Un doux parfum d'exil
de Robert Olen Butler

critiqué par Tistou, le 25 juin 2004
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Se méfier de la douceur
De mémoire, Robert Olen BUTLER est un journaliste américain, dont le fonds de commerce est, non, pas le vietnam, plutôt les vietnamiens. En l'occurrence ici les vietnamiens en exil, principalement en LOUISIANE près de NEW ORLEANS, où la concentration en vietnamiens exilés semble copieuse. Il s'agit de nouvelles, plutôt douce-amère où l'on sent une réelle compassion de BUTLER pour les déracinés, mais à vrai dire aussi pour leur pays.
"Le couple d'américains" est peut être celle qui m'a laissé le souvenir le plus profond. BUTLER y fait remarquablement passer tout ce qui peut séparer un couple d'américains "pur jus" d'un couple de vietnamiens américains qui se cotoyent dans les conditions très particulières d'un voyage gagné par les femmes respectives, voyage au MEXIQUE. Tout y est jusqu'au réveil, limite jeux d'enfants, de l'animosité de l'américain pour le "jaune".
On peut rendre hommage à la traductrice, elle se fait transparente.