beau, bien payé, vivant dans le luxe et sexuellement bien membré, il vit entouré d’être humains ennuyeux et sans intérêt, qui se côtoient sans se connaître, dans une société ultra matérialiste jusqu’à l’absurde (l’énoncé des vêtements de luxe fait penser au roman de Georges Perec « Les Choses » sans la tournure romantique et poétique …).
C’est pourquoi Pat, pour s’évader, s’affirmer, exister :
- boit un peu trop de Scotch et de Champagne
- sniffe quelques grammes de coke
- humilie de malheureux clochards
- mate des vidéos hard ou gore
- s’éclate sexuellement avec de superbes filles qu’il tabasse
- torture des animaux
- tue quelques être humains à la hache ou au couteau
Cette dernière activité tache ses costumes, ce qui lui crée quelques désagréments avec son pressing, mais bon…
Nous en sommes là aux 2/3 de ce roman
Puis les crimes s’enchainent, l’horreur s’amplifie pour nous faire arriver à saturation, et on ne sait plus quoi penser :
- admirer l’auteur pour son humour d’un noir si intense, sa maestria à nous surprendre, sa réflexion profonde sur la violence dans notre monde matérialiste, futile, égoïste
- jeter cette manipulation sensationnelle sur notre société dégénérée, cette exhibition de violence sordide …
Le lecteur se retrouve seul avec ces impressions puissantes mais contradictoires, et le roman se termine sur le néant, comme ce que ressent Pat après ces crimes…
Ce livre se démarque pour cette trouble et violente énergie, son exploration effrayante de limites littéraires.
Pornotrash, what else ?
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 18 août 2010
Certains y voit une critique acerbe de la société goldmaker à l'américaine et ce qu'elle peut engendrer de pire dans la déshumanisation: à savoir un être dépourvu de sentiment, au point de tuer, que dis-je, de massacrer ses victimes et de se les taper avant, ou après, peu importe. Ils n'ont pas tort.
D'autres ne voient qu'un roman inutile, très long, aux descriptions interminables sur ce que Bateman mange, ce qu'il porte, les soirées au resto en compagnie de personnes insipides et superficielles, au point que si l'on enlevait tous ces passages sus-cités, on se retrouverait avec un bouquin épais comme un dépliant de la Poste. Autant être prévenu, pour entrer dans la tête de Bateman, on va bouffer de l'anecdote inutile et dialogues interminables sur ce que vaut le dernier place-to-be. Ceux là, donc, auront raison aussi, on peut très bien se passer de cette lecture.
Oui mais voilà, on sait un peu, si on a été amené à acheter/emprunter ce livre et qu'on connait de quoi Ellis est capable, ce qu'on va y trouver: du porno (du costaud) et du gore (non moins). Âmes sensibles, pas touche, même pas en rêve. Du coup, on lit. On insiste. Parce que si on résume les 150 premières pages par exemple... rien, que dalle, du néant sur papier. Mais faut rentrer dans la tête du psycho parait-il. Moi je veux bien , mais alors je ne suis peut-être pas obligé de m'ennuyer à ce point...
Bon la suite est plus dynamique, heureusement. Mais beaucoup de longueurs qui usent si on n'est pas entré (c'est mon cas) pleinement dans la peau du personnage.
Un roman qui ne laissera personne indifférent, dont je me souviendrais longtemps, mais pour mon plaisir de lecture, c'est raté. J'avais pourtant adoré Lunar park que je recommande vivement, aussi barré mais beaucoup mieux écrit et plus intéressant.
Bateman un super-héros de son époque ?
Critique de Montgomery (Auxerre, Inscrit le 16 novembre 2005, 52 ans) - 13 décembre 2009
Le livre refermé, j'ai été tenté (ce n'est qu'une hypothèse) de voir dans Bateman un super-héros de la société de l’hyperconsommation et du spectacle , le fait qu’il soit tueur en série ou non n’étant qu’une péripétie. Au-delà du nom qu'il porte, Bateman dispose en effet d’attributs qui font de lui le super-héros d’une époque (révolue ou toujours nôtre telle est la question mais il me semble qu’elle s’éternise un peu cette époque…) : fringues et corps d’athlète pour la superficialité, carte bleue pour tout acheter l’amour compris, drogue et autres anxiolytiques pour faire bonne figure et cacher ses failles, attirance maladive pour les célébrités et les lieux branchés qu’elles sont supposées fréquenter.
Vous avez dit livre culte ? Peut-être parce qu’il est le miroir percutant de notre monde ?
Bret Easton Ellis ou l'absence de fond et de forme.
Critique de Bastien N. (, Inscrit le 28 septembre 2009, 34 ans) - 28 septembre 2009
Je lis une vingtaine de pages. Je me dis qu'il n'y a aucun style, chose curieuse pour un livre tellement reconnu: en effet, "American psycho" est aussi bien écrit qu'une notice de montage.
