Les nuits blanches, roman sentimental, extraits des souvenirs d'un rêveur de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski
Les nuits blanches, roman sentimental, extraits des souvenirs d'un rêveur de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski
( Belye noc̆i)
( Belye noc̆i)
Catégorie(s) : Littérature => Russe
Critiqué par Paradize, le 16 mai 2004
(Paris, Inscrite le 9 mai 2004, 38 ans)
Critiqué par Paradize, le 16 mai 2004
(Paris, Inscrite le 9 mai 2004, 38 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : (976ème position).
Visites : 10 131 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : (976ème position).
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Douces nuits blanches
Court et surprenant. Style agréable et attirant. Les nuits blanches sont belles. Sous une histoire classique se révèlent des choses peu attendues. Je ne vous en dirai pas plus, ce livre étant court et succinct je vous dévoilerais toute la magie de ces nuits blanches...
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Les éditions
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Les nuits blanches [Texte imprimé], roman sentimental, extraits des souvenirs d'un rêveur Fédor Dostoïevski trad. du russe par André Markowicz lecture de Michel del Castillo
de Dostoïevski, Fedor Mikhaïlovitch Del Castillo, Michel (Postface) Markowicz, André (Traducteur)
Actes Sud / Babel (Arles).
ISBN : 9782868698315 ; 6,60 € ; 06/05/1992 ; 110 p. ; Poche -
Les nuits blanches
de Dostoïevski, Fedor Mikhaïlovitch Halpérine-Kaminsky, Ely (Traducteur)
CreateSpace
ISBN : 9781500987923 ; 7,33 € ; 29/08/2014 ; 66 p. ; Broché
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Les livres liés
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Les critiques éclairs (11)
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romantisme à la russe
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 11 août 2020
Une ambiance romantique à souhait, bien dans le caractère russe, où l’on pleure et gémit tout en maintenant ferme ses intentions. Sur quatre nuits et un matin se déroule une histoire d’amour entre deux êtres s’étant rencontrés, par une belle nuit étoilée, dans les rues de Saint-Pétersbourg. Un jeune homme timide, issu de la classe moyenne, une jeune fille, tout aussi timide et issue semble-t-il de la même classe, vont se confier l’un à l’autre et se découvrir un mutuel attachement, mais le destin, malin, est là qui tire aux dés l’issue de cette idylle. Une courte promenade dans les méandres du cœur au temps lointain des tsars. Sortez vos mouchoirs…
Comme une parodie
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 16 août 2017
Ce roman de Dostoïevski peut paraître bien mièvre, une pâle copie de tous les romans d’amour russes dégoulinant du romantisme slave qui a inondé une bonne partie de la littérature russophone du XVIII° siècle à au début du XX° . Dans cette intrigue le narrateur raconte comment, par un soir d’insomnie, il a rencontré une jeune femme éplorée. Il lui confie ses propres malheurs et, à son tour, elle lui révèle qu’elle est amoureuse d’un jeune homme qui lui a donné rendez-vous un an plus tard, ce soir justement, et il n’est pas là. Le narrateur console la jeune fille et lui conseille la patience qu’il partage avec elle, revenant quatre soirs de suite partager son attente. L’amoureux ne se manifestant pas, le jeune homme dévoile son amour à la jeune fille qui l’accepte avec empressement mais, comme dans tous les romans d’amour, tout ne se passe pas comme les amoureux l’ont prévu…
Une histoire d’une grande banalité que le narrateur fait traîner en longueur pour que le roman, bien mince déjà, ne soit pas trop court. Un roman qu’il ne faut pas lire le soir au lit tant il dégouline de larmes qui pourraient inonder votre couche. Un roman qui pourrait tout juste figurer dans une collection pour midinette. Michel del Castillo dans sa Lecture, proposée en fin d’ouvrage, ouvre des horizons beaucoup plus crédibles. Manifestement, il n’aime pas Dostoïevski, l’homme, pas l’auteur, il le soupçonne de ne dépeindre que des personnages pervers, mal intentionnés… A propos de ce court roman sirupeux et dégoulinant de romantisme à souhait, il décrète : « Tous ses personnages, jusqu’aux plus purs, participent de cette crapulerie sournoise. Tous, à des degrés divers, cèdent à la volupté des remords pathétiques et des saloperies apitoyées ». Il ne croit pas un instant à la sincérité des sentiments des personnages, il les soupçonne tous de n’être que des manipulateurs, des tartuffes, de hypocrites.
