Le scénario est dense mais très nuancé, et peut-être eût-il été préférable de l'étaler sur deux albums. Nous faisons connaissance avec la part d'ombre de Gil Saint André, qui, s'il est devenu un pur héros sans peur et sans reproche, a quelques zones d'ombre dans son passé. C'est aussi l'occasion de revoir la très belle et attachante Djila, dont on devine que la présence dans le cœur de Gil se fera plus grande dans les albums qui suivent, ce qui est une très bonne idée, à mon avis.
Ce n'est plus Jean-Charles Kraehn qui est au dessin, mais on n'est pas dépaysé, Chris Millen ayant bien respecté le cahier des charges. De la belle ouvrage.
Le rat des champs - - 74 ans - 14 février 2018 |