Pas grave, je continue... bientôt, l'œuvre acclamée va prendre tout son sens.
Je termine le livre. Tiens? Il n'y a pas d'histoire!
Ellis avait pour vague projet de critiquer les années Trump avec virulence. Est ce qu'une satire féroce empêche toute finesse? Je ne le pense pas, contrairement à Brett: le livre ne fait que raconter les tribulations d'un yuppie qui jure, prise de la coke, torture, puis assassine des prostituées. That's all!
L'aspect "trash" de la narration est, quant à lui, un échec: les scènes de tortures sont tellement régulières (voire systématiques) et semblables (voire identiques) qu'elles font à peine sourciller.
Vous qui n'avez pas lu ce bouquin, passez votre chemin.
Il est écrit avec le pied gauche, qui devait sans doute être plâtré.
Dans la tête du tueur
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 8 mars 2009
« American Psycho » est une oeuvre coup de poing très emblématique des années Reagan (« l'État n'est pas la solution à nos problèmes... L'État est le problème »), des années fric, frime et bling-bling qui semblent s’être achevées avec la crise qui a démarré à l’automne 2008. C’est parfois insoutenable (et il faut parfois fermer les yeux pour continuer), et on ressort comme vidé après un électrochoc, et on ne sait jamais si le héros a réellement commis ses actes odieux, mais peu importe, il les a imaginés, et rien que ça fait froid dans le dos. Il s’agit au final d’une charge féroce contre l’Amérique mercantiliste et ses névroses, contre le néo-libéralisme et cette génération de golden boys "mâles et blancs" qui a éclos au début des années 80, parallèlement à la montée de la paupérisation. Désormais un classique qui incontestablement marquera cette période.
Gore, ennuyeux par moments mais excellent
Critique de Baader bonnot (Montpellier, Inscrit le 11 janvier 2008, 41 ans) - 3 février 2009
Quand on aborde cet ouvrage, on se heurte très vite à ces descriptions techniques et sans fin de marques et de matériels ainsi qu’aux discussions futiles de ce microcosme décrit avec cruauté par Bret Easton Ellis. Sans dire pour autant que ces descriptions cyniques soient un mauvais choix, on peut tout de même trouver que l’auteur abuse un peu en déballant ces listes de marques toutes les dix pages ou en développant à outrance ces discussions sur les endroits les plus branchés. Les 100 premières pages sont donc un peu ennuyeuses, et sans ce style d’écriture si cher à BEE, il apparaîtrait difficile de venir à bout de ce récit.
Puis vient la montée en puissance de cette violence gratuite, payante au deuxième degré, qui vient rythmer le roman. Le déballage des marques et les discussions sans cerveau ne font plus figures que d’épisodes, de répit pour le lecteur, entre deux passages ultra violents et sadiques. Les victimes, souvent des femmes sans personnalité, parfois un clochard par moment un enfant, finissent en très mauvais état et dépeignent un message cruel dénué d’humanité, à l’image du microcosme dans lequel évolue Patrick Bateman.
Une certaine routine s’installe sous les yeux du lecteur qui suit cette tragédie moderne avec incompréhension tout en appréhendant la scène de violence toujours plus gore à venir. De temps en temps Bret marque une pause et nous parle de musique, faisant l’éloge de Whitney Houston ou de Genesis. Il provoque le lecteur en montrant que lui aussi, celui qui écrit ces atrocités, a un cœur et ressent des émotions. Soudain, on se rend compte que l’on arrive à la page 400 et on se demande pourquoi ce bouquin a fait tant parler de lui. Certes les scènes sont extrêmement crues, les idées, s’il y en a, vont à l’encontre des femmes et font donc gueuler les féministes mais le fond même du bouquin n’est pas plus dérangeant que ça. On ressent même une certaine platitude dans ce récit, une sorte de provocation gratuite et facile.
C’est alors qu’interviennent ces 100 dernières pages, celles où BEE fait passer son roman dans le camp des potables. Patrick Bateman livre une partie de sa pensée et éclaire ses actes aux yeux du lecteur, écoutons-le : « Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l’espoir m’ont quitté. Je n’ai plus de barrière à sauter. Ma douleur est constante, aiguë, je n’ai plus d’espoir en un monde meilleur. En réalité, je veux que ma douleur rejaillisse sur les autres. » L’espace d’un instant, Bateman quitte sa superficialité pour délivrer un message minimaliste prônant la destruction de la race humaine comme unique solution dans le but d’un épanouissement personnel. Après selon la vision du lecteur, différents niveaux de lectures sont possibles. Pour ma part, il me semble que ces actes psychopathes vont à l’encontre d’une société superficielle qui s’épanouit dans l’abondance et la bêtise et il est vrai que la vision des femmes de BEE sur ce point est discutable. Mais cette violence est également un rejet de sa propre personne qu’il hait au fond de lui. Tous les exercices physiques qu’il s’impose servent à camoufler un intérieur vide et détestable à ses yeux comme aux yeux de ses semblables. Jusqu’au fond même du personnage principal, BEE dénonce cette société d’apparence et de vide.