Je partage volontiers cette lecture qui propose de voir ce roman comme une parodie, une parodie de la vieille littérature russe, une parodie du romantisme slave sirupeux, une parodie de personnages faux-culs... Ce livre ne serait donc qu’une dénonciation des autorités et des écrivains russes qui l’ont souvent rejeté violemment. Cette analyse me convient plutôt bien car je ne peux pas concevoir que Dostoïevski ait imaginé une intrigue aussi médiocre.
Une histoire d’une grande banalité que le narrateur fait traîner en longueur pour que le roman, bien mince déjà, ne soit pas trop court. Un roman qu’il ne faut pas lire le soir au lit tant il dégouline de larmes qui pourraient inonder votre couche. Un roman qui pourrait tout juste figurer dans une collection pour midinette. Michel del Castillo dans sa Lecture, proposée en fin d’ouvrage, ouvre des horizons beaucoup plus crédibles. Manifestement, il n’aime pas Dostoïevski, l’homme, pas l’auteur, il le soupçonne de ne dépeindre que des personnages pervers, mal intentionnés… A propos de ce court roman sirupeux et dégoulinant de romantisme à souhait, il décrète : « Tous ses personnages, jusqu’aux plus purs, participent de cette crapulerie sournoise. Tous, à des degrés divers, cèdent à la volupté des remords pathétiques et des saloperies apitoyées ». Il ne croit pas un instant à la sincérité des sentiments des personnages, il les soupçonne tous de n’être que des manipulateurs, des tartuffes, de hypocrites.
Je partage volontiers cette lecture qui propose de voir ce roman comme une parodie, une parodie de la vieille littérature russe, une parodie du romantisme slave sirupeux, une parodie de personnages faux-culs... Ce livre ne serait donc qu’une dénonciation des autorités et des écrivains russes qui l’ont souvent rejeté violemment. Cette analyse me convient plutôt bien car je ne peux pas concevoir que Dostoïevski ait imaginé une intrigue aussi médiocre.
J'ai découvert pourquoi...
Critique de Benson01 (, Inscrit le 26 mai 2012, 28 ans) - 6 janvier 2014
J'ai découvert pourquoi j'aime lire.
Quand un de mes amis me pose la fameuse question, en général je répond que "j'aime bien, c'est tout" ou bien "ça me fait passer le temps"...
Des prunes oui !
Ou alors, des fois, dans des excès de folie je scande : "Tout le savoir que je possède, je le dois aux livres !"...
Nan, c'est n'importe quoi. Le webmaster du site pourra témoigner de l'effroyable spontanéité de mes "fôtes" d'accord ou de conjugaison. J'ai appris du vocabulaire, tout au plus, mais pas grand chose d'autre...
Mais hier soir, avec "Les Nuits Blanches" de ce bon vieux Dostoïevski, j'ai enfin compris d'où me viens cette passion pour la lecture.
C'est l'amour du risque, j'aime me faire peur, j'adore les phénomènes d'une étrangeté imminente !
Si un jour une personne que vous ne connaissez absolument pas se pointe devant vous et vous déballe : "Monsieur ou Madame Un tel, vous avez vécu ceci, cela ; je vous connais parfaitement bien vous savez (avec un vieux sourire enjôleur peu rassurant), vous habitez tel endroit, vous aimez telles choses et telles personnes..." ; pis encore !, il vous dirait : "Voilà ce que vous ressentez au plus profond de votre âme..." et vous parlerait de vous mieux que vous ne parlerez de vous ; eh bien vous auriez peur, votre cœur battrait la chamade, vous vous diriez : "Merde mais qu'est-ce qu'il se passe bordel ?!"
