Hell
de Lolita Pille

critiqué par Paradize, le 16 mai 2004
(Paris - 37 ans)


La note:  étoiles
Déplorable
Une jeune parisienne du 16ème arrondissement pourrie par l'argent et n'ayant plus le goût de rien hormis la cocaïne... Ce livre est d'une réalité troublante. Le style de l'écrivain n'a rien d'un grand écrivain. Mais pour connaître un peu ce milieu étant parisienne moi-même je trouve qu'elle le dépeint d'une manière plutôt réaliste et troublante. Elle nous fait détester ce milieu comme il peut parfois étrangement nous attirer. Jeune écrivain, son histoire nous ferait presque pleurer. Nous la haïrons comme nous nous y attacherons. Ce livre laisse une sacrée impression. J'ai aimé ce livre, détesté cette fille tout en essayant de la comprendre.

Je n'ai pas su dans quelle rubrique classer ce livre...

Je répète que si vous êtes amateur de littérature, il vaut mieux ne pas le lire vous seriez déçu, si vous êtes amateur de romans réalité, c'est plutôt pas mal.
L'enfer en Dolce Gabbana 1 étoiles

Lolita Pille ressemble beaucoup à son personnage principal : elle fait l'amour comme elle grignoterait un quignon de pain, n'est que matérialiste et méprise profondément ceux qui ne touchent pas trente ou quarante Smics par mois. Au fond, on a envie de se dire que c'est un petite conne sans cervelle -c'est le cas en fait- mais ce serait caricaturer, car Hell, Ella, s'ennuie à mourir. Elle ne fait que renvoyer aux adultes en pleine figure leur vacuité, leur absence totale de réflexion, et leur matérialisme total ou l'échec incontestable de leurs théories. Car ce sont eux les responsables, ceux qui ont voulu tout ça. Hell fréquente les boîtes échangistes, les discos à la mode, prend de la coke, et pense qu'elle n'a plus rien à apprendre de l'existence et c'est le cas dans cette société. Comment lui reprocher d'être en somme déjà morte ? Cela lui permet de ne plus avoir mal, de ne plus ressentir, de ne plus souffrir, de ne plus vivre, de ne plus aimer.
On pense à "l'Appât" de Bertrand Tavernier, film brûlant, que l'on a longtemps taxé de "pétainisme" ou de "poujadisme", alors que ce qu'il dénonce est encore pire, les filles sans autre idéal que la vitrine d'un grand couturier ou les néons d'une boîte. La vie n'a plus aucun sens, ne reste que l'éclate et le portefeuille, le clinquant et l'apparence. Certes comme disait un homme libre qui parlait des camps de concentration : "la vie ne vaut rien mais rien ne vaut un être humain". Que vaut un être humain quand il a tout détruit en lui ? On pense aussi à "Ghost World" ou "Daria" aussi, mais c'est beaucoup plus cru.
Il y en a qui penserait que ce livre est illisible, à jeter aux orties. Ce n'est pas une lecture facile, car trop proche de la vérité de notre temps. Les filles comme Lolita Pille ou d'autres comme Hell sont légions. Elles savent ce qu'elles perdent en ne faisant que s'étourdir mais s'en balancent.

AmauryWatremez - Evreux - 55 ans - 15 mai 2013


Seul les pauvres peuvent être heureux ? 6 étoiles

Comment peut-on être aussi désabusé à 18 ans ? Le fric corrompt tout, même la jeunesse. Hell c’est d’abord la description sans concessions d’un monde bouffi pour l’argent, le luxe et les excès. Un monde qui attire mais qui brûle les ailes de tous ceux qui s’en approchent de trop près. Cet aspect du roman est très réussi même si la répétition des marques de luxe énumérées devient un peu lourdingue à la longue. Ensuite, il y a l’héroïne. Ella qui se transforme en Hell. Là c’est plus compliqué pour moi. On n’a rien en commun. Différence d’âge, milieu social, difficile de m’identifier à cette gamine en crise qui semble déjà perdue avant même d’avoir atteint la majorité. Difficile de comprendre la démission de tous ses parents qui confondent pognon et amour parental. Par moments j’ai quand même été touché par le mal de vivre et la détresse de cette jeunesse dorée et à d’autres moments, j’ai franchement trouvé qu’ils aimaient beaucoup se regarder le nombril et qu’ils en faisaient des tonnes pour être malheureux. C’est quand même en fin de compte l’empathie qui a pris le pas sur le côté « détestables enfants gâtés » et comme c’est bien écrit et que le tout se lit d’une traite assez rapidement, je dirais que mon impression générale reste au final plutôt positive.

