Haute voltige
de Ingrid Astier

critiqué par Killeur.extreme, le 7 janvier 2019
(Genève - 43 ans)


La note:  étoiles
Sur les toits de Paris
Présentation de l'éditeur :
Aux abords de Paris, le convoi d’un riche Saoudien file dans la nuit. Survient une attaque aussi spectaculaire que brutale. De quoi détourner le commandant Suarez et ses hommes de la brigade de répression du banditisme de leur obsession du Gecko - un cambrioleur virtuose qui se promène sur les toits de la ville. Astrakan, cerveau de l’attaque, et Ranko, bras armé de celui-ci et voleur de génie, découvrent peu après que le butin le plus précieux du convoi n’est ni l’argent ni les diamants, mais une femme, Ylana, aussi belle qu'égarée. Pour elle, Ranko accepte une nouvelle mission et se lance dans une partie d’échecs périlleuse. De la police, d’une femme ou du destin, qui sera capable de le faire chuter ?


Mon avis : Si j'ai les précédents polars / thrillers de l'auteure aussi en poche chez Folio, "Haute voltige" est le premier que je termine et c'est difficile pour moi de donner un avis car ma lecture a été en dents de scie, mais je vais essayer.

Dans les remerciements l'auteure confie qu'elle voulait écrire un roman plus court que ses précédents, mais que le sujet l'a entraînée au delà, c'est un peu ce que je reproche au livre d'en mettre trop, et encore c'est subjectif, d'avoir trop de personnages, trop de sous-intrigues et quelque fois de faire du surplace - on ressent vraiment ce que ressentent les policiers qui traquent un suspect qu'ils n'arrivent jamais à prendre sur le fait - puis d'autres fois d'avoir un rythme plus haletant.

Ce qui le distingue d'autres livre du même genre c'est qu'on a plus affaire à des truands qui volent les objets pour leur valeur esthétique (des tableaux, des sculptures, des meubles) plutôt que pour ce que ça peut leur apporter, même si ça n'enlève rien au fait que ce sont des truands qui ont des méthodes de truands, il y a aussi une certaine poésie qui se dégage d'une intrigue réaliste, comme je l'ai dit plus haut on ressent l'échec des policiers qui filent pendant des mois leur suspect qui ne fait lui aucune erreur.

Ça m'a rappelé par moment les polars français époque Gabin, Delon, Ventura, Belmondo, mais transposés à notre époque, je serais curieux de voir une adaptation au cinéma.

Pour résumer je vais utiliser une expression suisse " Ça m'a déçu en bien" car je m'attendais plus à un affrontement entre la police et une espèce d""Arsène Lupin moderne" et le bandeau de l'édition Folio vendait ça en reprenant une critique presse, on y a droit mais je m'attendait à ce que soit plus important dans l'intrigue donc là ça m'a déçu, mais au final et en y repensant j'ai bien aimé ma lecture.