La femme qui ne vieillissait pas de Grégoire Delacourt

La femme qui ne vieillissait pas de Grégoire Delacourt

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Pascale Ew., le 21 mars 2019 (Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 719ème position).
Visites : 2 985 

Très agréable lecture

Martine, qui se fait appeler Betty, a perdu sa mère à l’âge de 35 ans. A son tour, lorsqu’elle a 35 ans, elle se rend compte qu’elle n’a plus vieilli depuis 5 ans. Un ami photographe la prend en photo tous les ans et constate que cela continue. Au fil du temps, ce que d'aucune aurait considéré comme une bénédiction tourne au vinaigre...
Paradoxe des paradoxes : ce dont rêvent toutes les femmes, et que l’auteur décrit si bien (j’allais dire pour un homme), devient un cauchemar pour le personnage principal/la narratrice. Si Grégoire Delacourt pousse le bouchon un peu loin, il nous fait réfléchir sur ce fantasme de la jeunesse éternelle et en profite pour faire l’éloge du temps qui passe (« Je suis contente aussi que les choses ne durent pas, tu sais, qu’elles s’achèvent, car cet achèvement charrie ce qui nous tue, comme ce qui nous libère »).

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Miroir, mon beau miroir...

8 étoiles

Critique de Mimipinson145 (, Inscrite le 18 juillet 2021, 62 ans) - 20 juillet 2021

Roman
"La femme qui ne vieillissait pas" de Grégoire Delacourt. Éditions JC Lattes.

Voici un roman qui nous fera aimer le temps qui passe et laisse le léger tracé d'une plume sur nos visages.
Pointillés fidèles de notre histoire qui signent les joies et les aléas du parcours d'une vie.
Quand quelques rides au coin des yeux sont un écrin précieux pour dire un chemin de vie, une chance d'être en harmonie avec soi même.
Betty reste figée dans la beauté éclatante de ses 30 ans, sans même le vouloir ni rien y pouvoir, comme un miracle devenant bientôt malédiction, elle avance dans cette jeunesse suspendue qui la flatte et la rassure. Cependant, cette fraîcheur séduisante et rieuse creuse et saccage inéluctablement sa vie au fil des années qui passent et ne la marquent toujours pas.
Cependant, au-delà des apparences, le coeur lui, ne se trompe pas.
Un parcours improbable sur le fil du mythe de l'éternelle jeunesse qui nous fait nous aimer un peu mieux telles que nous sommes.

Un roman qui donne envie de relire "Le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde.
Mimipinson.

Forums: La femme qui ne vieillissait pas

Il n'y a pas encore de discussion autour de "La femme qui ne vieillissait pas".