Gulf Coast stories de Erskine Caldwell

Gulf Coast stories de Erskine Caldwell

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Nouvelles

Critiqué par Tistou, le 14 février 2018 (Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans)
La note : 5 étoiles
Visites : 3 342 

21 nouvelles

« Gulf Coast Stories », titre principal, sous-titré « Pris sur le vif ».
C’est la Louisiane et Golfe du Mexique qui sert de cadres à ces 21 petites histoires.
Petites parce que, personnellement, j’ai trouvé que ce n’était pas dans un format « Nouvelles » qu’Erskine Caldwell donnait la pleine mesure de son talent, comme s’il se sentait à l’étroit dans ce format réduit, incapable d’installer une histoire consistante.
- « Les croquelots » : Jake achète des croquelots, qu’il affectionne apparemment, en rentrant chez lui et voilà que ça fait toute une histoire avec Lorrie, sa femme … Finalement on découvre à la fin de la nouvelle, 6 pages plus loin, qu’en fait pas plus que le lecteur Lorrie ne sait réellement ce que sont des croquelots.
- « Kathy » : une histoire pitoyable de jeune femme pas sûre d’elle-même, en week-end avec son amant, Van Rollins, un homme marié, dans un hôtel de bord de plage du Golfe, qui se retrouve à lui demander l’autorisation de se marier avec un autre homme, pour assurer ses arrières. On n’y croit pas un instant. Enfin, moi …
- « Un cadeau pour Suzie » : Roddy Latterday se retrouve en très mauvaise posture pour avoir voulu trouver un cadeau d’anniversaire pour sa femme et avoir cédé, ce faisant, à un néfaste penchant pour la boisson et être tombé raide dingue de la femme mannequin qui présentait des sous-vêtements féminins.
Encore une fois peu crédible et à dire vrai peu intéressant. Et surtout loin, très loin, de l’âpreté des romans ordinaires d’Erskine Caldwell. Quiconque l’aborderait par son versant novelliste se ferait une image très incomplète du talent de tragédien d’Erskine Caldwell.
Une petite dernière pour la route, et pour le coup carrément de l’anti-Caldwell (comment a-t-il pu écrire ça ?!)
- « Une lettre au courrier » : Stillwater, genre de petit bled paumé où tout le monde connait tout le monde. Ray Buffin est plutôt esseulé dans ce trou perdu ; Son plaisir consisterait à recevoir du courrier mais d’abord il n’en reçoit pas et s’il en reçoit c’est plutôt des factures (déjà ! en 1956 !!). Germe dans les cerveaux un peu débiles de quelques jeunes gens l’idée de faire expédier à Ray une lettre d’amour fictive par Gracie Brooks, blonde quadragénaire tout aussi esseulée que Ray avec dans l’idée de guetter le moment où Ray viendrait chercher la lettre, la lui arracher des mains à la Poste et la lire à haute voix, histoire de ridiculiser Ray (on a les occupations qu’on peut dans certains trous !). Et vous savez quoi ? Ray et Gracie finalement se découvrent mutuellement et la nouvelle se termine sur … une fin heureuse !! Vous avez bien lu : une fin heureuse !
Dans un jeu du type « Cherchez l’erreur » je crois que j’aurais décroché le pompon !

Définitivement la lecture de « Gulf Coast stories » est dispensable …

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