Enfance de Nathalie Sarraute
Enfance de Nathalie Sarraute
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Natilette, le 22 juillet 2004
(GRAND COURONNE, Inscrite le 15 juin 2004, 44 ans)
Critiqué par Natilette, le 22 juillet 2004
(GRAND COURONNE, Inscrite le 15 juin 2004, 44 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : (14 801ème position).
Visites : 8 529 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : (14 801ème position).
Visites : 8 529 (depuis Novembre 2007)
Un livre qui se laisse lire
Enfance est original sur le procédé d'écriture. En effet, c'est un dialogue du début à la fin entre l'auteur et l'auteur. Ce livre raconte une histoire banale d'enfant.
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Les éditions
-
Enfance [Texte imprimé] Nathalie Sarraute
de Sarraute, Nathalie
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070376841 ; 8,60 € ; 03/10/1985 ; 276 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (11)
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Attachante et admirable
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 3 août 2021
Natacha Tcherniak est une petite fille heureuse entre son père Ilya Evseitch chimiste et Pauline sa mère, femme superbe. Jusqu’à leur divorce et et leur éloignement. Elle vit avec sa mère et son compagnon, Kolia en Russie puis est envoyée à Paris chez son père et sa belle-mère Véra et bientôt avec Lili sa petite sœur.
Deux années où Nathalie va être souvent déchirée entre la loyauté et l’amour que réclame sa mère absente, et les sautes d’humeur de sa belle-mère. Pourtant, le jour où on lui laisse le choix, elle reste près du père, aimant, présent ; près de ses amies, de son école, malgré le passage émouvant de son ours en peluche auquel elle tenait tant, déchiré par sa sœur et jeté. "On ne veut pas de moi là-bas."
Elle s’adaptera admirablement à un autre cadre de vie, d’autres règles sociales, trouvant son équilibre à l’école qui la met à l’abri des caprices de sa belle-mère "Ici, je suis en sécurité. Tout ce qui m’arrive ici ne peut dépendre que de moi. C’est moi qui en suis responsable."
Et cette émouvante question à son père, preuve d’une pudeur paternelle intemporelle :" Je savais que ces mots " je t’aime, tu m’aimes ?" étaient de ceux qui le feraient se rétracter, feraient reculer, se terrer encore plus loin au fond de lui ce qui était enfoui... je voudrais que tu me le dises."
Ce récit, présenté sous forme d’un dialogue intérieur, est très attachant. Malgré la douleur de la séparation, des allers-retours entre la France et la Russie, le courage et la volonté pragmatique de cette petite fille séduisent le lecteur (et surtout la lectrice ancienne enseignante que je suis).
Je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu oublier ce livre déjà lu en 2005 !
Quand je lis les critiques précédentes, je me dis qu’il y un âge pour tout, et qu’il faut peut-être avoir passé la soixantaine pour être touchée par cette enfance bousculée, par la souffrance d’une petite fille qui doit en permanence équilibrer son amour entre père, belle-mère et sa mère pour ne pas être qualifiée de mauvaise fille. Jusqu’à son adolescence où elle retrouve sa mère, le bonheur d’être avec elle, déclenchant la rancune de ceux qui l’ont élevée et qui l’ont choyée toute l’enfance. Réactions et situations intemporelles.
Deux années où Nathalie va être souvent déchirée entre la loyauté et l’amour que réclame sa mère absente, et les sautes d’humeur de sa belle-mère. Pourtant, le jour où on lui laisse le choix, elle reste près du père, aimant, présent ; près de ses amies, de son école, malgré le passage émouvant de son ours en peluche auquel elle tenait tant, déchiré par sa sœur et jeté. "On ne veut pas de moi là-bas."
Elle s’adaptera admirablement à un autre cadre de vie, d’autres règles sociales, trouvant son équilibre à l’école qui la met à l’abri des caprices de sa belle-mère "Ici, je suis en sécurité. Tout ce qui m’arrive ici ne peut dépendre que de moi. C’est moi qui en suis responsable."
Et cette émouvante question à son père, preuve d’une pudeur paternelle intemporelle :" Je savais que ces mots " je t’aime, tu m’aimes ?" étaient de ceux qui le feraient se rétracter, feraient reculer, se terrer encore plus loin au fond de lui ce qui était enfoui... je voudrais que tu me le dises."
Ce récit, présenté sous forme d’un dialogue intérieur, est très attachant. Malgré la douleur de la séparation, des allers-retours entre la France et la Russie, le courage et la volonté pragmatique de cette petite fille séduisent le lecteur (et surtout la lectrice ancienne enseignante que je suis).
Je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu oublier ce livre déjà lu en 2005 !
Quand je lis les critiques précédentes, je me dis qu’il y un âge pour tout, et qu’il faut peut-être avoir passé la soixantaine pour être touchée par cette enfance bousculée, par la souffrance d’une petite fille qui doit en permanence équilibrer son amour entre père, belle-mère et sa mère pour ne pas être qualifiée de mauvaise fille. Jusqu’à son adolescence où elle retrouve sa mère, le bonheur d’être avec elle, déclenchant la rancune de ceux qui l’ont élevée et qui l’ont choyée toute l’enfance. Réactions et situations intemporelles.
Douce torpeur
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 15 août 2012
Il est vrai que dans ce livre ce n'est pas le récit lui même qui est intéressant mais la manière dont il est narré. En effet à part pour quelques rares moments je n'ai pas trouvé l'histoire très prenante mais la manière dont Nathalie Sarraute raconte son enfance m'a par contre totalement envouté. L'idée d'un dialogue avec soi même est plutôt bien exploitée et l'auteur écrit vraiment très bien, les mots coulent naturellement et on se laisse bercer doucement par leur rythme.
