Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol de Lian Hearn
( Across the nightingale floor)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Enfants => 12-15 ans
Moyenne des notes : (basée sur 27 avis)
Cote pondérée : (90ème position).
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Sang et fureur au pays du matin calme...
Nous sommes au 14 ème siècle, dans un Japon féodal où la force des sabres donne le pouvoir et où pour les petits et les pauvres, les jours sont faits de misère, de travail et de prosternations.
Takeo grandit dans un village où règnent des préceptes de non-violence. Pourtant toute la communauté est massacrée par le clan tout-puissant des Tohan. Seul Takeo échappe à la mort, sauvé par le seigneur Shigeru, du clan des Otori. Il sera adopté par lui, remplaçant ainsi le frère cadet de Shigeru, mort assassiné.
Mais Shigeru était-il bien là par hasard pour sauver Takeo, ou n'obéissait-il pas plutôt à un dessein secret et obscur?
Guerre, vengeance, amour fou (car les belles ne manquent pas sur le chemin de Takeo et Shigeru), tous ces ingrédients vieux comme la littérature sont ici mis en scène de manière éblouissante par l'auteur. Les descriptions poétiques éveillent dans l'esprit du lecteur de chatoyantes images et le plongent à la fois dans une aventure épique et dans une très belle évocation du Japon ancien.
Les éditions
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Le silence du rossignol [Texte imprimé] Lian Hearn trad. de l'anglais par Philippe Giraudon
de Hearn, Lian Giraudon, Philippe (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070302581 ; 9,10 € ; 15/09/2003 ; 372 p. ; Poche -
Le silence du rossignol [Texte imprimé] Lian Hearn trad. de l'anglais par Philippe Giraudon
de Hearn, Lian Giraudon, Philippe (Traducteur)
Gallimard
ISBN : 9782070538034 ; 3,00 € ; 15/09/2003 ; 350 p. ; Broché
Les livres liés
- Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol
- Le Clan des Otori, tome 2 : Les neiges de l'exil
- Le Clan des Otori, tome 3 : La clarté de la lune
- Le Clan des Otori, Tome 4 : Le Vol du héron
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Les critiques éclairs (26)
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Tatari
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 10 juillet 2023
Lorsque l’on commence à privilégier ce roman à d’autres réjouissances estivalières, c’est un signe que la lecture fut prenante et particulièrement addictive. Bref : j’ai adoré.
Une excellente lecture récréative.
Ps : une pensée pour @Nabu qui a quitté le site et dont la critique, dans son style si particulier, mais que j’appréciais, m’avait terriblement donné envie de découvrir les aventures de Takeo.
Japon pour lecteur occidental
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 4 janvier 2021
Ceci étant précisé pour éviter de décevoir les vrais amateurs de l’empire du soleil levant, on peut plonger dans les aventures de Takéo, face à l’impitoyable Ilida du clan des Tohan… C’est court, bien écrit, facile à lire avec un bon équilibre entre descriptions pour la mise en ambiance et rebondissements. On se fait plaisir !
Seul roman « japonais » que j’ai réussi à lire après avoir échoué sur les vrais auteurs (Kurabata, Murakami) alors que je me sens chez moi avec les écrivains chinois (Lao She, Gao Xingjian, Yu Hua…).
Le plancher les gars ! Le planchheeeeeer
Critique de Nabu (Paris, Inscrit le 26 février 2005, 38 ans) - 8 mars 2016
Déjà, deux points en moins pour un alias aussi merdique quand on a un nom aussi cool.
Braif.
L’action se déroule dans un japon médiéval fantastique. Un japon fantasy quoi. Tomasu est un jeune garçon qui vit dans un village de hippies, genre faut pas brutaliser les animaux, genre il a fait des bisous aux garçons du village, etc.
Sauf qu’un jour, des méchants arrivent et défoncent son village. Genre ils le brûlent et butent les villageois. Sauf que Tomasu n’y était pas. Donc il revient au village, se fait courser et se fait sauver par un seigneur d’un clan rival qui passait par là.
Le seigneur l’adopte et c’est parti. Sauf que Tomasu (renommé Takeo par la suite) a peut-être des pouvoirs spéciaux….Ovazy ta mère, n’ayons pas peur des spoilers : c’est un AS-SAS-SIN. Et là c’est où l’on verse dans la fantasy car il peut se dédoubler, se rendre invisible et tous ces pouvoirs de ouf avec lesquels je joue dans les jeux vidéo où je joue des roublards.