Au final, « American Psycho » est un roman très percutant mais aussi très exigeant envers son lecteur. On peut noter certaines longueurs redondantes rythmées par des passages d’une crudité extrême mais sans vouloir démontrer quoique ce soit, BEE nous délivre avec son humour particulier, un message minimaliste à l’image des deux derniers mots du livre : SANS ISSUE.
Une expérience unique !
Critique de Martin.45 (, Inscrit le 24 janvier 2009, 34 ans) - 1 février 2009
Ce roman assez long (plus de 500 pages) et logiquement très controversé raconte la vie de Patrick Bateman, pur produit de la réussite américaine : alors qu'il a tout pour être heureux, sa vie lui semble dénuée de sens et il tue, torture, viole, massacre pour se délivrer de cette vie monotone où rien ne compte plus que le matériel, l'argent, le sexe, la drogue, les émissions de TV, et les restaurants chics.
Les scènes de torture et pornographiques donnent plus envie de vomir qu'autre chose, mais derrière cette violence gratuite, Bret Easton Ellis réalise un portrait ultra-satirique de l'Amérique individualiste et puritaine.
Avec un final très ambigu qui laisse pas mal de questions en suspense, American Psycho est bien une œuvre unique, dont le genre se détache totalement des autres romans.
Entre ennui et délectation
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 5 septembre 2008
Déconcertant mais prenant
Critique de Pandorette (Bruxelles, Inscrite le 26 mars 2007, 47 ans) - 21 juillet 2008
D'une violence totale
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 27 mars 2008
CHRONIQUE D’UNE EPOQUE REVOLUE…
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 29 août 2007
Selon les «bonnes habitudes» de BEE le roman n’a ni début, ni fin, ni histoire, ni psychologie, ni personnages valables, ni morale… rien ! On se contente de nous montrer les personnages et de les «laisser vivre», pendant 500 pages.
L’écriture est heureusement facile à lire, mais manque terriblement de style, aucun relief, j’ai même remarqué un paragraphe de plus d’une page! Désolé pour ceux qui pensent que B.E.E. est un grand écrivain, franchement il n’en est rien!..
Je ne reviens pas sur «l’histoire» en elle-même déjà amplement décrite dans les critiques précédentes, mais je peux dire que la structure des chapitres du livre m’a profondément ennuyé… un dîner, une histoire en boîte de nuit, une coucherie, un meurtre… un dîner, une histoire en boîte de nuit, une coucherie, un meurtre… pas forcément dans cet ordre là d’ailleurs!.. Quant aux intermèdes pseudo-musicaux de l’auteur, s’il sont somme toute intéressants, ils n’ont franchement aucune place et n’apportent absolument rien dans le roman… si ce n’est «flatter» les connaissances musicales de M. B.E.E!
Les 100 dernières pages sont elles d’un niveau franchement très médiocre, à tel point qu’on se demande si B.E.E. n’a pas simplement fait du remplissage pour prolonger le livre et nous citer encore quelques marques de vêtements et d’eau minérale… détail qui devient d’ailleurs aussi très lassant à la longue… à croire que B.E.E. s’est fait sponsoriser par certaines marques pour les citer dans son roman!.. Mais en tous cas bravo à B.E.E. pour sa connaissance sans limites des différentes griffes et marques… je dois avouer que personnellement je ne connaissais même pas la moitié de toutes celles citées.
Les invraisemblances sont également légion dans ce livre, passe encore sur le thé décaféiné, les 300 abdominaux en 2 minutes, les 20 litres d’eau par jour bus par le personnage principal du livre, ou encore le silencieux sur un 357 magnum, (désolé mais c’est là un calibre de munitions et non pas une arme… ce qui prouve que si B.E.E. s’y connaît en vêtements, il n’y connaît rien en armes…) et même sur un homme dont plein de personnes disparaissent autour de lui, qui tue plusieurs policiers, et le tout, sans être recherché, sans aucune diffusion dans les médias de la part des autorités, et en continuant à vivre sans même se cacher…
Mais franchement ce qui m’a le plus déplu dans ce livre, c'est l’image de la femme qui nous est donnée (vraiment trop vénale et très bête, et vraiment trop ingénue) et surtout ce qui m’a été insupportable ce sont les relents de racisme, de sexisme, d’antisémitisme présents dans tout le livre… j’espère franchement que ce n’est là que le style du livre, du à son personnage principal et non pas les idées profondes de l’auteur…
Il s’agit en fait finalement de la chronique d’une époque (les années 1980-1990) révolue, mais sur ces mêmes années, je conseille plutôt le livre «Wall Sreet» de Dennis B. LEVINE, qui décrit exactement la même chose (dîner, réceptions, restaurants… mais les meurtres en moins…) et la même histoire, mais qui, lui, a le mérite d’être tiré d’une histoire vraie!
