Contes pour petites filles perverses
de Nadine Monfils

critiqué par Catinus, le 15 décembre 2019
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Coquines !
Vraiment étonnante cette Nadine Monfils. Une sorte d’ovni dans la littérature féminine et même dans la littérature tout court. Elle est Belge, cela explique sans doute cela. La revoici dans vingt nouvelles qui causent de petites filles perverses. Attardons-nous un instant à quelques-unes d’entre elles.

- « Le ruban de velours » : Aglaé, une petite fille pas comme les autres.
- « La cage aux marionnettes » : tranche de vie de Bettina avec un géant qu’elle adore.
- « La licorneille » : méfiez-vous des messieurs qui dessinent sur les murs, surtout de ceux qui ont une corne sur le front. Deux, c’est chose courante mais une c’est plus rare.
- « Les dragueuses aux dents de lait » : Myrtille et Mirabelle sont très gentilles avec le vieux monsieur qui somnole dans un bois.
- « Barbe à papa » : Emile et ses deux nièces vont faire un tout sur une foire un peu spéciale.
- « L’orgue de Barbarie » : lui jour de l’orgue de barbarie, elle se déshabille comme une petite putain maladroite.

Bref, vous voyez le genre …