Kabuto - Craponne - 64 ans - 29 juillet 2012


« Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché » 8 étoiles

Explosif, acide, déroutant, choquant, quelque chose de si fort et de si immature à la fois.
C'est l’histoire d’une fille, l’histoire d’une jeunesse trop riche pour avoir quelque chose à désirer. D’une jeunesse qui a tout, sauf ce qu’il lui faut réellement, un peu d'amour.
Entrainée dans un amour infini, l’ombre la guette, et va la rattraper, car elle nous rattrape toujours. Ce ne sont plus des humains mais des zombies, qui marchent dans le vide et n’ont jamais eu les pieds sur terre. Qui tiennent debout parce que c’est la mode. Et puis, que faire d'autre après tout ? Une jeunesse dépravée, en quête de risque qui tente de jouer avec la vie, pour se faire croire qu’ils la maitrisent. Enracinés dans la facilité de la médiocrité, ils n'osent plus croire qu'un autre monde puisse exister, et sont effrayés par ce qu’ils n’ont jamais connu… un peu de Bonheur.
Ce livre ne raconte pas la vie, mais la mort. Une mort douce et imperceptible dissimulée sous l'argent, le sexe et inondée d'alcool pour tenter d'oublier qu'il n'y a rien à retenir, rien d'autre que le vide.
C'est l'histoire de l'espoir qui disparait dans la nuit.
Seul bémol, le vocabulaire un peu répétitif. Les défauts de ce livre, certes nombreux, en sont également les atouts.

Austen - - 30 ans - 25 mai 2012


Paradise 2 étoiles

Que rajouter à la critique de Nirvana ? Du Harlequin trash, donc de la littérature à l'eau de rose se la jouant "rebelle" et concernée, c'est tout à fait ce qu'est Hell !

Sauf que même si cela n'est pas notre style favori, et si le livre n'est pas très bien écrit et a bénéficié de toute évidence d'une promotion ou d'un copinage quelconque, Lolita Pille mérite un coup de projecteur car possède un parler très réaliste et parisien pas si commun pour qui connait un peu ou est originaire; et entre les dalles du VIIIème, "Les Planches", les 911 du VIP Room, les synagogues du XVIème, les très sérieuses paires de fashion-victims de toute nationalité des magasins des Grands Boulevards, les soirées techno du Rex Club, les statiques russes aux gourmettes d'argent des dance-floors, avec les models de 15 ans anorexiques et faméliques du Queen, les quartiers bobo mais riches, ou les mémères botoxées et outrageusement blondies et vêtues de noir des "Bains-Douches" ou de Chez Castel (ces boites autrefois réputées pour leur avant-gardisme) on reconnaîtra une patte peut-être pas exceptionnelle, dérisoire, mais qui n'est pas à ignorer. Pour qui sait ouvrir juste un peu l'oeil.

Antihuman - Paris - 41 ans - 20 novembre 2011


Petit livre sympa. 7 étoiles

Roman "à la mode" il y a quelques années.
Petit livre sympa à lire, sur la dérive de la jeunesse bourgeoise, entre drogue, alcool, sexe et bling-bling.
Style à part qui peut déplaire.

Free_s4 - Dans le Sud-Ouest - 50 ans - 18 novembre 2011


Je passe 1 étoiles

Pas pour moi ce roman, c'est réaliste mais je trouve qu'il vaut mieux regarder des émissions télé sur la drogue plutôt que de lire ce torchon de littérature!!
L'auteure a certainement un message à passer mais à mon avis elle aurait pu s'abstenir.
Finalement c'est même pas un roman tellement c'est nul, c'est un placebo, on en ressort sans grande différence, c'est trop bof à mon goût!