En conclusion je dirais d’American Psycho que c’est un livre à lire pendant ses vacances à la plage… c’est ce que j’ai fait d’ailleurs!..
American...way of life
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 15 février 2007
Maniaco-dépressif
Egocentrisme
Révulsif
Insupportable
Costume
Addiction
Nihilisme
Pouvoir
Sérial
Yuppie
Consternant
Orfèvre
Allégorie littéraire d'un monde sans convenance sociale, American psycho est une oeuvre majeure de la décennie 90.
Son principal protagoniste, Pat BATEMAN est un prédateur sans scrupule au sommet de la chaîne , une illustration parfaite du darwinisme social.
Pat Bateman symbolise toutes les dimensions de notre société moderne. Le mépris, l'avidité, l'individualisme. Impossible de se voiler la face afin de ne pas prendre la réalité en pleine face.
Car où les uns ne voient que la décadence d'un psychopathe vers les bas fonds de la folie, je n'y vois pour ma part que la synthèse parfaitement illustrée de notre société contemporaine.
BATEMAN est un être assujetti à la finance, exaltant les produits de pouvoir que lui fournit sa richesse. Costume, mobilier, immobilier, technophilie, drogue.
Assouvissant ses envies boulimiques d'objets inutiles, contrecarrant la carence de son affectif, Bateman est un être chimérique, mi homme mi démon, créant son propre univers.
Aseptisation des lieux et des êtres, rapport sociaux dominés par l'argent, séduction sexuée pour assouvir ses plaisirs égocentriques, jusqu'au paroxysme de l'individualisme et de l'égoïsme.
Utilisation des êtres à leurs dépens pour jouir d'un confort sans limite.
Bannissement des improductifs, rendant aveugle un clochard, et nous aveuglant de la sorte afin de nous cacher sa propre misère et d'ôter de notre champ de vision ce que l'on hait.
Ne sommes-nous pas nous-même aveugles de la misère de nos villes.
Escalade de la violence, jusqu'au démembrement des proies, de belles filles avides et décérébrées.
La femme est un objet sexuel consentant ou acheté, et utilisable à dessein.
L'apogée logique devient le cannibalisme, symbole de l'appropriation de l'autre dans sa chair, et puis la prise de conscience sans néanmoins réagir et guérir.
Biographie du héros de roman des années 80 / 90, bateman nous renvoie tous les travers de notre société.
Instinctivement nous rejetons cet être, mais en y regardant de plus près ne sommes-nous pas par procuration tous des Bateman. Certes à des degrés différents.
Spectateurs complaisants de la violence mondiale, acteurs de la société de consommation qui broie les êtres et les formate, membres concupiscents de réseaux érotiques, forcenés d'un confort qui met la planète en péril.
Découpé au scalpel, American psycho nous jette au visage son texte au vitriol, récit qui nous nous met face à nous-mêmes, et nous demande droit dans les yeux, quelle société avez-vous bâtie ?
un livre décidement très atypique
Critique de Tchico2 (Labenne, Inscrit le 12 janvier 2006, 49 ans) - 29 novembre 2006
Les descriptions vestimentaires et culinaires même si elles sont répétitives sont extraordinaires. Il a dû bachoter toutes les marques à la mode. j'avoue ne pas en connaitre 50 %.
Les analyses musicales sont superpointues
les scènes de meurtres sont magnifiquement décrites.
ce livre est très bon mais parfois ennuyeux et difficile à lire mais il est une critique de l'époque Wall street virulente et juste.
un choc littéraire sans aucun doute mais je peux comprendre que ce livre ait pu choquer des lecteurs.
je vous conseille de regarder aussi le film issu de ce livre où Bateman est magnifiquement interprété par Christian Dale.
un must
Quintreau a fait mieux
Critique de Attentif (, Inscrit le 15 novembre 2006, 92 ans) - 28 novembre 2006
Ces ouvrages se veulent des démonstrations, celle d'Ellis est boursouflée, celle de Quintreau est sèche comme un couperet, ce qui, pour ce genre d'ouvrage, est une qualité.
De pklus, dans Marge brute, vous pouvez mettre le nom de gens que vous connaissez, si vous avez la "chance" de bosser dans une boite au goût du jour
American Mytho
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 23 août 2006
J'adore la manière d'écrire d'Ellis, son humour noir, son efficacité. Cependant je n'ai pas pris que du plaisir à la lecture de ce livre. Les descriptions sont longues, les scènes sont redondantes et, à 100 pages de la fin, j'ai compris qu'il ne fallait pas s'attendre à de grands rebondissements. Sans parler des scènes de violences, qui peuvent donner la nausée malgré tout ce qu'on peut voir à la TV.
