La Terre des morts
de Jean-Christophe Grangé

critiqué par Free_s4, le 21 août 2018
(Dans le Sud-Ouest - 50 ans)


La note:  étoiles
Art et horreur
Pour moi la sortie d'un Grangé, c'est comme la sortie d'un Minier, d'un Chattam, d'un Thilliez…. c'est un petit évènement. Littérature "facile" idéale pour l'été, sans prise de tête.
Ce Grangé ne m'a pas déçu, j'ai bien aimé suivre les aventures du commandant Corso sur la trace du tueur de strip-teaseuse.
Ces meurtres sont inspirés par les "pinturas negras" de Goya.
Un suspect Philippe Sobieski, peintre débauché.
"Une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes." dixit l'éditeur
Enorme 9 étoiles

Un roman intense, prenant, bien glauque, avec un final absolument destructeur. Un excellentissime cru de Grangé.
Je m'arrête là pour cette fois, je suis à sec de compliments.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 7 juin 2021


Du bon et du moins bon... 7 étoiles

Je ne reviens pas sur l'histoire. De bons moments de lecture dans ce roman assez noir, mais aussi des déceptions, entre des scènes vraiment peu crédibles, des scènes de violence gratuites qui n'apportent rien, et des liens artificiels (je pense à la liaison entre le protagoniste Corso et son ex femme).
Sans compter que le milieu SM dans lequel évoluent les personnages n'est là souvent qu'en prétexte, à une intrigue plus classique.
Se laisse lire, mais la claque annoncée, je ne l'ai pas reçue !

Cecezi - Bourg-en-Bresse - 44 ans - 1 novembre 2019


Du classique grangiesque 6 étoiles

Ce n’est pas, pour ma part, le plus abouti des romans de l’auteur, mais ce n’est pas le pire loin s’en faut. On retrouve un univers pervers, des personnages extravagants et une intrigue bien ficelée qui nous tient en haleine comme il faut. Le dénouement est classique mais pas grand-guignolesque comme souvent avec l’auteur... pour les amateurs il s’agit donc d’un must have.

Seb - - 47 ans - 8 juillet 2019


Jean-Christophe, tient la corde … 9 étoiles

Dès le début on pressent que ce thriller sera jusqu’à la fin un vrai sac de nœuds, d’autant plus que l’enquête, quête dans le milieu SM avec sa panoplie de travers, déviances, vices, et perversités, qui recouvrent ainsi tous les plaisirs extrêmes. Malheureusement une femme est retrouvée morte, ligotée et fendue d’un sourire jusqu’aux oreilles .Alors Corso est chargé de dénouer cette affaire sachant qu’il va être immanquablement face à une vraie tête de nœud ! …Pour ce faire, il lui faudra donc connaitre toutes les ficelles du shibari et de ses 21 nœuds (svp) sans pour autant être mené en bateau ! Aussi très vite il trouvera l’homme qui en use jusqu’à la corde et qui sur le sexe, depuis belle lurette a non seulement supplanté Rocco- Siffredi, qui s’en donnait à cœur joie, en laissant voir toutefois, un peu trop ses cordes vocales …Mais aussi du bonobo .Tandis que notre meurtrier lui, qui connait la musique, mais qui certes n’a pas inventé la théorie des cordes, sait quand même, qu’il lui faut éviter, de ficeler ses victimes avec de la corde à piano…
Une chasse à l’homme donc, sur la corde raide pour notre flic, d'autant plus que sa femme, elle aussi, est plus où moins liée avec le principal suspect, qui jouit fort, dans ses pratiques d’un véritable culte, de la part du soi-disant sexe faible.
Et donc, longtemps, longtemps, longtemps après qu’Hélène ait disparu…

Pierrot - Villeurbanne - 73 ans - 26 décembre 2018