La Jeune Fille et la Nuit
de Guillaume Musso

critiqué par AmaranthMimo, le 16 décembre 2018
( - 33 ans)


La note:  étoiles
Retracer son adolescence dans des yeux d'adulte
Présentation de l'éditeur
"Un campus prestigieux figé sous la neige.
Trois amis liés par un secret tragique
Une jeune fille emportée par la nuit

Côte d’Azur - Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ».
Personne ne la reverra jamais.

Côte d’Azur - Printemps 2017
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.
Dès lors, plus rien ne s’oppose à ce qu’éclate la vérité.

Dérangeante
Douloureuse
Démoniaque…"


Un bon roman, dans le style de Musso donc ma critique sera relativement courte puisque cet auteur est désormais bien connu et maîtrise son style. A noter que j'ai particulièrement apprécié la reviviscence de souvenirs adolescents vécus dans une vie d'adolescent puis perçus dans une vie d'adulte. En effet, les années passées permettent à Thomas de mieux comprendre son histoire et de retracer les événements. J'ai beaucoup moins apprécié la guimauve amoureuse qui étaye le roman.
Un "petit" Musso 7 étoiles

Le succès appelle le succès, et ce livre est le titre le plus vendu en 2019 (si j’exclus les BD de ce classement).
Mais Musso nous a habitué à mieux, à beaucoup mieux. On a ici un livre agréable à lire, bien écrit, et l’intérêt, faible au départ, vient au fil des pages.
De là à en faire LE livre de l’année… Non, un livre plutôt bon, parmi tant d’autres. Mais dont on peut se dispenser sans avoir raté grand chose.
Et Guillaume Musso est un auteur suffisamment prolifique pour que l’on puise dans ce vivier avec certainement plus de bonheur.

Bernard2 - DAX - 75 ans - 17 février 2020


Déçue.. 6 étoiles

La critique principale se borne à recopier la 4ème de couverture...

Bref, ce polar français est bien inférieur aux Suédois ou autres Islandais..

Ces intellectuels qui assassinent leurs camarades de classe pour un oui, pour un non, on a connu plus subtil....

Néanmoins, j'ai passé un agréable moment en lisant les 425 pages d'une traite..

Darius - Bruxelles - - ans - 25 mai 2019


L’assassin le dos au mur. 8 étoiles

Après avoir supporté un retour en arrière du côté de Brackhampton, par le tortillard de 16h 50 en 1957, sans grand intérêt d’ailleurs… puisque je me suis mouillé, aussi sec après, j’ai donc pris le TGV, pour descendre au chaud à la gare de chemin de fer des Antibois…

Aussi pour ce deuxième Musso lu. La singularité pour moi de ce roman réside dans le fait que c’est l’assassin qui joue au limier… Et même si pendant les cent premières bornes, j’ai été refroidi par le feu perdu, l’étincelle s’est quand même produite non par Naoh… dans sa Guerre du feu, mais par Guillaume qui a le feu sacré…
Un demi ton en dessous d’un appartement à Paris.

Pierrot - Villeurbanne - 72 ans - 7 avril 2019