Même si je me suis parfois ennuyé, le livre atteint son but. Il marque le lecteur, pas vraiment par sa violence mais surtout par son univers fermé, répétitif et superficiel. Il constitue un constat, pas une leçon. Je crois que l'impact aurait été différent si le livre avait été plus court ou si les énumérations de marques avaient disparu au fil de la narration. Avec le recul, ce livre dans son intégrité paraît maintenant indispensable au monde littéraire.
UNIQUE
Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 18 août 2006
Moi, il m'a retourné et ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
De la violence gratuite, des meurtres avec des détails plus que gore, des partouzes, de la drogue du début à la fin, une descente aux enfers, des descriptions sur plusieurs pages de marques de vêtements et de pseudo critiques sur des groupes de musiques.
Bref une oeuvre (et oui, j'ose!!) qui n'a pas son pareil et qui dérange.
Enfin un roman qui n'est pas ASEPTISE. Ça fait du bien de nos jours. Attention toutefois aux âmes sensibles.
Du sang, des boyaux, de la rate.... et du cerveau
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 12 août 2006
À l'entendre parler, on aurait l'impression que cet homme a déjà la quarantaine bien passée, alors qu'il n'a que 26 ans : ton blasé, fatigué parfois.
Mais cet homme qui paraît bien sous tous rapports est en fait un psychopathe.
Lors de certains dialogues, Patrick sort des bizarreries, genre « je vais te tuer » ou « la tête de ta voisine est dans mon frigo », mais il est difficile de dire s'il s'agit de voix intérieures ou s'il dit réellement ces paroles car l'interlocuteur n'y prête pas attention. Cela aussi, sans doute, pour insister sur l'égoïsme du monde dans lequel il vit, où personne ne fait attention aux paroles des autres et où ce qui importe est juste ce que l'on dit soi-même.
Patrick Bateman est vice-président de P&P, il vit à New York, Manhattan...
Jeune homme bien sous tous rapports le jour, psychopathe la nuit, Patrick vit dans un monde superficiel où l'argent fait la qualité de l'homme. D'ailleurs, personne ne se connaît réellement, et la vie se limite à des détails futiles tels que la tenue vestimentaire, la beauté d'une carte de visite ou le choix d'un restaurant qui a la cote.
Ce roman est une critique du matérialisme de cette société des années 80. Malgré de longues descriptions sur les tenues ou autres, il faut s'accrocher et surtout avoir le cœur solide. Âmes sensibles s'abstenir. Je lui donne la note de 4/5; certaines longueurs me donnaient envie de lui mettre 3,5/5, mais la manière dont l'auteur nous plonge dans l'histoire, la minutie des détails qui nous fait vraiment « voir » ce qu'on lit, son style qui pourrait nous faire croire que cette histoire est son histoire (ce qui a suscité beaucoup de critiques, en dehors du sujet) m'a fait pencher vers le 4/5.
Les Misérables...
Critique de Muchado (Paris, Inscrite le 21 avril 2006, 43 ans) - 24 juin 2006
J'ai essayé...
Critique de Sparkling Nova (Paris, Inscrite le 6 juillet 2005, 41 ans) - 6 mars 2006
Pas pu aller au-delà d'une centaine de pages.
Pas pu trouver de l'intérêt à cette vitrine prétentieuse.
Pas pu comprendre le "talent" de Brett Easton Ellis.
Pas pu en tirer la moindre leçon sur la société matérialiste et l'ennui qui nous rongent, blablabla.
Mais j'essayerai à nouveau, promis !
Mon avis? : nullissime!
Critique de Missparker (Ixelles, Inscrite le 27 janvier 2006, 42 ans) - 10 février 2006
Je ne lui ai vraiment rien trouvé de positif. J'ai beau chercher...
L'ambiance infecte, les personnages futiles et insipides, les descriptions d'objets et de vêtements inutiles et lourdes,... et j'en passe. Ce n'est pas la violence extrême qui m'a gênée. Ni même le style de l'auteur (pas terrible mais ça passe). C'est le tout.
nauséabond ?
Critique de Peuta (GRENOBLE, Inscrit le 25 juillet 2005, 49 ans) - 7 janvier 2006
Patrick Bateman est un jeune yuppie new-yorkais comme il y en a pas mal : obnubilé par l'argent, la mode, les femmes, la drogue, l'alcool, absolument persuadé d'être le roi, d'être (très) au dessus du reste du monde, qu'il méprise à un point assez vertigineux. De plus, Bateman se distingue de ses congénères par une autre particularité que l'on découvre tout doucement, insidieusement (juste une petite parole, un geste) puis férocement, de manière inouïe : il tue (il massacre plutôt), il viole. Sans raison. Ellis nous livre son personnage crûment, sans artifice. D'une force monumentale, American Psycho a fait couler beaucoup d'encre. Ce livre est bien comme on l'a dit : ultra violent et pornographique. Mais une lecture avisée nous montrera que la violence n'est pas forcément où on le pense. A ne pas lire au premier degré mais avec distance... et doute : Bateman est-il vraiment un psychopathe... ou un mythomane ? C'est la seule chose qui pourra vous sauver de la nausée.
