Emballage cadeau
de San-Antonio

critiqué par Pierrot, le 1 août 2018
(Villeurbanne - 73 ans)


La note:  étoiles
Paquet cadeau avec ses surprises…
Résumé ;
Pour obliger les ricains à honorer leur contrat avec le gouvernement français, nos trois compères devront sur place, enlever la fille d’un malotru richissime…

Extrait.
C’est en effet bien des baffes, et non pas d’ enceintes…
Mon ambition secrète serait de créer la profession de gifleur. Gifleur diplômé de l’état.
Flanqueur de beignes patenté. Un apostolat pour moi. Je déambulerais de par la vie, avec un gantelet de cuir pour me préserver les paumes. J’entends une connerie ? Vlan, un chtard dans le museau du débloqueur. J’aperçois un ahuri qui simagrée en dansant, je lui interromps le couple, et plaof, il déguste sa mornifle. Un enfoiré qui crie : « Vive Machin ! » ? Une baffe ! Tout ça pas méchamment, oh non. Pas vengeur non plus. Sanctionner seulement ! Simple question de mise au point. J’abuserais pas , juré ! J’appuierais pas les tartes non plus. Je ne tricherais pas pour coincer la clientèle. J’imiterais pas les motards vicelards qui s’embusquent dans un discret virage pour piéger les dédaigneurs de ligne jeune. Vous me verriez jamais devant Carita, à guigner la sortie des vieilles morues à toutou qui pillent leurs chauffeurs de si dégueulasse manière que je voudrais empaler leurs culs flasque sur la mascotte de leur Rolls. Correct ! Conscience professionnelle garantie ! Je serais gifleur comme on est donneur de sang. Je constituerais des équipes, des brigades de gifleurs assermentés. On développerait la corporation. On irait gifler à domicile. Gifler les parents qui giflent ou qui connifient leurs chérubins par contamination spontanée. On giflerait les gardiens de la paix qu’aboieraient après les pauvres tomobilistes. On giflerait les tomobilistes invectiveurs. On giflerait à la télé, en cours de démissions. On irait gifler au Palais-Bourbon pour réveiller les endormis. On créerait des services motorisés, pour gifler les populations reculées. Nos camions stopperaient sur les champs de foire, et les gens feraient la queue pour venir se faire gifler. On mettrait des chicanes, afin d’éviter les bousculades. On fonderait une banque pour la gifle. Des carnets de gifles d’épargne. On instituerait la prime gifle. A cent gifles, t’aurais droit à un coup de pompe dans les miches. Moi, vous connaissez mes dons de visionnaire, hein ? Eh ben je vous le dis : l’avenir est à la gifle organisée. Dieu fasse que la France qui a tant éclairé le monde soit le premier Etat-gifleur. Amen !