"Les Nuits Blanches", ça m'a un peu fait cet effet là. (Tout ça pour ça, Seigneur...).
Comment ce mec (alias Dostoïevski, mais ça me fait plaisir de l'appeler "ce mec") qui est né en 1821 à Moscou (c'est-à-dire si loin de moi) a pu écrire quelque chose qui me touche autant !
"Il m'a découvert ! Horreur ! Je suis misérablement mis à nu !"
C'était le risque et je suis heureux de l'avoir pris.
"Les Nuits Blanches" est une merveilleuse nouvelle qui fait fi, et pleine d'émotion.
A vous de lire.
Quand un de mes amis me pose la fameuse question, en général je répond que "j'aime bien, c'est tout" ou bien "ça me fait passer le temps"...
Des prunes oui !
Ou alors, des fois, dans des excès de folie je scande : "Tout le savoir que je possède, je le dois aux livres !"...
Nan, c'est n'importe quoi. Le webmaster du site pourra témoigner de l'effroyable spontanéité de mes "fôtes" d'accord ou de conjugaison. J'ai appris du vocabulaire, tout au plus, mais pas grand chose d'autre...
Mais hier soir, avec "Les Nuits Blanches" de ce bon vieux Dostoïevski, j'ai enfin compris d'où me viens cette passion pour la lecture.
C'est l'amour du risque, j'aime me faire peur, j'adore les phénomènes d'une étrangeté imminente !
Si un jour une personne que vous ne connaissez absolument pas se pointe devant vous et vous déballe : "Monsieur ou Madame Un tel, vous avez vécu ceci, cela ; je vous connais parfaitement bien vous savez (avec un vieux sourire enjôleur peu rassurant), vous habitez tel endroit, vous aimez telles choses et telles personnes..." ; pis encore !, il vous dirait : "Voilà ce que vous ressentez au plus profond de votre âme..." et vous parlerait de vous mieux que vous ne parlerez de vous ; eh bien vous auriez peur, votre cœur battrait la chamade, vous vous diriez : "Merde mais qu'est-ce qu'il se passe bordel ?!"
"Les Nuits Blanches", ça m'a un peu fait cet effet là. (Tout ça pour ça, Seigneur...).
Comment ce mec (alias Dostoïevski, mais ça me fait plaisir de l'appeler "ce mec") qui est né en 1821 à Moscou (c'est-à-dire si loin de moi) a pu écrire quelque chose qui me touche autant !
"Il m'a découvert ! Horreur ! Je suis misérablement mis à nu !"
C'était le risque et je suis heureux de l'avoir pris.
"Les Nuits Blanches" est une merveilleuse nouvelle qui fait fi, et pleine d'émotion.
A vous de lire.
Rêveries d'un promeneur solitaire.
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 18 mars 2013
Les Nuits blanches est une nouvelle d'un romantisme parfois exacerbé, chose qui pourrait surprendre quand on sait que l'on lit un Dostoïevski, mais qui ne tombe pas pour autant dans la mièvrerie plate et irréfléchie.
Pourtant tout commence mal avec une introduction un peu ratée, inquiétante et qui pourrait être le démarrage d'un mauvais film à l'eau de rose. La rencontre des deux protagonistes est en effet trop heureuse et trop chevaleresque pour ne pas verser dans un romantisme classique et sans relief, indigne de ce que peut écrire un auteur comme l'était ce cher Fedor.
