Le Pigeon de Patrick Süskind
( Die Taube)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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après "les Oiseaux", "le Pigeon"...
Jonathan Noël, environ 50 ans, a eu une enfance difficile mais a réussi à trouver un équilibre dans une vie hyper routinière, dans un confort minimal. Un jour sa vie est bouleversée par l'arrivée d'un pigeon qui le terrifie.
Voici un court roman, plutôt une nouvelle. Cette histoire est bien écrite du point de vue littéraire, mais je ne comprends toujours pas comment on peut avoir peur d'un pigeon : rien ne montre dans l'histoire que le pigeon est terrifiant. On a affaire à une phobie d'un homme envers un oiseau... Je n'ai pas trouvé ce roman intéressant et j'étais heureuse du coup qu'il ne fasse que 88 pages.
Les éditions
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Le Pigeon [Texte imprimé], récit Patrick Süskind trad. de l'allemand par Bernard Lortholary
de Süskind, Patrick Lortholary, Bernard (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253047421 ; 4,90 € ; 01/10/1988 ; 88 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (20)
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Un récit dérangeant et fort
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 8 mai 2016
Un être moulé par la routine perd subitement pied lorsqu'un événement aussi anodin qu'imprévu survient dans son existence affreusement monotone.
Certes le récit donne une image pessimiste de notre vie occidentale et pas forcément ce que la majorité de nos contemporains risquent de ressentir, mais Patrick Süskind a le mérite de nous faire réfléchir.
Je suis malheureusement étonné du manque de considération que trop de lecteurs ont pour cet ouvrage
Faisandé
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 13 juillet 2015
Bof !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 25 décembre 2014
Un bouquin chaudement recommandé par Amélie (Nothomb) … Oups ! faut croire que j’ai loupé un épisode car, pour ma part, il n’y pas de quoi casser trois pattes à un … pigeon. Ha-ha-ha !
Crises d'angoisses
Critique de Kreuvar (, Inscrit le 3 avril 2012, 41 ans) - 13 avril 2012
4 c'est le minimum syndical.
Bizarre
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 16 mai 2010
Drôle d'écriture que celle de Süskind! Entre longue nouvelle et très court roman, il nous amène aux frontières de la folie. En effet, Jonathan, la cinquantaine vit seul dans une chambre de bonne. Très peu de contact avec les autres si ce n'est ceux qui sont obligés par son travail de vigile dans une banque depuis 30 ans.
Un matin, Jonathan se trouve terrorisé après être tombé, nez à bec avec un pigeon devant sa porte. S'ensuit une histoire folle où l'auteur nous emmène dans les pensées qui dévient de cet homme.
Il insiste avec des champ lexicaux bien utilisés sur la démence qui envahit cet homme. Cet homme qui voit sa vie partir en fumée, à cause DU pigeon.
Un bon moment de lecture.
Un grand livre sur le fragilité de l'existence
Critique de MrClint99 (, Inscrit le 5 décembre 2009, 46 ans) - 6 décembre 2009
un lecteur n'est pas un pigeon !
Critique de Jaclyon (, Inscrit le 8 août 2008, 65 ans) - 18 septembre 2008
Si il y a un psy qui a lu le livre, qu'il nous dise de quoi cette peur du pigeon relève !
Manque de légèreté et de profondeur
Critique de Highlight (, Inscrit le 17 septembre 2008, 61 ans) - 17 septembre 2008
Le livre n'est donc pas accrocheur, il n'a pas de sens. Même sans le comparer au célèbre "Parfum", ce livre est vraiment médiocre
colère
Critique de Cafeine (, Inscrite le 12 juin 2007, 50 ans) - 16 mai 2008
Une fois finie, toujours la même colère, toujours ce sentiment anonyme. Oui, mais voilà, cela fait bien deux ans que je l'ai reposé sur mon étagère et chaque fois que je relis le titre sur la tranche, chaque fois qu'il me revient en mémoire, parce qu'il se rappelle étonnamment souvent à moi, c'est un sourire que j'esquisse, l'ennui dites vous, il ne se passe rien, ou autre c'est banal et pourtant...
à force de tourner autour, je ne pourrai que le relire !