A l'intérieur d'un cerveau malade
Critique de Paprika (, Inscrite le 21 octobre 2005, 43 ans) - 21 octobre 2005
Il est parfaitement inclassable, on est plus facilement choqué par des descriptions morbides que des images qui pourtant envahissent nos écrans d'ailleurs ce livre a été adapté au cinéma). Cet auteur a trouvé la meilleure manière de nous faire entrer dans le cerveau complexe d'un meurtrier que rien n'arrête.
C'est un livre qui a choqué les féministes, on peut le comprendre mais il existe des films d'une extrême violence et sans style, ce livre est assurément violent mais ils nous poussent à réfléchir sur le fondement de la morale et des limites de l'homme. Il faut davantage le voir comme un plaidoyer sur la violence ordinaire qui nous entoure tous les jours (racisme, sexisme, etc..)
Une nullité
Critique de Shayne (Sambreville, Inscrit le 2 octobre 2005, 42 ans) - 6 octobre 2005
- des descriptions de vêtements et de gadgets, certes essentielles au début pour introduire le héros yuppie, mais par la suite d'une lourdeur inqualifiable.
- des discussions totalement vides de sens entre potes yuppies dans des bars, restos branchés. (Ou sort-on ce soir, quelle nana baises-tu, comment est la bouffe au Dorsia, quel est l'endroit idéal pour porter un costume Ralph Lauren, et gnagnagna). On tient facilement la moitié du roman avec ces palabres dont on n'a absolument rien à foutre (excusez du terme).
- des scènes de partouze, de torture puis de meurtre, décrites à grands renforts de détails morbides: vagins découpés, lèvres arrachées, yeux crevés,... bref du grand art romanesque. (Au fait, très sympathique la scène au zoo avec le petit garçon de 5 ans poignardé à mort, refaites-nous des passages aussi ingénieux, inventifs, subtils Mr B.E.E., l'humanité en redemande!).
Vous retirez toute cette merde, et vous avez DEUX passages valables (et encore), celui avec les cartes de visite et celui avec l'inspecteur au bureau de Bateman (10-15 pages sur 510).
Ne cherchez donc pas d'intrigue, il n'y en a pas. Ne vous mettez pas non plus en quête d'une quelconque psychologie des personnages (juste un essai dans les 20 dernières pages où le héros se livre à un soliloque ringard et vide de sens)
Du point de vue de l'écriture, le constat est également catastrophique : superficielle, froide, pas une seule once de talent.
B.E.E. signe donc un pseudo-roman yuppie/argent/psychopathe/sexe/torture/meurtre/Amérique/violence/on-ne-sait-pas-trop-quoi... Un roman que je déconseille bien évidemment, sauf aux psychopathes avides de cruauté.
La froideur absolue
Critique de Terranegroni (Vichy, Inscrit le 24 septembre 2005, 66 ans) - 1 octobre 2005
Etouffantes (les descriptions vestimentaires),
Hilarants ( les sujets du jour du Patty Winters show), Incontournable (le style de l'auteur où la froideur absolue remplace les sentiments).
En un mot Unique !
Accrochez-vous, vous ne le regretterez pas.
American trash
Critique de Fugazi (, Inscrit le 19 février 2005, 42 ans) - 1 août 2005
Une histoire qui manque parfois peut-être de souffle mais Brett Easton Ellis livre ici un roman ultra violent et étouffant.
Très bon.
ne serait-ce qu'un long délire?
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 25 juillet 2005
Terrible !!! Tout commençait relativement doucement , c'était plutôt soft , mais après ... flippant et horrible !
Patrick Bateman apparaît tout ce qu'il y a de plus normal au yeux des autres, mais en fait cet homme est inhumain , dénué de sentiments et de compassion et de surcroit pervers ! Quelle violence gratuite ! Tout est basé sur le paraître (Des signes ne trompent pas , Pat a parfois des réminiscences de folie! (d'où les descriptions détaillées , qui est très importante pour le personnage, sans cela il est mal tout comme sa vie qui est réglée comme du papier à musique , il y a des récurrences comme par exemple le Patty Winter Show).
Par moment tout comme le personnage on se sent perdu , certains passages apparaissent incohérents, s'agit-il du vrai du faux? Un long délire de Pat Bateman?