Fort heureusement tout cela ne dure que quelques pages et dès que le dialogue s'amorce, les choses tournent dans le bon sens et l'on se met à se régaler des tirades prolixes et littéraires du narrateur amoureux. Son monologue sur le rêveur solitaire qu'il est vaut son pesant d'or, entre génie de la rhétorique et réflexion introspective de qualité. Sa "dulcinée" n'est pas en reste et sait se montrer tout autant taquine (de par ses rappels à la règle : ne pas l'interrompre !) qu'éloquente.
On s'attache très vite aux deux personnages, joints par la solitude, l'emprisonnement même dont ils se délivrent, l'un par les rêves, l'autre par ses espoirs d'amour avec un locataire attirant. La cruauté de la situation pour ce pauvre narrateur est indéniablement perceptible, quasi palpable, et l'on souffre autant que lui à le voir s'empêcher de dire une vérité plus qu'évidente à sa tourmentée copine.
Et comme un clin d’œil à un début étonnamment optimiste, Dostoïevski conclut son histoire de noctambules par une triste fin pour notre "héros".
Les apparences sont sauvées !
Pourtant tout commence mal avec une introduction un peu ratée, inquiétante et qui pourrait être le démarrage d'un mauvais film à l'eau de rose. La rencontre des deux protagonistes est en effet trop heureuse et trop chevaleresque pour ne pas verser dans un romantisme classique et sans relief, indigne de ce que peut écrire un auteur comme l'était ce cher Fedor.
Fort heureusement tout cela ne dure que quelques pages et dès que le dialogue s'amorce, les choses tournent dans le bon sens et l'on se met à se régaler des tirades prolixes et littéraires du narrateur amoureux. Son monologue sur le rêveur solitaire qu'il est vaut son pesant d'or, entre génie de la rhétorique et réflexion introspective de qualité. Sa "dulcinée" n'est pas en reste et sait se montrer tout autant taquine (de par ses rappels à la règle : ne pas l'interrompre !) qu'éloquente.
On s'attache très vite aux deux personnages, joints par la solitude, l'emprisonnement même dont ils se délivrent, l'un par les rêves, l'autre par ses espoirs d'amour avec un locataire attirant. La cruauté de la situation pour ce pauvre narrateur est indéniablement perceptible, quasi palpable, et l'on souffre autant que lui à le voir s'empêcher de dire une vérité plus qu'évidente à sa tourmentée copine.
Et comme un clin d’œil à un début étonnamment optimiste, Dostoïevski conclut son histoire de noctambules par une triste fin pour notre "héros".
Les apparences sont sauvées !
A la fois léger et profond
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 14 octobre 2011
Voici un court roman pourtant très riche en émotions. L'histoire d'un homme peu habitué aux relations avec les autres qui va tomber amoureux de la "première" venue. Cette dernière va être conquise parce qu'elle se croit abandonnée par celui qu'elle aime, mais retourne auprès de son premier amour dès qu'il réapparait.
Un roman qui pose donc la question de savoir ce que l'on aime chez l'autre ou plutôt "qui" l'on aime. Est-ce l'autre pour lui-même ou nous-mêmes à travers l'image que l'autre renvoie de nous ? A méditer...
Un roman qui pose donc la question de savoir ce que l'on aime chez l'autre ou plutôt "qui" l'on aime. Est-ce l'autre pour lui-même ou nous-mêmes à travers l'image que l'autre renvoie de nous ? A méditer...
La vie d'un Original
Critique de Newredbook (Paris, Inscrite le 22 avril 2011, 28 ans) - 17 septembre 2011
Le début du livre de Dostoïevski pourrait sortir d'un roman écrit par Musso. Et la fin ne m’intéresse pas plus. On ne finit pas ordinairement, la fin est même plutôt triste, certes, mais je ne vois pas là le vrai sens du récit.
Ce qui m'importe le plus, c'est ce personnage, cet "Original", ce "Rêveur". La foule ne l'aime pas, parce qu'il n'y a rien en lui qui puisse intéresser quiconque. mais quand on regarde en profondeur, on voit un homme complètement déconnecté de la réalité, qui vit dans son monde où il a réussi à créer l'amour. Et sa petite vie est si parfaitement décrite qu'on est obligé de penser à une oeuvre partiellement autobiographique.
