Le bonheur d'être nu, le naturisme un art de vivre
de France Guillain

critiqué par Catinus, le 23 avril 2018
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Au pays des bisounours ...
En 250 pages, Francine Guillain fait le tour du naturisme : dans l’antiquité, les habits qui sont une entrave, et/ou un déguisement, la honte du sexe, se raser ou pas, le vivre ensemble, des hommes et des femmes, naturisme mode d’emploi, etc. C’est très bien, mais on a souvent l’impression, en lisant ce livre, que les naturistes habitent dans le pays de bisounours ( ce qui est faut, hypocrite et agaçant).


Extraits :

- La guerre « au cheveu » ne date pas d’hier. Les femmes ne peuvent entrer « en cheveux » dans une église que depuis trente ans (note : ce livre a été publié en 1997). Dans bien des pays du monde, elles doivent se dissimuler sous un voile : ils sont jugés trop sensuels.

- La bouche est parfois désignée comme un sexe, c’est pourquoi certaines religions exigent qu’elle soit cachée. Curieusement, ce sont les hommes qui vivent auprès de ces femmes voilées qui se laissent le plus volontiers pousser la moustache et la barbe, exhibant ainsi leur propre bouche au milieu d’un ensemble pileux qui n’est pas sans évoquer le sexe qu’ils entendent ne pas vouloir suggérer dans la rue.