Les meurtres de la Salamandre
de Paul Halter

critiqué par Jfp, le 4 août 2019
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)


La note:  étoiles
manoir et magie
Une plongée dans l’atmosphère étrange d’un manoir anglais, au tout début des années 1930. Tous les ingrédients sont réunis pour un cocktail destiné à nous faire frémir : une tour moyenâgeuse, un automate invisible, un meurtrier insaisissable, le tout dans un château qui semble hanté par le souvenir de l’ex-maître des lieux. Après le meurtre de Mary, la jeune épouse de Patrick Neeson, survenu au cours des fêtes de Noël où toute la famille est réunie, l’enquête est menée par un tandem de détectives. L’un, roux et rougeaud comme il se doit, est un inspecteur de Scotland Yard. L’autre, censé l’assister, est en réalité le véritable cerveau du couple : le docteur Twist (sic !). L’énigme sera résolue, comme il se doit également, dans les cinq dernières minutes (pardon, les cinq dernières pages !), grâce à la sagacité du Dr Twist. Un huis-clos bien ficelé, qui se lit avec plaisir même si l’on renonce bien vite à suivre les multiples pistes. On est quand même loin d’Agatha Christie (Hercule Poirot mais surtout la délicieuse Miss Marple) et aussi des quelques romans policiers commis, pour notre plus grand plaisir, par Joyce Carol Oates ("Les mystères de Winterthurn").