« Le silence du rossignol » claque sa mère. C’est un vrai bon livre (OUI un « VRAI BON » est un super adjectif superlatif OKAY ?) où l’on retrouve tout ce que j’aime :
- Une belle écriture fluide qui permet d’enchaîner les pages
- Des personnages décrits avec une telle précision qui nous permet de les imaginer sans difficulté. Il en est de même du monde de l’atmosphère avec un joli Japon (et pourtant putain, je hais les japoniaiseries du cul).
Puis voilà.
Par contre, y’a pas de baston putain. PAS DE BASTON FFS. Et ça, j’aime pas.
Plus sérieusement, ce premier tome a également une autre qualité primordiale : il ne pue pas la merde.
Non, je rigole. Mais il ne tombe pas dans le piège du premier tome qui met l’intrigue en place pendant des centaines de pages parce que c’est le premier tome et qu’on a que ça à foutre de lire un connard qui se prend pour Tolkien. Vous savez, le genre de premier tome où l’on pense :
« On s’en braaanleee de tes montaaagnes connaaaaardd. On s’en fout de tes fausses intriguuuues connaaaaard. Fous-nous de l’action, du sang, des insultes ffs ! »
Là, dès le début, on a du village pillé et du drame, et c’est cooool car ça fait progresser cash l’intrigue.
En conclusion, le silence des rossignols est un très bon premier tome d’une épopée qui s’annonce fascinante. Je lirai très certainement la suite de l’épopée de Takeo car ça claque sa mère et que l'évolution de Takeo en assassin de folie va être très certainement passionnante. Un peu comme dans l'Assassin Royal. Peut-être. On verra. Oky?
Du fond des âges, un roman épique japonais …
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 19 août 2015
A l’époque où le seigneur du Clan des Tohan, méprisable et cruel, fomente des intrigues pour neutraliser le Clan des Otori et ainsi agrandir son territoire, il fait entourer le lit de sa chambre au donjon d’un parquet appelé ‘rossignol’, dont la fonction est de bruire et gémir au moindre pas. Il pourrait alors dormir tranquille à moins que ‘le rossignol ne chante’ …
Il est toutefois amusant de découvrir que le très jeune héros de l’histoire, affilié aux Otori est doté de pouvoirs surnaturels, autorisant ainsi une issue heureuse au premier roman de cette saga !
Il n'y a rien d'inventé
Critique de Machin-chose (, Inscrit le 2 juillet 2011, 40 ans) - 14 octobre 2013
Bref les personnages manquent de profondeur psychologique si ce n'est que Takeo est déchiré entre le devoir de faire la guerre et sa conviction d'un Dieu miséricordieux et que Kaede doit rester concentrée sur son amour de Takeo pour rester "forte".
Le système des castes du japon féodal est respecté, mais encore là très caricatural. Il y a les seigneurs, les guerriers, les fermiers et les parias. Peu ou presque pas de relations ou de contenu de cet aspect.
Je donne un 2/5, déçu de voir ces romans dans le top du top sur le site. Je savais que c'était un roman Ados, mais quand on y pense un peu, il est très violent ce cycle par moments. J'ai plus l'impression qu'il a été classé jeunesse dû à l'écriture trop simpliste de l'auteur pour vraiment être classé Young Adult.
Déçu
Une merveilleuse expérience
Critique de Kafka Tamura (, Inscrit le 21 février 2012, 33 ans) - 9 octobre 2012
Lian Hearn nous transporte d'entrée dans son univers inspiré du Japon féodal où se mêlent Ninja, samouraï et princesse. Ce livre est une merveille de la fantasy, avec un début prometteur et un dénouement final qui nous pousse à explorer la suite de l'oeuvre de Lian Hearn....... affaire à suivre.
Un beau roman mais qui manque de profondeur.
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 9 septembre 2011
L’écriture est simple et adaptée au jeune public, néanmoins la violence de certaines scènes destine plutôt ce livre à des adolescents d’au moins 12 ou 13 ans.
