Charlie Martz et autres histoires
de Elmore Leonard

critiqué par Jfp, le 25 février 2018
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)


La note:  étoiles
pan pan pan…
Huit nouvelles, écrites dans les années 1950, décrivant par le menu comment on règle ses comptes, par les poings ou les armes à feu, de Detroit ("Un, horizontal", "Arma virunque cano", "La coupe italienne", "Juste pour faire quelque chose") à la frontière mexicaine ("Charlie Martz", "Le cowboy", "Confession") et l'Espagne au hasard du tournage d'un film hollywoodien ("Un bon fantassin syrien est un fantassin mort"). On traverse les époques mais à un siècle de distance les motivations et les méthodes n'ont guère changé. Elmore Leonard ne porte aucun message, il se contente de décrire, avec talent et dans un style concis et terriblement efficace, l'enchaînement de la violence dans les rapports entre les hommes. L'Amérique a-t-elle changé ? Soixante ans plus tard, l'actualité nous prouve que non, dans ce pays où la National Rifle Association porte au pouvoir ses émules les plus fidèles. Pan pan pan, vive l'Amérique…