Nina-39 - - 45 ans - 29 novembre 2010


Je suis resté stone avec ce livre dans les mains! 8 étoiles

Une jeune fille qui n'a que l'apparence pour se cacher, qui porte ce masque superficiel, elle vit derrière la richesse, les soirées mouvementées, des types par là. Quand elle tombe amoureuse de ce personnage Andréa, on dirait un Dieu, il est fou amoureux, il reste calme, quand on est dans ce personnage on veut aller jusqu'au bout de son histoire! Il vivent ensemble, ne se lassent pas, leur complicité leur passion sont décrites avec des mots plein de violence. Et la fin est horrible, vraiment je ne m'y attendais pas.
Je ne sais pas si l'on peut trouver de mot, pour ce livre. Sérieusement, je suis allé voir toutes les critiques et la majorité disait que c'était un livre excellent; la Bible. Et je confirme, vraiment ce livre est fabuleux. Je pense qu'il est plus à lire quand on est adolescent, car c'est vraiment un miroir qu'on tient dans la main quand on possède ce livre entre les mains. On se reconnait, on reconnait les cours, les amis, la fête, les marques de vêtement, des magasins l'argent; mais je trouve que ce livre n'est pas superficiel, malheureusement c'est la triste vérité, il y a beaucoup d'inégalités entre les riches et les pauvres; ce que sont capables les jeunes de faire, de prendre ou de dire. C'est un livre qui se lit, c'est une question de psychologie mais il se lit autant l'été que l'hiver. Il y a de l'action, du mouvement, je me suis senti rythmé, dans la peau des personnages. Il m'a fait un drôle d'effet je l'ai lu en 1h et relu le soir, j'ai 14ans et je pense que c'est vers 14-15 ans qu'il faut le lire. Ce livre est magique, il est à lire. Les 10 premières pages ne sont pas trop passionnantes mais après avoir passé ce seuil c'est splendide!

Better-Tomorrow - - 28 ans - 6 juin 2010


Violent et triste... 6 étoiles

C'est un roman triste, mal écrit, pessimiste, violent, superficiel, excessif, provocant....et malgré tout, je l'ai lu d'un trait jusqu'au bout!
J'avoue ne pas comprendre pourquoi...

Le désespoir des gosses de riches du XVI°...nés avec une petite cuillère en argent dans la bouche, qui ont à 16-17 ans plus d'argent que vous n'en gagnerez dans votre vie (cocaïne, voitures, vêtements griffés, alcools...)...un sujet qui touche tout le monde, avouons-le!!

J'ai peut-être adhéré justement parce que je ne m'attendais pas à une telle description du "monde des riches"...loin d'en être jalouse, je suis encore plus heureuse de constater qu'à défaut d'avoir autant d'argent qu'eux, j'ai des parents qui n'ont pas "démissionné" quand j'avais 16-17 ans et qui m'ont donné des valeurs...des vraies!!

Pour la curiosité, je recommande. Pour le style, ne vous attendez pas à lire un prix goncourt...

Boitahel - Paris - 40 ans - 14 mai 2010


Un roman violent 8 étoiles

Je n’ai jamais vu le film de Bruno Chiche avec Sarah Forestier (qui a d’ailleurs obtenu le César du meilleur espoir féminin pour ce rôle) et Nicolas Duvauchelle, mais je savais qu’il était inspiré d’un roman du même nom, et qu’il faisait scandale parce qu’il montrait ce que jusqu’alors la société imaginait purs, sages et bien élevés : les gosses de riches.

Ella est une ado pas encore majeure qui s’emmerde dans une vie d’enfant pourrie gâtée, qui fait des caprices comme du shopping, et dont la vie s’articule essentiellement autour de ses soirées en boîte, au détriment de ses études et de toute une vie de misérabilisme populaire qu’elle déteste. Pour faire plus adapté à son caractère, Ella se fait appeler Hell. Et Hell nous déteste, nous, les autres, nous qui l’envions mais ne serons jamais comme elle.

Elle prend les mecs, s’amuse avec, les jette. Elle a bien eu des histoires plus sérieuses avec A et B, mais franchement, ce sont des looseurs en Aston Martin, tout juste bons à draguer au champagne au carré VIP du Queen. Pourtant Hell va rencontrer Andrea, une sorte d’alter ego masculin, un type de son monde dont la réputation lui est déjà parvenue, et qui réussit à l’intriguer.