En tous les cas on y voit une critique de la société américaine qui sent le fric à plein nez, tout n'est qu'apparence, on se bat pour entrer dans le dernier resto à la mode, on fait de la gonflette. On méprise les sans abris, (jeux cruels que de tendre un billet sous les yeux des sans abris sans leur donner)
Enfin bref ( comme disait Pépin ) je vais m'arrêter ici. lol
Je vous invite vivement à le lire!
aucun intérêt!!!
Critique de Isa1977 (LYON, Inscrite le 16 mai 2005, 47 ans) - 10 juillet 2005
Je ne vois pas ce qu'il peut apporter au lecteur.
rien d'autre à dire, livre creux !
Etrange et dérangeant
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 6 juillet 2005
Assurément non !! Patrick Bateman, jeune yuppie des années 80 ressemble à tant d'autres, ambitieux, obsédé par son apparence et désireux d'écraser les siens pour réussir. Néanmoins, il a ceci de particulier qu'il est doublé d'une personnalité schizophrénique qui le pousse à commettre des horreurs plus infâmes les unes que les autres. Ellis maîtrise l'écriture au plus haut point et nous immerge dans ce monde de golden-boys revenus de tout; la liste de marques de prestige confirme cette obsession du paraître (particulièrement chez Bateman), les filles (objets sexuels), les restaurants select (où se font et défont les réputations), la cocaïne etc.....
Mais tout cela n'est qu'apparence et n'est finalement pas bien grave au regard de la personnalité intrinsèque de Bateman: pervers, maniaque, obsédé, schizophrène...... la liste est longue et sincèrement la description des horreurs commises tient purement de la pornographie meurtrière. Il faut vraiment avoir le coeur accroché à la lecture de certaines scènes et Ellis veut sans aucun doute dénoncer les errances d'une société à la dérive, en perdition et y parvient sans détours, crument en démontant les mécanismes d'une Amérique (société?) du paraître. Ellis dénonce au travers de Bateman les errances d'une société déshumanisée c'est à dire non plus dictée par des codes moraux mais par des instincts individualistes. Génial
Attraction malsaine
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 26 juin 2005
attention chef d'oeuvre
Critique de Silvermiguel (, Inscrit le 25 mai 2005, 46 ans) - 8 juin 2005
Ni chef d'oeuvre, ni navet.
Critique de Eireann 32 (Lorient, Inscrit le 7 novembre 2004, 77 ans) - 14 novembre 2004
Ce livre me pose réellement un problème et j'ai eu du mal à le lire.
Si l'on retire les descriptions de l'habillement (cher et dont je ne connais pas la moitié des marques)de la plupart des personnages, les descriptions de certains intérieurs (chers sûrement,mais je ne connais aucune marque), des restaurants plus à la mode les uns que les autre, les discographies quasi complètes de Whitney Houston et de Huey Lewis and the News (?), que reste t'il ? : de la violence froide et gratuite, des meurtres par ennui, sans discrimination :chiens, amis, rats, clochards, enfants et femmes surtout.
Pas un chef d'œuvre, mais pas un navet non plus.
Les deux derniers mots du livre "Sans issue" semblent être la philosophie des personnages.
B.E Ellis touche-t-il des royalties sur les marques citées ? Si oui, l'affaire doit être juteuse.
Amicalement.
EIREANN 32.
Mascarade
Critique de Nabokov (, Inscrit le 10 août 2004, 52 ans) - 16 août 2004
Alors à la fin du livre, fallait-il que Patrick Bateman soit arrêté ? Qu'il soit tué ? C'était la seule évasion possible... et pourtant il n'en est rien car du monde de Patrick Bateman on ne s'évade pas.
À bas le puritanisme
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 27 avril 2004
Voyez au-delà de vos barrières les amis. La littérature peut parfois nous encourager à nous dépasser.
Somme toute, un excellent ouvrage.
JE HAIS CE LIVRE
Critique de Forrester (, Inscrite le 15 avril 2004, 45 ans) - 26 avril 2004
Sa misogynie.
Son obsession du paraître, des marques.
Je hais ce livre !
Sa perversion.
La scène où le petit garçon est poignardé devant sa mère dans un jardin public.
La scène où Bateman tue le clochard en lui enfonçant une lame dans l'oeil.
Les scènes interminables où Bateman saccage le sexe de ses victimes à coups de perceuse, d'agrafeuse, de rongeurs.
Je hais ce livre !
Je l'ai lu avec un sentiment de dégoût total.
Si je l'ai lu jusqu'au bout c'était pour tenter de comprendre POURQUOI Bateman tue si gratuitement. (blessure de l'enfance ? folie totale ? double personnalité ? )Mais ça, BEE ne nous l'explique jamais.
Grand écrivain ! PFFFF !
BEE nous assomme avec des scènes gore, sexe et trash qui nous font gerber et il n'est même pas foutu d'étudier la psychologie de son personnage. Pourquoi ce mec tue ? Pourquoi il s'acharne autant ? On n'en saura rien, hélas.
