Le commissaire Guido Brunetti est en salle d’interrogatoire dans une chaleur infernale, quand il fait un malaise et s’écroule. Il faut dire que son collègue Pucetti était sur le point de commettre un acte qui aurait mis fin à sa carrière.
Il se retrouve donc à l’hôpital, obligé de suivre le protocole obligatoire dans ce genre d’accident.
Deux semaines de congé lui sont nécessaires pour récupérer du stress de son travail à Venise.
Le voilà, parti sur une île dans un villa appartenant à la tante de son épouse Paola, accueilli par le gardien Davide Casati. Homme réservé mais excellent rameur qui emmène Brunetti dans les méandres de la lagune, le long des canaux, ou se baigner parfois, et visiter ses ruches. Des journées qui plaisent à Brunetti , et une compagnie qu’il apprécie.

Le week-end suivant, Casati ne vient pas ; sa fille confirme qu’elle ne l’a pas vu ; l’inquiétude monte.

On est loin des romans policiers sanglants, rythmés, violents.
Il faut attendre le tiers du livre avant que Brunetti enquête. Une enquête qui permettra de remonter dans le passé et de comprendre les énigmatiques expressions de Davide.
Donna Leon, prend le temps de nous emmener dans les environs de Venise, sur d’autres circuits beaucoup moins touristiques, à la rencontre de gens qui vivent sur de petites îles, une vie tranquille, dans des villages où tous se connaissent.
Une lecture vraiment agréable, reposante et captivante.

Marvic - Normandie - 66 ans - 14 février 2025

Un "Brunetti" en or, or noir bien entendu comme le comprendront rapidement les lecteurs de ce énième opus des aventures du célèbre commissaire vénitien. Guido est cette fois-ci suffisamment stressé pour être mis en repos forcé par sa hiérarchie. Il va donc partir pour quelques semaines de repos bien mérité dans une propriété appartenant à la riche famille de son épouse Paola. Située sur une île au beau milieu de la lagune, loin des flots de touristes, c’est la tranquillité assurée. Et cela va lui permettre de rencontrer Davide Casati, un vieil ami de son regretté père, qui va l’entraîner vers de bonnes parties de rame à bord de son "puparìn", entièrement fabriqué et décoré à la main, à la visite de ses ruches. Hélas, les abeilles disparaissent dans la lagune, atteintes d’un mal mystérieux, que Davide s’efforce de comprendre et qui va entraîner notre commissaire vers de nouvelles aventures. Un polar "écologique", qui sort de la veine habituelle de cette auteure mais captivera à coup sûr ses fidèles lecteurs, et les autres…

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 24 février 2020