Ennuyeux
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 16 octobre 2007
Une histoire intéressante mais...
Critique de Nomade (, Inscrite le 14 février 2005, 13 ans) - 4 octobre 2007
Les phrases, plutôt longues, sont bien écrites. Elles donnent du rythme et l'on peut aisément rentrer dans les pensées du personnage.
Toutefois, malgré l'histoire originale, on éprouve quelques difficultés à connaître l'arrière-pensée de l'auteur. Dommage. Personnellement, Le Pigeon est le troisième livre que je lis de Patrick Süskind. Autant, j'ai apprécié fortement Le Parfum et La Contrebasse, autant Le Pigeon me laisse quelque peu indifférente.
LA FORCE DES HABITUDES
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 1 septembre 2007
Ce personnage enfoncé, engoncé, prisonnier de et dans ses habitudes journalières (et dont la simple apparition d’un pigeon dans le couloir de son immeuble suffit à lui provoquer une panique monstre) est proprement merveilleux.
Tout le récit de SÜSKIND tournant, autour de ce personnage et de l’accident qui lui «gâche» sa journée (qui devait être comme toujours très monotone) est vraiment une «trouvaille» littéraire géniale de l’auteur.
La façon de nous présenter le personnage, de le faire vivre devant nous, de nous raconter son histoire, celle de la décoration de son appartement… est aussi très impressionnante et montre la maîtrise de l’écrit du romancier allemand.
La fluidité de l’écriture est impressionnante et on «voit» littéralement ce que l’auteur veut nous présenter (voir p. ex. la scène où Jonathan Nöel urine dans l’évier de sa chambre).
Un très beau récit à lire ne serait-ce que pour découvrir l’œuvre de SÜSKIND.
Personnage fascinant et célébration du quotidien
Critique de Matthias1992 (, Inscrit le 27 août 2007, 32 ans) - 27 août 2007
Celui-ci, après quelques mauvaises expériences dans différents domaines, vit dans la crainte perpétuelle des événements susceptibles d'ébranler son équilibre intérieur et de chambouler l'ordonnance de sa vie".
Cela lui convient d'avoir une vie monotone et fade, pourvu qu'il vit dans une relative tranquillité et dans relatif confort.
Mais lorsqu'un pigeon apparaît dans son modeste appartement, son existence est bouleversée.
Avec cette histoire, certes assez simple, Süskind s'impose comme un excellent conteur, accumulant les descriptions lucides ou cocasses, présentant des personnages intrigants ou attachants (le clochard, M. Roedel, Mme Rocard, Mme Topell) et surtout narrant des détails avec beaucoup d'importance, comme si ceux-ci pouvaient avoir une grande influence sur l'avenir du héros (par exemple les démangeaisons qu'il ressent, les pains au raisin qu'il avale, le fait qu'il marche exprès dans des flaques d'eau).
"Le pigeon" m'a donc beaucoup plu: c'est un texte qui paraît au premier coup d'oeil insignifiant, mais qui, finalement, s'avère être un réel bijou.
une histoire atypique
Critique de Janou (, Inscrite le 14 novembre 2005, 48 ans) - 2 février 2006
Ce titre peu évocateur n'est pas vraiment engageant mais j'ai trouvé cette petite histoire vraiment intéressante du point de vue de la phobie, maladie qui engendre des réactions et des sentiments disproportionnés par rapport au contexte et à la réalité d'une situation.
Le personnage unique de ce roman sombre doucement dans la folie et sa descente aux enfers est très bien décrite par SÜSKIND.
Effectivement, on peut avoir du mal à comprendre son malaise face à ce pigeon qui nous semble inoffensif mais c'est là que réside l'essence même de la phobie...
Le pigeon métaphore de la servitude
Critique de L´espagnol (Oviedo, Inscrit le 14 juillet 2005, 38 ans) - 15 juillet 2005
Süskind crée un homme rendu esclave par ses craintes. Craintes qu'il a nécessité pour vivre. J.Noel est isolé avec ses peurs dans son petite maison de 10 mètres. On peut dire que la sécurité est le terme opposé à la liberté? On veut liberté, mais ¿"Hasta que punto?". Süskind dit que tous nous sommes J.Noel. Tous nous vivons comme lui et tous nous sommes obligés de faire disparaitre "tous nos pigeons". Mais c'est très difficile d'être heureux sans aucun bâton qui nous aide. Quelquefois nous avons désirs de servitude (par exemple la religion): la liberté empoisonnée par la peur, que réellement n´est pas liberté. Sartre savait très bien ça, comme Süskind.