Livre vaniteux, vicieux et vide.
du grand ellis!
Critique de BEE (, Inscrit le 10 avril 2004, 37 ans) - 24 avril 2004
A ceux qui ont trouvé les descriptions et la violence superflue, je dirais simplement que lorsqu'on pénètre l'esprit d'un sérial killer, il faut accepter d'en explorer les moindres recoins. On ne peut attendre de ce livre qu'il nous épargne quoi que ce soit, il y perdrait ce qui fait sa force et sa vérité. ET puis je pense que choquer est quelque chose de positif, qui fait avancer.
Pour ce qui est des autres livres de Ellis, je les trouve tous géniaux, avec une préférence pour Glamorama, le plus abouti à mon avis.
du grand art
Critique de Addison De Witt 75 (Paris, Inscrit le 5 février 2004, 49 ans) - 5 février 2004
Les années Reagan ont leur livre phare et les Etats-Unis un grand écrivain de plus. Patrick Batman, nouvel homme moderne ?
Adaptation au cinéma assez réussie.
Une plongée dans l'horreur
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 15 janvier 2003
Il faut noter que le film est nettement plus aseptisé que le livre qui, lui, ne nous épargne rien.
Je maintiens...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 11 juillet 2002
Hum hum
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 10 juillet 2002
Personnellement je pense que c'est vraiment réducteur et simpliste de penser cela. Entre la pensée et l'acte il y a une frontière plus grande qu'on ne le croit, sinon nous serions tous des monstres...
Personnellement je n'ai pas trouvé cette violence gratuite, je pense vraiment qu'elle sert le propos (assez intéressant et traité de façon originale et nouvelle) de l'auteur.
Mais si cette boucherie t'a masqué le reste je ne saurais trop te conseiller "Moins que zéro", son premier roman avec le même thème mais sans psychopathe et en plus court...
Violence gratuite
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 10 juillet 2002
Cette boucherie était-elle nécessaire? Ce livre ne m'a rien apporté, si ce n'est des cauchemars.
terrorisée!
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 15 mai 2002
A propos de Lafcadio
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 4 janvier 2002
Réponse à Platonov
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 4 janvier 2002
C'est qui?
Critique de Platonov (Vernon, Inscrit le 7 septembre 2001, 41 ans) - 4 janvier 2002
A MOURIR DE RIRE !
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 21 juin 2001
Le golden boy de l'horreur
Critique de Viniterranova (Bruxelles, Inscrite le 25 janvier 2001, 50 ans) - 30 mai 2001
Bref, un bouquin bien ficelé qui va plus loin que la simple histoire du psychopathe qui tue ses victimes sans trop savoir pourquoi... c'est tout un monde d'apparences et de folies que l'auteur arrive à nous décrire dans les moindres détails.
CULTE !!
Critique de Elise (ll, Inscrit le 12 septembre 2000, 45 ans) - 19 avril 2001
Vive le renouveau de la littérature! Bret Easton Ellis est entré dans la cour des grands.
Aux limites du gore et de l'ennui...
Critique de Tof (Bruxelles, Inscrit le 5 avril 2001, 54 ans) - 5 avril 2001
Il ne faut pas lire 100 pages pour avoir compris l'esprit machiavélique du personnage central. La vice est poussé jusqu'à nous faire croire que les autres autour de lui sont assez bêtes pour ne pas se rendre compte de son caractère psychopathe.
Amusant, les descriptions interminables concernant les tenues des différents intervenants m'ont plus angoissé que la description macabre de la crucifixion d'une jeune femme. A ce niveau, l'effet est réussi.
Ces gens travaillant dans la finance ont, pour finir, une vie bien morne. Breat Easton Ellis le fait très bien transparaître dans son bouquin. Pourtant, je me suis ennuyé (je l'avoue) à sa lecture.
une interprétation différente?
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 23 mars 2001
Génial !!
Critique de Zorglub (Bruxelles, Inscrit le 2 décembre 2000, 55 ans) - 23 mars 2001
J'ai rarement autant ri en lisant un livre.
Superbe critique de Jules
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 5 mars 2001
livre trop bien écrit
Critique de Lela (Bruxelles, Inscrit(e) le 3 mars 2001, 53 ans) - 3 mars 2001
Pour ce qui est la violence, il faut avouer qu'elle est extrême. Insoutenable en ce qui me concerne. J'ai vraiment eu beaucoup de mal.
Bref, un point positif: j'ai pu saisir la vacuité de la vie de ces personnages pour qui seul l'apparence compte. Un point faible (qui découle du point fort) la vacuité de la vie du personne déteint sur le livre.
Lela -
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interprétation ? | 26 | Béatrice | 26 septembre 2014 @ 15:19 |