La Disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker

La Disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker

Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par AmaranthMimo, le 9 avril 2018 (Inscrite le 25 mai 2013, 34 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 13 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (27 322ème position).
Visites : 7 671 

Un festival de théâtre peu ordinaire

Présentation de l'éditeur
" 30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.

Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ? "


Troisième opus de Joël Dicker que j'ai eu le plaisir de lire ou plutôt de dévorer en quelques jours. Ce roman dénote un peu en terme de style par rapport aux précédents livres de l'auteur du fait de la partie plus "policière". Il maîtrise toujours aussi bien à mon goût l'art du suspense et des multiples rebondissements. On ignore à quel personnage on peut se fier. La chronologie de l'histoire est également fort intéressante, le mélange des décennies est relativement bien maîtrisé, la mise en scène à travers le festival de théâtre également. Toutefois, bien que j'ai adoré le livre, je l'ai trouvé un peu longuet par moment, l'auteur nous perd dans la multiplicité des personnages et des histoires qui au final s'avère un peu encombrante dans le dénouement final qui donne l'impression d'être un cheveu tombé sur la soupe.

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Un peu longuet

8 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 12 juin 2023

Un peu longuet (en poche, dans les 800 pages !) que ce cru 2018 de Dicker, qui renferme cependant de très bons moments de lecture. Mais on se perd un petit peu dans l'intrigue et les personnages, très nombreux, parfois un peu caricaturaux. Une histoire assez bien écrite quand même, avec le style dickerien, l'écriture toujours parfaite, les incessants flashbacks qui offrent tout autant de rebondissements...
J'ai aimé ce roman, mais franchement pas autant que les deux précédents et que le dernier en date. A lire tout de même.

Orphéa, la tranquille

7 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 12 juillet 2022

Un écrivain francophone qui a choisi le pays de l'oncle Sam comme cadre de ses romans n'est pas chose évidente. Certains le boudent, moi j'apprécie. Malgré les critiques peu engageantes, je me suis décidé à lire ce gros roman policier.
Cette histoire remplie d'énigmes qui devrait pourtant ravir ceux et celles qui aiment chercher.
Texte écrit en mode présent / passé, les chapitres deviennent des séquences et élargissent à chaque fois un peu plus l'atteinte du Saint Graal : connaître le pourquoi du comment.
Le festival de théâtre d'Orphéa est la fierté des habitants, dans cette petite ville où il fait bon vivre et qui fut entachée par une série de meurtres vingt ans plus tôt.
On avait cru le coupable démasqué mais la réalité se révèle différente. Les mêmes policiers reprennent l'enquête avec bien des désillusions.

L'aspect touffu de la trame fait l'originalité du roman ; le journaliste qui pille ses comptes bancaires pour plaire à sa maîtresse, cet ex flic qui gère une curieuse école de théâtre où l'on répète inlassablement la première scène... toutes ces situations qui donnent une touche bien étrange.
Mais il faut bien reconnaître que la nuée d'acteurs rend parfois la lecture difficile et cela nécessite de nombreux retour en arrière pour se souvenir qui est qui !!!
Sans bien sûr atteindre la qualité du magnifique Harry Quebert, Stéphanie Mailer mérite quand même sa lecture... pour les amateurs du genre, bien entendu !


Liste des principaux personnages


Jesse Rosenberg : capitaine de la police d’État de New York
Derek Scott : sergent à la police d’État et ancien coéquipier de Jesse
Anna Kanner : chef-adjoint de la police d’Orphea
Darla Scott : femme de Derek Scott
Natasha Darrinski : fiancée de Jesse
Les grands-parents de Jesse
Alan Brown : le maire d’Orphea
Charlotte Brown : la femme d’Alan Brown
Ron Gulliver : actuel chef de la police d’Orphea
Jasper Montagne : chef-adjoint de la police d’Orphea
Meghan Padalin : victime du quadruple meurtre de 1994
Samuel Padalin : mari de Meghan Padalin.
Joseph Gordon : maire d’Orphea en 1994.
Leslie Gordon : femme de Joseph Gordon
Buzz Leonard : metteur en scène d’Oncle Vania en 1994
Ted Tennenbaum : ancien propriétaire du Café Athéna
Sylvia Tennenbaum : actuelle propriétaire du Café Athéna, sœur de Ted Tennenbaum.
Michael Bird : rédacteur en chef de l’Orphea Chronicle
Miranda Bird : femme de Michael Bird
Steven Bergdorf : rédacteur en chef de la Revue des lettres new-yorkaises
Tracy Bergdorf : femme de Steven Bergdorf
Skip Nalan : rédacteur en chef adjoint de la Revue des lettres new-yorkaises
Alice Filmore : employée de la Revue des lettres new-yorkaises
Meta Ostrovski : critique à la Revue des lettres new-yorkaises
Kirk Harvey : ancien chef de la police d’Orphea
Jerry Eden : président-directeur général de Channel 14
Cynthia Eden : femme de Jerry Eden
Dakota Eden : fille de Jerry et Cynthia Eden
Tara Scalini : amie d’enfance de Dakota Eden
Gerald Scalini : père de Tara

Insipide

2 étoiles

Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 28 janvier 2022

En juillet 1994 Orphea, petite station balnéaire dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
Vingt ans plus tard, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme que la police de l’époque s’est trompée de coupable. Avant de disparaître à son tour dans des conditions mystérieuses.
Le lecteur se rend compte que les policiers de l'époque, en 1994, étaient vraiment nuls. Les mêmes reprennent l'enquête 20 ans plus tard, et sont toujours aussi nuls.
Un roman peu crédible, long et vraiment barbant ! Le tout dans un style insipide.


