Liberty-Bar de Georges Simenon

Liberty-Bar de Georges Simenon

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Catinus, le 8 août 2017 (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 717ème position).
Visites : 3 454 

Un sacré bon p'tit Maigret

William Brown a été tué, à Antibes, d’un mauvais coup de couteau dans le dos. William Brown, c’est ce riche Australien en mal de vivre. Il se réfugie d’abord chez les Martini, la mère et la fille mais elles ne sont guère marrantes. Il tombe au Liberty Bar où se saoule Jaja en compagnie de le jeune Sylvie …

Un sacré bon p’tit Maigret dans lequel on boit tant et plus …


Extrait :

(conversation entre Jules Maigret et sa dame) :
- Passe-moi le plat … On m’avait dit : surtout, pas d’histoires … Pas de drame, autrement dit ! Parce que les fils, la femme, le beau-frère de l’Australien sont de gens considérables … Des gens capables de racheter très cher un testament…
- Qu’est-ce que tu racontes maintenant avec ce testament ?
- Ce serait trop compliqué … Bref, une histoire d’amour … Une vieille femme qui tue son amant parce qu’il la trompe avec une jeune.
- Et qu’est-ce qu’elles sont devenues ?
- La vielle en a pour trois ou quatre mois à vivre … Cela dépend de ce qu’elle boira …
- De ce qu’elle boira ?
- Oui, parce que c’est aussi une histoire d’alcool.
- C’est compliqué !
- Encore plus que tu ne le crois.

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Quatre souris, et un homme.

7 étoiles

Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 19 septembre 2017

Un Maigret qui oscille entre Cannes et Antibes et le soleil et l’ombre dans cette enquête sordide où, dix ans après, Georges utilise le même nom de Brown qu’Agatha, comme fil conducteur pour son roman policier, et où son Williams Brown échouait dans un bistrot en contrebas de la rue, tenu par une tenancière au doux sobriquet de Jaja.
Alors le commissaire poussa la porte du Liberty Bar.
La pièce, qui était vide, n’avait pas plus de deux mètres de large, sur trois mètres de profondeur. Il fallait descendre deux marches, car elle était en contrebas.
Un comptoir étroit. Une étagère garnie d’une douzaine de verres. La machine à sous. Et enfin deux tables.
Au fond, une porte vitrée, garnie de rideaux de tulle. Derrière ce rideau, on devinait des têtes qui bougeaient. Mais personne ne se leva pour accueillir un client. Une voix de femme, seulement, s’écria :
-Qu’est-ce que vous attendez ?
Et Maigret entra. Il fallait encore descendre une marche et la fenêtre au ras du sol de la cour ressemblait à un soupirail. Dans la lumière indécise, le commissaire vit trois personnes autour de la table.
-Vous y avez mis le temps !
Près d’elle…

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