Le cinquième procédé
de Léo Malet

critiqué par Pierrot, le 25 janvier 2018
(Villeurbanne - 73 ans)


La note:  étoiles
Une délivrance malgré l’occupation …
D’abord je dois dire qu’avec Léo et son « tonton Nestor* », il me vient à chaque fois que je hante un des ses nombreux pavés, une association d’images comme d’ailleurs d’autres personnes qu’occasionnellement, je croise en marchant dans la vie courante… Je ne puis m’empêcher, par leurs faciès, ou par leurs postures, de les associer à une image d’un animal sauvage ou tout bêtement domestique, mais là, une fois n’est pas coutume, cet autodidacte de la plume me rappelle, (sans j’espère, me prendre un râteau) un certain Barry-Fitzgerald qui naguère partagea la distribution du film « L’homme tranquille ». A un tel point que j’arrive à me demander si je tourne bien rond. Et si des fois, le diable ‘marcel’ pas !
Mais grèves de plaisanterie, j’en reviens à ce « Cinquième procédé » qui offre entre autre l’intérêt d’être un roman d’espionnage aux multiples rebondissements mais aussi de se passer pendant l’occupation.
Même si le vocabulaire cet auteur est loin d’être orthodoxe pour un primate comme moi, m’obligeant même à relire ici ou là une tournure de phrase pour bien l’assimiler, l’humour et l’originalité de ce roman en font pour l’instant le meilleur des cinq ingurgités à cette date.

*Titre de chanson de G.B.