Dad - tome 3 - Les nerfs à vif
de Nob

critiqué par Septularisen, le 27 août 2017
( - - ans)


La note:  étoiles
QUAND LE PASSÉ REFAIT SURFACE…
«Les nerfs à vif» est le troisième volume des «aventures» de Dad, notre «célibattant» préféré. Comme dans le volume précédent on en apprend ici un peu plus sur la vie sentimentale très chaotique de Dad.

Toujours intermittent du spectacle et toujours père à temps plein, - comme dans les volumes précédents -, Dad élève toujours seul ses quatre filles nées de quatre relations différentes. Rappelons qu’il y a Pandora (dite Panda) aux cheveux noirs et lunettes. C’est l’ainée avec 19-20 ans et l’intellectuelle de la famille, elle veut devenir avocate et ne cesse d’avoir des revendications envers son père. Nous avons ensuite Ondine, l’adolescente, aux cheveux blond teint en rose bonbon, d’environ 15-16 ans et qui a de nombreux garçons qui lui «tournent autour».

Ensuite Roxane 9 ans, aux cheveux roux, c’est la sportive de la famille, écologiste convaincue, toujours habillée à la garçonne, elle fréquente le « Groupe scolaire René GOSCINNY ». Et enfin Bérénice (dite Bébérenice), le bébé de la famille, métisse aux cheveux noirs, qui marche à quatre pattes et adore faire de la peinture…avec ses doigt!

Dans ce volume, Dad va devoir accepter - à contrecœur -, une nouvelle présence féminine dans son appartement. Alors qu'il était déjà bien occupé à gérer ses filles, c’est Rose Candice, la mère d’Ondine qui débarque et s’auto-invite dans le petit appartement.

Très vite l'installation de la mère de sa seconde fille dans son propre lit commence à créer des tensions avec Dad, car non seulement Rose, qui se prend pour une grande actrice, n’arrête pas de le critiquer, alors qu’elle ne fait absolument rien de ses journées, mais en plus demande à être servie comme une grande star!...

Dad va devoir trouver au plus vite un stratagème pour se débarrasser, une bonne fois pour toutes, d’elle…

Comme pour les volumes précédents, les découpages sont classiques et les couleurs toujours bien vivaces et bien «pétantes ». Les dessins sont bons, même s’il n’ont rien d’exceptionnel, avec une fâcheuse habitude de représenter tous les visages féminins de la même manière.

Mais surtout Nob (de son vrai nom Bruno CHEVRIER, né en 1973),dans son scénario, nous offre une belle «tranche de vie», avec des rires, des crises, des repas à préparer, des sorties d'école, des jouets à ranger, des repas à préparer, des lessives à faire, des copines et des amoureux… Et au milieu de tout ce beau monde, notre cher Dad, qui se débat avec les factures des portables de ses filles qui essayent à tout prix de lui trouver une activité à l’extérieur de la maison pour éviter « qu’il déprime » ! Mais malgré tout cela, la tendresse et la bienveillance règne et tous sont solidaires… Surtout les filles quand il s’agit de poster des photos de leur père dans des postures ridicules sur les réseaux sociaux…

De près ou de loin, tous s’y reconnaitront... A découvrir d’urgence !