D'une banalité soporifique

4 étoiles

Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 35 ans) - 22 mai 2020

Ce livre est un roman policier, ni plus, ni moins. Il ne m'a pas transcendé, je n'ai pas ressenti de réelle émotion en le lisant. Le seul moteur qui m'a poussé à tourner les pages, c'est l'envie de savoir qui est le coupable. Ni plus, ni moins. A la fin le coupable est démasqué. Et c'est fini.
Ce qui me fait aimer un bouquin en général, c'est le plaisir que j'ai à chaque fois que je l'ouvre d'y retrouver des personnages auxquels je me suis attaché. Ici, les personnages sont romancés et caricaturés de telle sorte qu'ils semblent sortir tout droit d'un livre de Levy ou Musso. J'ai eu du mal à leur donner corps pour m'attacher à eux et pour vouloir les connaître. Et j'irais jusqu'à dire que certains personnages étaient agaçants par leur perfection et leur absence de défaut et de profondeur (Natasha, pour n'en citer qu'un).
Le livre fait des bonds dans le temps, et fait ainsi les parallèles entre l'affaire actuelle et l'affaire d'il y a 20 ans. Et Joël Dicker prend un malin plaisir de terminer chacun de ces bonds dans le temps par un cliffhanger. Il termine un chapitre par un événement majeur qui fait qu'on veut savoir la suite, mais non ! On retourne 20 ans plus tard et la suite vous la connaîtrez plus tard, sauf qu'à la fin de ce chapitre vous aurez un autre cliffhanger pour supplanter le précédent. J'ai trouvé cela tout simplement insupportable.
Autre élément trop bancal, l'écriture des dialogue qui semblait trop scolaire. Lorsque les policiers interrogent les témoins, tous s'expriment de la même manière, ils connaissent l'heure exacte de leurs moindres faits et gestes, et chacune de leur justification est construite de la même manière.
Bref, la pauvreté des personnage couplée à la pauvreté des dialogues aura donné à cette lecture un goût amer. Additionnons à cela un dénouement qui nous laisse un peu pantois et on a un roman policier d'une banalité affligeante.

Efficace mais...

7 étoiles

Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 5 février 2020

Joël DICKER nous livre un très bon page turner comme il sait si bien les construire.
Cette histoire se déroule parmi une communauté quelque peu préservée, dans un univers du théâtre "local" bien décrit.
La disparition de Stéphanie Mailer a donc lieu et vit ses rebondissements dans un environnement propice aux rebondissements efficaces de l'auteur.
Reste que l'histoire ronronne parfois un peu et manque un peu de rythme. Ce roman est efficace mais on se dit que cela pourrait être plus percutant….

tout ça pour ça

3 étoiles

Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 1 août 2019

Emballé par les premiers romans de J. Dicker, j'avais hâte de découvrir celui-ci. Alors certes le style narratif caractéristique de l'auteur est présent avec ces sauts dans le temps, la multiplicité des personnages et son intrigue bien ficelée mais que de facilités et de longueurs. Un bon tiers du roman aurait pu être épargné sans perdre en consistance ou en intérêt, au contraire même car il est facile de se perdre tant les protagonistes sont nombreux. Le dénouement tient en dix pages et parait vraiment tombé du ciel. Enfin la mise en abyme de la pièce de théâtre avec les crimes du passé me parait grand-guignolesque. Même le titre est décevant tant cette pauvre Stephanie Mailer est anecdotique. Bref...

Pas emballée

10 étoiles

Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 12 janvier 2019

La lecture est agréable, mais c'est quand même un policier classique dans sa construction et dans la psychologie des personnages. J'attendais de lire ce roman avec impatience, j'ai bien vite déchanté en découvrant l'intrigue. Pour moi, c'est bien ficelé, mais trop vu et revu. j'attendais mieux d'un roman de Joël Dicker.

Bon mais long

6 étoiles

Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 23 novembre 2018

Ce roman est très bien ficelé, et le lecteur est tenu en haleine sur toute la longeur.
Dommage que des longueurs gâchent un peu le plaisir, et la fin ne les justifie malheureusement pas.
A lire pour les curieux, il se lit vite !

Aussi plat que son titre...