Ce qui m'importe le plus, c'est ce personnage, cet "Original", ce "Rêveur". La foule ne l'aime pas, parce qu'il n'y a rien en lui qui puisse intéresser quiconque. mais quand on regarde en profondeur, on voit un homme complètement déconnecté de la réalité, qui vit dans son monde où il a réussi à créer l'amour. Et sa petite vie est si parfaitement décrite qu'on est obligé de penser à une oeuvre partiellement autobiographique.
Un romantisme féérique pourtant bien sombre
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 30 avril 2010
Cet amour irréaliste, presque cousu de soie, arrive comme à point nommé, de manière incongrue, entre deux êtres purs et idéalistes. Puis tout se complique, notamment par le poids de leur romantisme, dans ce qu'il a de plus noir et pur, et tout cela finit sombrement.
Malgré le sentimentalisme extrême et toute l'amertume qui en résulte, cette quasi-nouvelle transporte, d'un même élan, d'un état vers son opposé radical.
Ce court roman est très poignant.
Malgré le sentimentalisme extrême et toute l'amertume qui en résulte, cette quasi-nouvelle transporte, d'un même élan, d'un état vers son opposé radical.
Ce court roman est très poignant.
Un rêve éveillé
Critique de Le café de... (Perpignan - Bordeaux, Inscrite le 17 août 2008, 40 ans) - 17 août 2008
Plus que pour l'histoire qu'il raconte, ce livre est un véritable plaisir de la lecture. L'enchaînement des mots nous entraîne dans une ambiance particulière, si propre à Dostoïevski. On sent l'air, l'obscurité et l'attente comme si on y était.
Ironie
Critique de Felicity11 (Bruxelles, Inscrite le 12 décembre 2007, 32 ans) - 12 décembre 2007
Ce livre commence réellement comme un conte. Toute l'histoire semble se passer dans un monde de rêves, ceux qu'on imaginait pendant notre enfance. L'histoire elle-même semble être un rêve. C'est d'ailleurs l'histoire d'un homme qui se surnomme le rêveur. Une nuit, il rencontre la jeune Nastenka qui attend son fiancé et il décide de lui tenir compagnie. L'histoire DOIT se terminer bien. Le rêveur et Nastenka sont censés être réunis et vivre le bonheur absolu. Mais voilà, Dostoïevski nous ramène brutalement sur terre lors des trois dernières pages de ce livre. Au retour de son fiancé, Nastenka repart presque sans honte vers lui, laissant le rêveur dans le désarroi le plus total. Ce livre nous montre l'égoïsme de l'amour et comment certains peuvent en souffrir. Il nous montre la cruauté derrière un sentiment si noble pourtant. Dans les dernières pages, le rêveur sort de son monde de rêves et voit ce qu'est la réalité : beaucoup moins belle et beaucoup plus triste. Personnellement, les dernières pages m'ont vraiment émue. Les mots sont magiques, les phrases sont comme les vers d'un poème. La traduction de André Markowicz est fabuleuse et ce livre l'est tout autant.
Peut-être une erreur...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 8 octobre 2007
Je sais, Dirlandaise, que tu as choisi de lire l'ensemble de l'oeuvre de Dostoïevski.
Je me demande s'il est bon de s'attaquer ainsi à cet auteur ! Tout d'abord, son style est loin d'être léger, tout comme la profondeur de ses livres principaux est grande et doit donc être digérée.
Pour d'autres raisons, lire tout Céline d'un seul trait me semblerait tout autant une erreur !...
Comme pour tous, il est certains livres de moins d'intérêt.
Pourquoi alors s'enfoncer dans celles-ci alors que d'autres font partie des sommets de la littérature ?...
