Nouvelle-Zélande: Voyage aux antipodes sauvages
de Arnaud Guérin

critiqué par Tistou, le 14 mai 2018
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Voyage aux antipodes sauvages
Nouvelle – Zélande. Un monde mystérieux somme toute. A priori pour moi, la Nouvelle-Zélande c’était surtout le … rugby. Les All Blacks, les rois de ce sport.
Mais Arnaud Guérin nous montre que ces trois îles perdues aux confins de l’Océanie, en Mer de Tasmanie : l’Ile du Nord, l’Ile du Sud et l’Ile Stewart, ont un charme indéniable et … qu’il est vraiment dommage qu’elles soient si loin de chez nous. Sous nos pieds, à vrai dire. Sous nos pieds mais ligne droite alors, en traversant la Terre !
« Aotearoa » en maori, « la Terre au long nuage blanc », reste une Terre encore largement sauvage. Sauvage au sens non domestiquée, pas non explorée !

« Très largement volcanique, l’Ile du Nord fait partie de la ceinture de feu du Pacifique. Ici la terre vit, respire, s’ébranle au rythme des éruptions et des tremblements de terre. L’énergie tellurique de la planète s’exprime dans une fantastique diversité de manifestations hydrothermales. Sources chaudes, mares de boue, geysers, la planète « s’éclate » au sens premier sur cette terre que Vulcain lui-même n’aurait pas reniée. Mais ici pas de panthéon romain ou grec, les dieux qui ont élu domicile sur cette « Terra Australis » sont Polynésiens, arrivés il y a moins de mille ans avec les premières pirogues depuis les confins des îles de Polynésie. »

Arnaud Guérin assure photos et textes ; depuis les commentaires pratiques pour le voyageur désireux de s’y rendre jusqu’à des considérations géopolitiques, et puis bien sûr les textes qui accompagnent les photos associées à chaque chapitre :
Ile du Nord
Ile du Sud
Stewart Island
Nature encore largement intacte, volcans, paysages alpins dans l’Ile du Sud, paysage périantarctique dans Stewart Island, la tentation est grande de dépasser les photos et d’y aller voir. C’est loin …