Cette lecture facile m’a donné l’impression de survoler l’histoire. J’avais une impression de manque, peut-être de profondeur. Je ne sais pas. L’intrigue est bien construite et les rebondissements assez inattendus pourtant il me manquait quelque chose pour m’immerger totalement dans cette histoire. Plus de détails peut-être. Certes ce roman est riche en sentiments et en voyage. Nous sommes dans un pays imaginaire inspiré du Japon Féodal du 14ème siècle et je regrette que l’automne soit un dégradé de rouge ou l’hiver de blanc. Malgré le fait que l’auteure joue beaucoup sur « la musicalité » des saisons, l’automne n’est pas qu’un dégradé de rouge mais dégage d’autres subtilités. Je l’ai ! Il manque les parfums. A part celui de l’encens dans les monastères ou l’odeur de la vase dans les douves, il n’y a pas beaucoup de parfum dans ce livre. Quand le héros cherche à se repérer alors qu’il a les yeux bandés, ou encore dans les descriptions de corps qui se touchent ou se rapprochent, l’auteur mise sur les sens de l’ouïe et du toucher mais jamais sur l’odorat. C’est pourtant un sens essentiel qui donne de l’intensité à un sentiment ou à une lecture. J’espère que ces parfums feront partie des jardins et des forêts traversés par Takéo dans le second tome, je le suivrai alors les yeux fermés (quoique pour lire cela risque d’être difficile…).
Une superbe saga
Critique de Jiminy (Lyon (ou presque), Inscrite le 14 octobre 2009, 30 ans) - 13 novembre 2010
Un seul mot: PARFAIT
Critique de Didie88 (, Inscrite le 4 décembre 2009, 36 ans) - 13 novembre 2010
On s'attache à tous les personnages et on vit leur aventure totalement avec eux.
Je le conseille absolument à tout le monde, ce livre est tout simplement génial.
Roméo et Juliette au pays du soleil levant.
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 14 septembre 2010
Takeo, unique survivant d'un massacre orchestré contre sa communauté réputée pacifiste, est recueilli par Sire Shigeru. D'un rang élevé, issu du clan des Otori, ce dernier va devoir faire accepter son jeune protégé par les siens et préparer ce dernier à devoir affronter son ennemi juré, chef des Tohan, Iida.
Kaede, quant à elle enfermée et réduite aux tâches ancillaires, semble porter le malheur en elle et promettre à ses époux une mort certaine. Malmenée, mariée de force, elle va néanmoins parvenir malgré elle à s'extraire de sa condition et rencontrer celui qui à l'évidence lui est promise.
Un beau roman à la fois onirique et captivant où la sensualité des mots et des gestes côtoie la folie belliqueuse des hommes.
kikuta
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 21 mai 2009
Malgré tout, pas besoin de chercher loin pour savoir que cette série de Hearn est réellement géniale.
A lire, fait partie des classiques
c'est nippon ni mauvais (bon, elle était facile)
Critique de Alouette (Seine Saint Denis, Inscrite le 8 mai 2008, 39 ans) - 9 novembre 2008
L'écriture est simple. Je trouve qu'on manque de description sur les coutumes de ce peuple si traditionnel. C'est dommage, j'aurais aimé en apprendre plus.
exotique et poétique
Critique de Ungrimette (, Inscrite le 4 septembre 2005, 47 ans) - 9 octobre 2008
Un pur moment d'évasion, envoûtant et passionnant.
Les personnages sont entiers, fascinants et ne laissent pas le lecteur indifférent.
J'ai pu découvrir avec avidité une société japonaise, sa violence, ses clans et aussi une délicieuse passion qui nous porte du début à la fin... vivement la suite!
Un enchantement poétique
Critique de Tallulah (, Inscrite le 17 août 2008, 31 ans) - 22 août 2008
Dépaysant
Critique de Arval (Papeete, Inscrite le 8 mars 2008, 56 ans) - 17 juin 2008
Estampe japonaise
Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 25 novembre 2007
Inutile de résumer une nouvelle fois l’histoire, d’autres critiques du site l’ont fait. Je dois avouer que cette trilogie tombe bien : elle vient prendre le relais des aventures d’un sorcier à cicatrice et les aventures de Takéo sont un bon moyen de changer d’univers et d’état d’esprit.
