L’auteur relate le quotidien d'un peloton de militaires italiens envoyés en mission en Afghanistan , et ce sans savoir exactement quel est le but recherché, si ce n’est se protéger soi-même contre un ennemi invisible mais omniprésent.
Parmi ceux-ci, on évoque plusieurs profils, allant de la jeune recrue qui croit trouver un sens à la vie en se retrouvant dans cette galère, le lieutenant médecin Egitto , plutôt en fuite de ses problèmes personnels en Italie, des femmes soldats pas très farouches, des potaches organisant des chambards ou de mauvaises blagues pour tromper l’ennui, et toute une série d’autres clichés qu’on peut aisément imaginer dans un tel décor de désœuvrement.
Il y règne la dysenterie, la chaleur, l'inconfort, l’attente que quelque chose arrive.
Justement, même si c’était plus que prévisible, lors d’une expédition d'accompagnement sur un trajet non sécurisé, le convoi se fait attaquer. Elle sera fatale à plusieurs membres d’équipage d'un des blindés de l’escorte. Ce basculement conduit à faire passer plusieurs hommes de l’insouciance vers le monde des adultes qu’ils n’étaient pas tous.
Les derniers chapitres, après le retour au pays, perdent alors en intensité.
Un roman sur la guerre et non une histoire de guerre de l’auteur italien qui donne un bon ressenti de ce qui pourrait être une telle aventure mais qui ne m'a pas particulièrement emballé vu le manque d’un réel scénario.
Pacmann - Tamise - 60 ans - 23 février 2020 |