Deux fauves dans une cage qui se tournent autour, puis arrivent à s’entendre et à vivre quelque chose. Juste un instant, avant que la passion n’éclate, ne soit trop forte, ne devienne destructrice. La débauche, les soirées, la drogue, les excès de principe et les délires sans fin auront raison d’une relation qui ne sait pas capituler face à la fierté.

Hell est un roman violent, en ce sens où il dévoile une image jusque là plutôt « fils à papa » de la bourgeoisie parisienne et de sa jeunesse dorée, qu’on imagine volontiers fréquentant les grandes écoles internationales et les cercles d’initiés de gens du même monde. Une histoire d’amour, d’adolescents qui s’ennuient, qui jouent aux adultes, à se faire mal, sans plus rien maîtriser. Une histoire qui ira s’exploser contre le bitume, et ne laissera personne indemne. Sauf vous, peut-être.

BONNEAU Brice - Paris - 40 ans - 2 novembre 2009


Où suis-je tombée? 9 étoiles

J’ai plus qu’apprécié, j’ai savouré chacune de ces pages.
Pourquoi? Je n’en sais rien, et c’est là que réside précisément toute la beauté de l’écriture de Lolita Pille. L’écriture n’est pas celle d’un grand écrivain et pourtant elle est teintée de génie.
Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai aimé tant de désespoir: le fiel de l’encre vous tient et ne vous lâche pas de la toute première ligne au tout dernier mot.
Quand la dernière page glisse entre vos doigts, vous vous demandez qu’est-ce qui c’est passé? Et la réponse, c’est à vous de la trouver.
A lire, pour se faire une idée…

Schting - - 41 ans - 23 avril 2009


Pas pour moi 3 étoiles

Je trouve que Lolita Pille écrit très bien, et je suis réellement impressionnée de savoir qu’elle a écrit ce roman alors qu’elle n’était âgée que de 17 ans seulement. Elle a un style qui me fait penser un peu à Beigbeder dans les quelques romans que j’ai lu de lui; elle est arrogante, cynique et très provocatrice, ce que j’aime bien généralement.

Mais ici, le sujet est un peu trop loin de mes goûts pour que j’aie pu apprécier l’histoire et les personnages. L’argent, la drogue, les voitures, les marques et le sexe, voilà qui fait le tour du récit. Ça devient vite ennuyant, ce qui fait que j’ai même failli abandonner en cours de route avant de me repentir et d’y aller très vite avec les soixante dernières pages. L’histoire d’amour n’est pas crédible; comment deux êtres aussi vides pourraient-ils éprouver un amour digne de Roméo et Juliette? L’histoire ne m’a pas du tout accrochée.

Je garde l’impression d’un journal intime d’adolescente, un journal certes très bien écrit, mais qui reste autour de thèmes et de fantasmes d’adolescente et qui ne va pas bien plus loin.

Gabri - - 38 ans - 9 janvier 2009


Mouais ...Bof ... 1 étoiles

Les premières pages sont intrigantes, on se dit qu'après tout, ça a pas l'air mal ...
Et puis finalement, on ne supporte pas le style de l'auteur ( pas véritablement de rythme, elle cause comme dans des revues féminines, de temps en temps un gros mot, puis ... ) et puis ça tourne en rond ...Mais ça tourne en rond ...

Concrètement, ce fut un effet de mode ce livre...
Et puis c'est tout !!!

Dans le genre, je propose de plutôt lire Virginie Despentes, elle au moins, elle paraît beaucoup plus honnête dans sa démarche ...

A bon entendeur ...

Divine_Naive - - 40 ans - 17 août 2008


Y'a pas une grande différence 3 étoiles

Heureusement qu'elle était jeune. Ça donne l'excuse de la crise d'ado.

Si on s'en tient à son ouvrage, elle est plus malheureuse que n'importe qui. Son malheur se puise dans sa perfection.

Au cas où elle l'aurait oublié : L'être humain a de toute façon besoin de déprimer. C'est une thèse de philo reprise maintes fois, elle n'a donc rien inventé.

Ses problèmes existentiels : Coke, chagrin d'amour, ennui, cours et toutes ses histoires entre "pétasses".

Mais ce genre de problème est loin de n'arriver qu'aux riches. Si ce n'est pas la coke, c'est le shit ou l'alcool (simple question de prix), les chagrins d'amour ils en ont aussi, les cours ça gave presque tout le monde, pas besoin d'être riche, l'ennui idem et je ne parle pas des histoires de pouffes, pauvres ou riches, ce sont vraisemblablement les mêmes.

