Le Projet Bleiberg - tome 2 - Deep Zone
de Serge Le Tendre (Scénario), Frédéric Peynet (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 26 décembre 2017
( - - ans)


La note:  étoiles
Un implacable thriller!
L’histoire de ce deuxième volume de la série «Le projet Bleiberg » reprend exactement là où nous l’avions laissée à la fin du premier volume.
Avec le No. de compte donné par sa mère, Jay - toujours protégé par Jacky l’agent de la CIA et flanqué du mystérieux géant chauve, qui n’est autre que Eytan Morg, un agent du Kidon des services secrets israéliens -, a découvert dans un coffre de banque à Zurich un sac déposé là par son père.

Le sac contenait trois choses : des listings informatiques, faisant état de l’achat de centaines de millions d’unités de produits chimiques, une carte de la Belgique avec une rue et un No. indiqués à Zaventem (banlieue de Bruxelles) et une boîte aux armes des SS et censée avoir appartenu au Reichführer SS Heinrich Himmler, que Jay parvient à ouvrir, grâce à la clef, remise par sa mère.
Celle-ci contient juste une photo du professeur Bleiberg, un des pires criminels de la Deuxième Guerre Mondiale, avec un jeune garçon blond, et au dos une maxime écrite à la main, par le père de Jay.

Notre trio (après avoir semé quelques cadavres…) prend donc directement la route de Zaventem, toujours poursuivis par les tueurs du «consortium». L’adresse indiquée à Zaventem est une librairie « Deep Zone. Le Temple de l’Imaginaire». Nos compères se mettent donc à la recherche du livre «La chevauchée des justes » de Thomas Gevoust d’où est extraite la maxime figurant au dos la photo.
Mais, ils se font surprendre par un vieil homme armé d’un fusil, Andreï Planic le propriétaire des lieux…

Que dire de plus sur le scénario de ce deuxième volume qui n’a pas déjà été dit dans la critique du premier volume ? Le scénario de M. Serge Le TENDRE (bien que, rappelons-le, il s’agit ici d’une adaptation du livre du français David S. KHARA, déjà présent sur CL ici : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/25808), est toujours aussi solide et aussi fin. C’est fluide, cela alterne de façon régulière les flash-back et les moments présents, l’humour et l’humour noir! Le personnage de Jay, complètement dépassé par les évènements et la situation y est d’ailleurs pour beaucoup (Voir P. ex.Pg. 20). Si on lit attentivement et avec un peu d’imagination, on voit la suite de l’histoire se profiler de très loin, mais, le scénariste ne nous réserve-t-il pas quelques surprises en chemin?...

Ensuite, un grand bravo aussi aux dessins de M. Frédéric PEYNET, toujours aussi précis et aux décors aussi réussis. Un seul bémol toutefois, franchement le visage d’Hitler, c’est vraiment pas ça! Sinon, le découpage et le cadrage des planches sont classiques, sauf au moment des scènes d’action où leur changement radical (Pg. 17-24 P. ex.) apporte un dynamisme inattendu et bienvenu pour souligner l’accélération de l’action!
Après ce deuxième volume, d’une qualité égale au premier, qui, s’il apporte quelques réponses aux questions posées auparavant, ne nous révèle pas tout, je reste à attendre avec impatience la suite et la fin de notre trio, dans le prochain épisode.

P.S. : Tout comme le premier volume, et en raison des scènes de violence très explicites (25 morts violentes dans ce deuxième volume…), cette BD est plutôt réservée à un public adulte et averti.
Enfin, si de nombreuses références à des œuvres littéraires réelles sont glissées ici et là par le scénariste - notamment par rapport au livre «La Mort est mon métier» de M. Robert MERLE (ici sur CL : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/658), ne cherchez surtout pas la librairie «Deep Zone. Le Temple de l’Imaginaire» à Zaventem, ni le livre «La chevauchée des justes » de Thomas Gevoust, ils n’existent malheureusement que dans l’imagination du scénariste, j’ai vérifié…
Thriller palpitant 8 étoiles

Bonjour les lecteurs...

Voici une trilogie sous forme de BD qui est inspirée du roman de David Khara ( pour ceux qui réfèrent cette version ).

Dans cette trilogie, le passé et le présent se côtoient.

Côté présent, nous avons 3 héros: le golden boy désabusé et dépressif. Il se lance sur les traces de son père disparu et est aidé en cela pas la belle jacky, agent de la CIA. Le 3° luron est Eytan, agent du Mossad qui ne les lâche pas d'une semelle.

Côté passé, on se retrouve en Pologne en 1942, au camp de Stutthof, lorsque le chef suprême de la SS, Heinrich Himmler rencontre secrètement un scientifique, Victor Bleiberg, en charge de l’un des plus grands projets du IIIe Reich.

Comment ces deux histoires s'entrecroisent ? à vous de le découvrir ...

Excellent thriller , palpitant du début à la fin.

Pour les amateurs, font suite, mais pas encore en BD hélas, " le projet Shiro " et " le projet Morgenstern"

Faby de Caparica - - 62 ans - 27 février 2019