1 étoiles

Critique de Papyrus (Montperreux, Inscrite le 13 octobre 2006, 64 ans) - 5 octobre 2018

La question que je me pose est la suivante:
- Est-ce qu'une imposture littéraire peut passer inaperçue auprès de milliers voire de plusieurs millions de lecteurs?
Car même si j'ai lu sans déplaisir les deux premiers romans de Joël Dicker, je dois dire que tout de même certaines faiblesses et non des moindres m'avait interpellée: d'abord le style que je trouvais d'une grande platitude, mais aussi l'intrigue assez emberlificotée, les personnages finalement peu attachants, le contexte géographique peu consistant voire absent, tous éléments qui parasitaient mon jugement et m'empêchaient d'être complètement enthousiaste.
Mais là, avec "La disparition de Stéphanie Mailer", je n'ai plus guère de doutes. J'avoue que j'ai d'abord cru à une parodie de polar, qui se voulait drôle et peut-être critique, ce qui m'a fait lire les premiers chapitres sans déplaisir mais très rapidement j'ai dû me rendre à l'évidence, Joël Dicker ne parodie pas un mauvais polar, il l'écrit et en plus il l'écrit mal! Et tous les défauts que j'avais plus ou moins attribués à l'un ou l'autre de ses deux premiers romans sont réunis dans celui-ci...
- Style littéraire: zéro! pire, certains passages sont si mal écrits que c'est limite incorrect...(une lectrice a pensé qu'il y avait des erreurs de traduction, le problème c'est que Dicker est Suisse francophone, et pas américain! je doute qu'il soit traduit...)
- Personnages: les policiers sont inconsistants et interchangeables, et les autres protagonistes sont tellement caricaturaux et ridicules tout en étant survolés d'un point de vue psychologique qu'on finit par s'y perdre et ne plus savoir qui est qui!
- Posture narrative: le récit est fait d'aller-retours incessants entre 1994 et 2014 avec des personnages récurrents et d'autres qui apparaissent en 2014, dont l'histoire vient chevaucher l'intrigue policière de la première affaire de meurtre, et nous embrouille avec la seconde, à tel point qu'on peine à construire quelque chose de mémorisable, et de "résumable"!!
- Cadre narratif: absent: aucune idée de comment est le lieu où se passe l'histoire.
- Dialogues: omniprésents mais terriblement plats.
Bref, ce bouquin me tombe des mains, je ne vais pas m'imposer le pensum de le finir et ne serais donc pas en mesure de dire si l'intrigue est haletante et bien ficelée...

Excellent page-turner !

10 étoiles

Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 29 septembre 2018

La journaliste Stephanie Mailer enquêtait sur un quadruple meurtre commis vingt ans plus tôt à Orphea quand elle disparut. Le coupable avait été identifié à l'époque et des policiers qui avaient mené l'enquête l'un est sur le point de prendre sa retraite et l'autre travaille dans les services administratifs. Ils décident de prendre au sérieux l'affaire en supposant que le coupable n'était pas celui qu'on croyait. Les deux policiers, aidés d'Anna, une policière locale nouvelle dans la ville, tentent de remonter le fil du temps pour savoir qui avait tué une joggeuse, le maire, sa femme et leur fils. L'enquête les replonge dans le passé. Tout cela se passe sur fond de festival du théâtre où reviennent tous les personnages présents vingt ans plus tôt et "chacun des acteurs cache quelque chose."
Entre-temps, l'étau se resserrant, le meurtrier sévit à nouveau...
Ce roman est un excellent page-turner; on ne peut plus le lâcher une fois ouvert ! Et le suspense reste entier jusqu'à la fin. Par contre, la traduction laisse à désirer ou est bâclée, notamment au niveau de la conjugaison.

Trop mal écrit pour faire oublier une intrigue de toute façon convenue.

2 étoiles

Critique de Arundhati (, Inscrit le 9 octobre 2005, 63 ans) - 6 juillet 2018

Je dois l'avouer tout de suite, je n'ai pas réussi à aller très loin... Mal écrit, bourré de clichés et de tics d'écriture, vocabulaire enfantin et inadapté, bref, cela faisait longtemps que je n'étais pas tombé sur quelque chose d'aussi mal fagoté.
On a vraiment du mal à imaginer que l'action se passe aux États-Unis, avec un flic qui dit "quel enquiquineur" et qui demande à une collègue s'il peut la tutoyer... Cela me rappelle un peu Dan Brown où un avion de ligne volait à 30 000 mètres d'altitude, mais au moins celui-là pouvait avoir l'excuse d'être mal traduit.

Un bon roman

8 étoiles

Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 41 ans) - 11 mai 2018

Une écriture toujours aussi accrocheuse. Un livre qui se dévore...
Le roman démarre vite, les rebondissements nous entrainent à découvrir les vies de plusieurs personnages, et nous amènent sur différentes pistes jusqu'au dénouement final singulier et inattendu.

J'ai un peu moins apprécié que les romans précédents autour de Marcus Goldman, probablement car "La disparition de Stéphanie Mailer" est un roman très "policier" et où donc le/les personnages qui enquêtent sont policiers... un peu basique.
Cependant, ces derniers n'en restent pas moins attachants et intéressants dans leur complexité et leurs histoires personnelles.

Je recommande vivement pour les amateurs du genre. Une agréable lecture.

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