En la lisant je ne la sens pas plus intelligente qu'une autre. Je ne la trouve pas plus belle non plus.

Question littérature, elle écrit comme une revue de mode féminine en plus trash, rien de plus. C'est censé être choquant et voulu, pourquoi ? Parce qu'elle écrit des gros mots ? Laissez-moi rire.

Je mets le 1.5 parce que je conseille quand même ce pseudo bouquin car il se lit assez facilement et que c'est toujours intéressant pour les gens qui rêvent de son argent, pour qu'ils se rendent enfin compte que ça ne n'est pas forcément nécessaire au bien être, la preuve.

C4RT_A_PULSE - - 36 ans - 26 juin 2008


Une bible. 9 étoiles

J'ai réellement adoré ce livre, bien qu'étant amatrice de littérature.
En premier lieu car elle décrit de façon claire l'environnement dans lequel elle vit, cette prison dorée, cet univers d'argent à ne plus savoir quoi en faire, de drogue, de relation one night, de boîtes etc..
J'ai beaucoup appris sur le monde du 16ème arrondissement.

Mais la raison pour laquelle j'ai accroché à ce roman n'est pas pour l'histoire, car il n'y en a pas vraiment (voilà pourquoi je n'ai pas tellement aimé le film) mais pour la façon dont elle écrit. Certaines de ses phrases sont magnifiques, bien que trop pessimistes. Et soyons lucides, le spleen fait vendre. Pas que je vois ce livre comme commercial mais elle a une façon de décrire ce qu'elle ressent de manière très belle et de dire des phrases très vraies.

"On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu'on la maîtrise."
"L'humanité souffre. Et je souffre avec elle."
Et tellement d'autres.

Je recommande ce livre, il se lit très vite (deux heures) et est très beau.
Je le considère comme une "bible" (à prendre au second degré, bien sûr) car on ressent ses mots, même si l'on n'a pas vécu les mêmes choses.

Cependant, je n'irais pas jusqu'à le considérer comme une oeuvre littéraire.

HoldMe - France - 35 ans - 16 septembre 2007


un bon livre 8 étoiles

Hell est un bon livre qui apprend (?) l'enfer de la drogue,de l'alcool etc... aux plus jeunex, je n'ai que 15 ans et j'ai adoré , je pense que même si la vie de Hell n'est pas la même que celle de beaucoup d'adolescentes, on peut s'y rapporter et avoir des points communs avec elle. Ce livre m'a beaucoup dégoutée de la drogue , de l'alcool à quoi bon mettre sa vie en danger avec ces saloperies ? et ça m'a aidée a faire un gros tri parmis mes connaissances. Pour revenir au livre, il se lit vite, il est très bien mais quelquefois un peu trop banal enfin j'ai adoré en plus avec les citations de Baudelaire qu'attendre de plus ?!

Miss_juicy - Valentigney - 33 ans - 5 juillet 2006


Sympa mais très négatif 7 étoiles

C'est une jeunesse sans avenir qui se perd dans la luxure et la débauche.
Pour un premier roman, Lolita Pille se débrouille bien. On s'attache très rapidement aux personnages et ça se lit d'une traite à 100 à l'heure.
J'ai passé un bon moment mais c'est d'une tristesse sans nom.

Mallaig - Montigny les Cormeilles - 48 ans - 3 juillet 2006


Pas du tout d'accord!! 10 étoiles

Je ne comprend pas ces critiques.

Je suis une adepte de la littérature et j'ai ADORE ce livre. Je l'ai lu en 2 heures et j'ai recommencé tout de suite après.

Hell est peut-être provocatrice mais elle est attachante.

Lolita Pille sans s'attarder sur les clichés dépeint magnifiquement son histoire d'amour et le désespoir qui s'en suit.

Donc, pour ma part, je le conseille chaleureusement!!!