Je pense que le grand point fort de ce roman est que l’auteur a réussi à imposer un souffle à son texte : le récit est prenant, enlevé et respectueux de l’histoire du Japon médiéval (du moins est-on tenté de la croire) sans trop en faire dans le détail érudit.
Cependant, je trouve que le poids de la tradition, de la hiérarchie, du mâle (les hommes dominent toute la société nippone) ne sont pas assez présent dans ce premier volume. Shigeru est une sorte de réformateur, un visionnaire ou un fou et il le paye cher. Mais je crois que l’auteur utilise ce premier volume comme introduction au monde qui est développé ensuite.
Inversement, je trouve incroyablement juste de n’avoir pas trop forcé sur les pouvoirs de Takéo (même s’ils sont dignes des X men…). Le héros n’est pas invulnérable ni imbattable et c’est tant mieux. L’autre coup de génie est d’avoir fait de Takéo le dépositaire d’une triple culture : Les Invisibles, les Otori, la Tribu. Trois cultures ou trois aspects du japon féodal qui nous est livré par l’auteur.
Les clans sont une constante de la culture japonaise, la Tribu ressemble fort au monde des ninjas tels que fantasmés par les européens et les Invisibles sont peut-être le rappel des tentatives des prêtres catholiques de s’implanter sur l’île. Les deux derniers points sont mon hypothèse mais elle ne me semble pas totalement farfelue.
Quant à l’histoire d’amour qui lie le tout, il s’agit d’un grand classique qui prend un aspect nouveau pour le lecteur occidental car on peut penser que le carcan de la société japonaise est encore plus rigide que celui que l’Occident a imposé aux femmes tout au long de son histoire. Le décalage est surtout géographique, exotique mais les manigances des oncles du Shigeru valent bien celles des diverses baronnies et comtés lors de la guerre de 100 ans chez nous même si je ne suis pas sur qu’assimiler Kaede à Jeanne d’Arc soit judicieux.
Excellent
Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 14 août 2006
Une intrigue captivante, un style magique, des personnages touchants et sensibles ; ce n'est pas un livre pour ados dépeignant un Japon féodal niais, mais bien un beau roman, crédible et plein de beauté et de maturité.
romanesque envoûtant
Critique de Raphaelle521 (, Inscrite le 12 juin 2006, 34 ans) - 10 août 2006
L'auteur, très documenté, nous conte ce Japon en nous le décrivant minutieusement mais ces portraits n'alourdissent pas l'histoire, au contraire ! C'est dans un monde poétique, loin d'être mielleux, qu'avance le lecteur, charmé !!
romantique
Critique de Elfe (, Inscrite le 15 septembre 2004, 68 ans) - 1 octobre 2005
Note 4.5/5
mon livre préféré
Critique de Thilda (, Inscrite le 11 septembre 2005, 33 ans) - 12 septembre 2005
Les mille et une nuits Japonaises
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 28 août 2005
La suite est pleine de rebondissements, j'ai adoré ce livre où tous les personnages nous inspirent un sentiment : haine, amour, compassion, amitié... On ne se rend même pas compte quand le livre est fini... Et on essaye aussitôt d'imaginer la suite en attendant le second tome. Fabuleux !!
tome 1 : lu en 1 semaine, tome 2 : idem...
Critique de Catkiss31 (, Inscrite le 27 août 2005, 43 ans) - 27 août 2005
Magnifique
Critique de Kicilou (Vernon, Inscrite le 31 juillet 2004, 41 ans) - 11 mai 2005
Ce livre est basé sur une intrigue fournie, qui ne se laisse pas décrypter dès la troisième page, avec des personnages attachants, complexes. Il crée un monde inspiré du Japon médiéval avec des coutumes, des clans, des rivalités des arts...
De toute beauté !
un superbe moment de détente
Critique de Gab (bruxelles, Inscrite le 31 décembre 2004, 50 ans) - 23 janvier 2005
génial
Critique de Spleeneur (petigny, Inscrit le 13 août 2004, 37 ans) - 24 octobre 2004
à lire absolument.
vivement le troisième
Critique de Kim (Limay, Inscrite le 16 juin 2004, 40 ans) - 13 septembre 2004
c'est le premier roman de ce type que je lis et ça donne envie d'en lire d'autres.
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tome 1 tome 2 ???? | 2 | Chtimi59 | 9 mars 2016 @ 14:52 |
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