Black Butler, tome 14
de Yana Toboso

critiqué par Koolasuchus, le 30 décembre 2019
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
Le majordome apprend le métier
Sérieusement blessé durant son combat contre un shinigami, les souvenirs de Sebastian défilent et tandis que dans le tome précédent nous avons eu droit à la rencontre entre le majordome et son maitre, le premier chapitre ici se focalise sur les débuts de leur « association » en tant que maitre et serviteur. Même si l’intrigue principale est encore laissée en suspens, ce n’est pas bien grave car c’est assez amusant de voir que les débuts de leur partenariat ont nécessité un petit temps d’adaptation, aussi bien de la part de Ciel que de Sebastian.

On reprend cependant assez vite le fil de l’histoire par la suite avec la conclusion de l’arc narratif en cours. Tandis que le Campania finit de couler et que la vérité a été dévoilée il faut encore pour Ciel et son majordome s’en sortir vivant. Les péripéties de nos héros sur le paquebot se terminent donc en apothéose avec un sacré combat final et dans l’ensemble j’ai été vraiment content de cette intrigue même si j’ai été légèrement frustré de voir que quelques mystères et questionnement restent sans réponse.

Afin de souffler un peu après toute cette histoire, l’auteur offre un chapitre plutôt humoristique consacrée à une chasse à l’œuf de Pâques et faisant intervenir un certain nombre de personnages déjà vus auparavant. C’est drôle, c’est loufoque et c’est totalement génial ! Mais cela permet également de faire tranquillement la transition entre deux récits de plus grande envergure car la Reine confie à Ciel une nouvelle mission.

En effet, une fois n’est pas coutume, on change de nouveau de registre et de décor pour se retrouver dans le milieu scolaire. Ciel infiltre le Weston College, une prestigieuse école dans laquelle plusieurs étudiants ont disparu, notamment le fils du cousin de la Reine, et cette dernière lui demande de lever le voile sur ce mystère. L’intrigue ne faisant que commencer il ne se passe donc pas encore grand-chose si ce n’est une présentation de l’école et de ses élèves. Il est toutefois amusant de voir que l’auteur a réussi à garder l’aspect pensionnat anglais si caractéristique tout en lui insufflant une pointe de Poudlard avec les quatre dortoirs ayant chacun leur blason et leurs préfets ainsi qu’une petite dose de cliché que l’on retrouve habituellement dans les mangas japonais se déroulant dans une école.

C’est donc encore une fois un bon tome, l’arc narratif se déroulant à bord du Campania se conclut d’une manière assez satisfaisante et je fais confiance à l’auteur pour que la suivante au Weston College offre également une bonne histoire.