Babsid - La Varenne St Hilaire - 37 ans - 3 juin 2006


Du "harlequin" trash 3 étoiles

Je me suis retrouvée victime consentante de ce roman médiatique, la demoiselle l'ayant rédigé à l'âge de 17 ans, dan sun style provocateur elle décrit le monde doré de la jet-set parisienne et l'envers du décor, avec parrainage de Frédéric Beigbedder.
Bon l'avantage, c'est que c'est court et que le début est amusant. Son "je suis une pétasse" du début semble donner la mesure. Mais sa description de ses sorties, de ses achats compulsifs de ce tout qui est griffé (avec grande énumération de marques), des endroits où elle va pour boire, voir, être vue, baiser, se défoncer à la coke, cancaner, se pavaner, s'ennuyer,....ne cache pas le vide profond qui est en elle, la vacuité de sa vie....et quelque part le vide du roman.
Et puis elle rencontre son double, son alter ego en don juan, riche, beau et oisif.
On pourrait s'attendre qu'il y ait compétition, mais les deux amants vont d'abord roucouler un peu avant que les démons de Hell ne la reprenne.
C'est un roman qui se veut branché, l''auteur se cache derrière une soi disant lucidité pour cracher dans la soupe, il y a beaucoup de provoc pour une histoire somme toute très banale, c'est un peu comme un "harlequin-trash".Ca ne fait rien avancer, même si en toute honnêteté, le ton ironique m'as parfois fait sourire. Mais ça ne rattrape pas grand chose, soit c'est une pauvre petite fille riche, soit elle se bouge pour faire quelque chose de sa vie au lieu de s'enliser et de se vautrer dans sa propre complaisance.
Mes étoiles sontpour les quelques sourires suscités.

Nirvana - Bruxelles - 51 ans - 7 juillet 2005


L'envers de la Jet-Set 6 étoiles

Très simple et plutôt prenant comme histoire. Ca se lit vite. Univers de drogue et de fête chez la Jet-Set. Mais ce n’est tout de même pas un livre dont je me souviendrais toute ma vie.

Kreen78 - Limours - 46 ans - 4 décembre 2004


j'ai adoré... 10 étoiles

Bon alors je suis pas d'accord avec les critiques émis sur ce livre que j'ai vraiment apprécié, je trouve que l'écriture et profonde et pas gnangnan ca n'a rien à voir avec un arlequin.

on rentre vraiment dans le personnage on découvre un autre visage des riches de Paris même si on ce doute qu'ils vivent probablement de cette façon.

Je conseille donc le 2ième livre de Lolita Pille "Bubble Gum" qui est aussi bien que le 1er et dans le même ton.

Tiens d'ailleurs je vais aller voir les critiques.

Didane - - 43 ans - 2 décembre 2004


un peu limité bis 3 étoiles

je rejoins l'avis de Lyre : un roman dont les premières pages m'ont séduite (enfin qqch de différent, grincant et dérangeant)... puis très vite de l'ennui (des redites, une banale histoire d'amour, une écriture sans surprise).

Rachel - grenoble - 46 ans - 31 octobre 2004


Un peu limité.. 4 étoiles

Rigolo... 2 minutes...
Presque séduisant un instant... Mais trés gnangan et proutprout quand meme... Ni l'histoire, ni l'écriture et encore moins la réflexion ;) ne tiennent la route bien longtemps...

Lyre - - 44 ans - 7 septembre 2004


C'est joli 5 étoiles

J'ai été étonnée d'apprécier ce livre. Seulement il y a quelques moments, parfois, où l'auteur réussit à s'élever au-dessus de la banalité et à devenir intéressante. Dommage que ce ne soit que par moments, et que ce soit court. On se dit alors qu'elle est douée et que ce premier roman est prometteur. même si le style laisse vraiment à désirer.
Le défaut est qu'elle (Lolita Pille) est trop provocatrice. Ca fait perdre de sa valeur au livre. Au lieu d'une belle histoire d'amour ça devient un manifeste, elle détourne le lecteur des personnages et cherche à le choquer. On ne comprend pas l'intérêt, ni ce qu'elle essaye de prouver.
Une grande qualité du livre, c'est qu'on s'attache aux personnages. Qu'on finit par les aimer. Il y a des pleurs, des cris, c'est un peu simplet parfois, ou excessif. Mais on lit jusqu'au bout. Et on a une boule dans la gorge quand Andréas meurt.
Comme je le dis dans mon titre, c'est sans grande envergure mais ça se laisse lire et c'est sympathique.

Bérénice - Paris - 38 ans - 26 mai 2004