Les déportés du Cambrien de Robert Silverberg
( Hawksbill station)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
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Carcéral
Voilà un intéressant récit.
Dans le futur, les opposants politiques sont arrêtés et déportés des millions d'années dans le passé, quand la vie ne dépassait pas le stade de la bactérie.
Voilà donc une idée assez intéressante, une variation pénitentiaire de la machine à remonter le temps d'Herbert Georges Wells, en somme.
L'idée est bonne, mais c'est très court. De plus, il ne se passe pas grand chose. En fait ce roman, ça serait une bonne première partie d'un grand roman sur le même thème. C'est une présentation de l'environnement et des personnages. L'auteur de ces lignes regrette que Robert Silverberg n'aie pas transformé cette nouvelle en grand cycle. Un grand roman sur la vie de ces prisonniers politiques aurait été passionnant !
Robert Silverberg a décidément une grande imagination, et sait mêler l'imaginaire et le politique. C'est donc un intéressant récit, original, et très court. Trop court...
Les éditions
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Les déportés du Cambrien [Texte imprimé] Robert Silverberg trad. de l'américain par Guy Abadia
de Silverberg, Robert Abadia, Guy (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche. SF
ISBN : 9782253072423 ; 6,10 € ; 17/04/2002 ; 192 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (5)
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Vieilli...
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 30 octobre 2017
Très bonne introduction à l'oeuvre de Silverberg (J'espère!)
Critique de Badzu (versailles, Inscrite le 6 novembre 2005, 49 ans) - 7 mars 2014
Ce n'est pas un bon roman, c'est une bonne nouvelle. Effectivement, comme le rappellent les critiques précédentes, c'est une nouvelle (un peu à la twilight zone) qui a été tirée en longueur, et c'est très frustrant. Car l'écriture est agréable,fluide, et les personnages très bien campés. Les considérations politiques qui émaillent le roman ne sont pas non plus dénuées d'intérêt.
On aurait voulu en savoir beaucoup plus, vu les possibilités infinies d'exploration qu'ouvrait la découverte du voyage dans le temps. On aurait voulu suivre encore longtemps Barrett et ses compagnons d'infortune.
Finalement c'est un peu le même reproche que je pouvais adresser à Brian Aldiss pour "Le Monde vert", écrit sur la base de nouvelles réunies dans un roman. On touche du doigt des sujets passionnants mais qui ne sont pas exploités à leur mesure.
Ce petit roman m'a en tout cas décidé à lire des œuvres bien plus conséquentes de cet auteur, dont j'ai vraiment apprécié la plume.
Prison temporelle
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 15 avril 2007
Cette histoire de SF tient plus de la nouvelle que du roman ce qui fait qu’elle m’a paru un peu courte. Elle m’a en tout cas permis de découvrir cet auteur de SF dont je vais retenir le nom.
Le bon vieux temps !
Critique de Léonce_laplanche (Périgueux, Inscrit le 22 octobre 2004, 88 ans) - 29 octobre 2004
Les opposant, qualifiés de "révolutionnaires" sont déportés. dans le temps!
Le marteau, une machine qui ne fonctionne que vers le passé les expédie, sur la Terre, un milliard d'années plus tôt. C'est l'ère primaire, le Cambrien ; les seules formes de vie sont alors des unicellulaires, des trilobites et des mousses. De façon aléatoire, on leur expédie aussi de quoi survivre.
Un jour, arrive un déporté qui ne ressemble en rien à un prisonnier politique.
Pourquoi a-t-il été condamné ?
Une histoire assez intéressante, mais dont la fin est très convenue et attendue. Les aspects psychologiques et sociologiques sont sommaires !
C'est un bon livre pour un voyage en train de 2 ou 3 heures ; quand on l'a terminé, on le laisse sur la banquette. sans regret!
Silverberg a écrit de bien meilleurs livres !
Les déportés... ou la déportation temporelle!
Critique de Brassoad (, Inscrit le 7 août 2004, 40 ans) - 7 août 2004
toutefois, l'intérêt d'une histoire aussi singulière n'est sans doute pas à terme de créer un univers, car un élément essentiel du texte s'y oppose: ce monde n'est fait que de mâles (afin de ne pas briser l’échelle de l’évolution). L'intérêt est ailleurs: dans la droite lignée de 1984, elle nous entraîne à réfléchir sur les possibilités des abus que la démocratie pourrait subir, et pose un certain regard critique sur les mouvements contestataires quels qu'ils soient dans les pays occidentaux. La conclusion que nous offre Robert Silverberg est que la réflexion n'entraîne pas forcément de conséquences, et que malheureusement, l'homme ne peut maîtriser tous les paramètres qu'il souhaite: les choses vont comme bon leur semble.
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