Süskind nos presenta a un individuo esclavizado por sus miedos. Miedos que ha necesitado para vivir. J.Noel se rodea de fobias y miedos, se aisla del mundo para sentirse seguro en su piso de 10 metros cuadrados. ¿Se puede hablar de la seguridad como valor contrapuesto a la libertad? Libertad sí, pero ¿Hasta qué punto? Süskind intenta decir que todos somos J.Noel en mayor o menor medida. Todos vivimos como él y deberíamos hacer desaparecer todas "las palomas". Ahora bien, no creo que se pueda ser feliz sin ninguna muleta, sin ningún bastón en el que apoyarse. A veces deseamos no ser libres: la angustia de la libertad. Y si no, que se lo pregunten a nuestro querido Sartre...
Décalage
Critique de Krystelle (Région Parisienne, Inscrite le 10 juin 2004, 45 ans) - 4 juillet 2005
Ce n’est donc pas que le pigeon soit effrayant en soi; il l’est juste pour quelqu’un comme Jonathan Noël. Dès lors l’apparition de l’animal va bouleverser notre quinquagénaire d’une manière totalement disproportionnée. Jonathan perd ses moyens, n’agit plus comme à son habitude, ne parvient pas à garder l’attitude stoïque de tout bon vigile qui se respecte et s’imagine devoir passer le reste de vie à mendier dans les rues.
C’est avec beaucoup de justesse et de dérision que Süskind décrit la manière dont la rencontre avec l’oiseau a modifié le rapport de Jonathan au monde. Je trouve l'idée d'un tel décalage entre un évènement banal (un pigeon dans un immeuble parisien) et les conséquences psychologiques dramatiques qu’il peut provoquer à la fois intéressante et savoureuse!
UNE RENCONTRE FORTUITE.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 9 mars 2005
Jonathan Noël, un quinquagénaire célibataire, n'aspire qu'à une seule chose: l'absence d'évènements pouvant interférer sa morne existence.Or, un matin il tombe face à face avec un pigeon, juste devant sa porte d'entrée.Cette rencontre le terrifie à un point inimaginable, et l'introspection qui s'en suit le met dans un état sans précédent.
Très bien écrite, cette oeuvre mérite d'être lue.La description de la déchéance morale du personnage est bien perçue.
Pas très fana non plus
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 9 décembre 2004
L'auteur écrit bien, mais c'est un peu tout... Une sorte d'exercice de style...
Histoire trop faible
Critique de Jiye (, Inscrite le 27 mai 2004, 35 ans) - 26 juin 2004
L'auteur aurait pu accentuer un peu plus sur l'aspect du pigeon car quand on lit cette "nouvelle" on a un peu du mal à voir la peur qu'on pourrait ressentir face à ce vulgaire oiseau loin d'être monstrueux!
A par ça l'écriture est tout de même bonne voir très bonne et pour cela je félicite l'auteur.
Pour finir le peu de page est bien la représentation du manque de raisonnement pour ce "petit roman" qui comme vous le dites ressemble plus à une nouvelle.
Un conseil ce livre est à éviter sauf si vous voulez lire des histoires courtes sur la phobie des oiseaux à vous de voir!
la phobie
Critique de Trisopathe (, Inscrit le 21 octobre 2002, 45 ans) - 24 juin 2004
C'est selon moi, hélas grand phobique, d'une justesse exceptionnelle.
Le pigeon n'a rien de terrifiant, c'est certain. Süskind réussit cependant à nous montrer par l'absurdité de la situation, les ressorts incompréhensibles de la phobie et la honte qu'on peut éprouver d'avoir été paralysé par quelque chose d'inoffensif et d'insignifiant.
Du point de vue purement littéraire, la description du pigeon vu par un oeil terrifié est virtuose.
Sinon, le reste est une longue digression sans grand intérêt et très largement tirée par les cheveux.
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