" Crime et châtiment", "Les frères Karamazov", "L'idiot", "Les démons", "Les carnets du sous-sol", "Rêve d'un homme ridicule"
Et tout cela demande déjà pas mal d'efforts, mais donne de telles satisfactions !...
Je crains un peu l'indigestion avant d'avoir attaqué la meilleure partie du repas !...
En effet, ceci est loin d'être ce qu'il a écrit de meilleur...
En toute amitié
Je me demande s'il est bon de s'attaquer ainsi à cet auteur ! Tout d'abord, son style est loin d'être léger, tout comme la profondeur de ses livres principaux est grande et doit donc être digérée.
Pour d'autres raisons, lire tout Céline d'un seul trait me semblerait tout autant une erreur !...
Comme pour tous, il est certains livres de moins d'intérêt.
Pourquoi alors s'enfoncer dans celles-ci alors que d'autres font partie des sommets de la littérature ?...
" Crime et châtiment", "Les frères Karamazov", "L'idiot", "Les démons", "Les carnets du sous-sol", "Rêve d'un homme ridicule"
Et tout cela demande déjà pas mal d'efforts, mais donne de telles satisfactions !...
Je crains un peu l'indigestion avant d'avoir attaqué la meilleure partie du repas !...
En effet, ceci est loin d'être ce qu'il a écrit de meilleur...
En toute amitié
Désillusions
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 6 octobre 2007
Très court récit de Dostoïevski qui met en scène un jeune homme solitaire et rêveur qui combat son angoisse de la solitude par de longues promenades nocturnes. Au cours d’une de ces promenades, il fait la rencontre d’une jeune fille triste qui lui raconte son histoire. Le jeune homme en tombe immédiatement amoureux et fait déjà des projets d’avenir, convaincu qu’il a enfin trouvé l’âme sœur mais en est-il de même pour la demoiselle ?
C’est une bien charmante histoire et la lecture nous réserve de beaux passages d’une exquise sensibilité et d’une belle profondeur de réflexion sur la vie et ses désillusions.
« C’était une nuit de conte, ami lecteur, une de ces nuits qui ne peuvent guère survenir que dans notre jeunesse. Le ciel était si étoilé, le ciel était si clair que lorsque vous leviez les yeux vers lui, vous ne pouviez, sans même le vouloir, que vous demander : Est-il possible que, sous un ciel pareil, vivent toutes sortes de gens méchants et capricieux ? »
« Et vous vous demandez encore : Qu’as-tu donc fait de tes années ? Où as-tu enterré la meilleur part de toi ? As-tu vécu ou non ? Attention, vous dites-vous, attention, tout sur terre s’éteint. Les années passeront, elles seront suivies par une solitude lugubre, et la vieillesse branlante avec sa canne, la souffrance et l’ennui. Ton monde fantastique pâlira, tes rêves mourront, se faneront, ils tomberont comme les feuilles jaunes de l’automne… »
C’est une bien charmante histoire et la lecture nous réserve de beaux passages d’une exquise sensibilité et d’une belle profondeur de réflexion sur la vie et ses désillusions.
« C’était une nuit de conte, ami lecteur, une de ces nuits qui ne peuvent guère survenir que dans notre jeunesse. Le ciel était si étoilé, le ciel était si clair que lorsque vous leviez les yeux vers lui, vous ne pouviez, sans même le vouloir, que vous demander : Est-il possible que, sous un ciel pareil, vivent toutes sortes de gens méchants et capricieux ? »
« Et vous vous demandez encore : Qu’as-tu donc fait de tes années ? Où as-tu enterré la meilleur part de toi ? As-tu vécu ou non ? Attention, vous dites-vous, attention, tout sur terre s’éteint. Les années passeront, elles seront suivies par une solitude lugubre, et la vieillesse branlante avec sa canne, la souffrance et l’ennui. Ton monde fantastique pâlira, tes rêves mourront, se faneront, ils tomberont comme les feuilles jaunes de l’automne… »
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