L'idée de départ de ce livre est donc très originale, cependant je pense qu'elle atteint vite ses limites et que l'auteur l'a remarqué, c'est peut être pourquoi elle a arrêté ses souvenirs à son entrée au collège car ce qui convient parfaitement à des souvenirs d'enfant ne le peut plus par la suite.
L'idée de départ de ce livre est donc très originale, cependant je pense qu'elle atteint vite ses limites et que l'auteur l'a remarqué, c'est peut être pourquoi elle a arrêté ses souvenirs à son entrée au collège car ce qui convient parfaitement à des souvenirs d'enfant ne le peut plus par la suite.
Un bon souvenir.
Critique de Marion F (Lyon 8ème, Inscrite le 19 juin 2011, 33 ans) - 26 juin 2011
Lu en classe de première L pour le bac de français j'ai toujours été très réticente sur les autobiographies et encore plus sur les lectures scolaires; j'ai beau adorer lire le simple fait que ce soit obligatoire me fait pousser l'échéance jusqu'à la veille.
Contrairement à certaines autobiographies qui débutent par "je m'appelle , je suis né le, à" Nathalie Sarraute débute son livre par ses doutes concernant l'écriture de son histoire. Le fait que le récit ne soit pas linéaire mais qu'il soit découpé en petits moments permet de lire à son rythme, de sauter des passages, de lire dans le désordre.
Je le conseillerai vraiment à quelqu'un qui n'aime pas la lecture.
Contrairement à certaines autobiographies qui débutent par "je m'appelle , je suis né le, à" Nathalie Sarraute débute son livre par ses doutes concernant l'écriture de son histoire. Le fait que le récit ne soit pas linéaire mais qu'il soit découpé en petits moments permet de lire à son rythme, de sauter des passages, de lire dans le désordre.
Je le conseillerai vraiment à quelqu'un qui n'aime pas la lecture.
Dear myself
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 9 juin 2008
J'ai lu ce livre il y a quelque temps. L'idée de départ est assez originale, ce dialogue entre les deux MOI de l'auteur, l'absence de sa mère , son père , VERA , tout ça est très bien dit . Cependant des fois on perd un peu le fil, on ne voit pas très bien le but de cette écriture , la ligne directrice .
Belle balade
Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 6 février 2007
Comment rester insensible à ces mots ? ces mots qui nous renvoient directement à nos souvenirs d'enfant, ces moments qu'on a contemplé et dont des années plus tard on réalise le sens... Dans ce livre l'histoire n'est pas intéressante, seuls les mots sont importants... ils nous baladent nous envoûtent littéralement, une fois de plus Nathalie Sarraute est une magicienne des mots, une poète romancière...
Bulles de vie et zones de mort!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 3 février 2007
Aaaaaaaaaaaaaah Sarraute! La névrosée la plus rafraichissante de la littérature française. "Enfance" est une autre des marques indélébiles que son génie a produit sur la postérité du genre.
Sous forme de dialogue avec sa propre conscience, qui joue le rôle de psychanalyste, c'est à un véritable travail courageux d'auto-analyse que la Grande Sarraute nous confronte. Elle interroge ses souvenirs et également son non-souvenir, les difficultés qu'elle a avec les souvenirs qu'elle s'est occultée elle-même.
On y découvre l'articulation de la pensée d'une grande littéraire qui nous a donné des chefs d'oeuvre tel "Les fruits d'or". On découvre la relation trouble qui l'unit a sa mère et cette fusion avec son père malgré l'apport ambigu de sa deuxième femme Véra.
Vraiment très divertissant et rocambolesque, une confession comme seule Sarraute peut les faire.
Sous forme de dialogue avec sa propre conscience, qui joue le rôle de psychanalyste, c'est à un véritable travail courageux d'auto-analyse que la Grande Sarraute nous confronte. Elle interroge ses souvenirs et également son non-souvenir, les difficultés qu'elle a avec les souvenirs qu'elle s'est occultée elle-même.
On y découvre l'articulation de la pensée d'une grande littéraire qui nous a donné des chefs d'oeuvre tel "Les fruits d'or". On découvre la relation trouble qui l'unit a sa mère et cette fusion avec son père malgré l'apport ambigu de sa deuxième femme Véra.
Vraiment très divertissant et rocambolesque, une confession comme seule Sarraute peut les faire.
Enfance
Critique de Dark42 (St Etienne, Inscrite le 12 mai 2005, 35 ans) - 1 décembre 2005
Cette oeuvre de Nathalie Sarraute nous fait ressentir les douleurs et les peines liées à l'adolescence!!
J'ai trouvé ce livre facile à lire et beaucoup de mes amies se sont identifiées à l'héroïne!
J'ai trouvé ce livre facile à lire et beaucoup de mes amies se sont identifiées à l'héroïne!
Je rejoins Elmejeco…
Critique de Manon (Paris, Inscrite le 31 juillet 2005, 35 ans) - 26 août 2005
Nathalie Sarraute est une des pionnières du « Nouveau Roman », mouvement littéraire qui supprime tout schéma narratif habituel. Cette autobiographie est donc constituée de fragments, de souvenirs, de « flashs » de l’auteur. Nathalie Sarraute s’interroge aussi sur le principe de l’écriture de soi par le biais de son « second moi » ; en effet, elle craint de sombrer dans le sentimentalisme en narrant une enfance trop parfaite.
C’est certes nouveau, mais cela n’en demeure pas moins (selon moi) insipide. Le tout est lent, fastidieux, lourd à la lecture. On a tôt fait de s’ennuyer (j’ai réprimé quelques bâillements), j’ai d’ailleurs failli abandonner au bout de dix pages.
Peut-être que Colette et Pagnol enjolivent leur enfance dans leurs livres mais c’est nettement plus piquant et intéressant. En outre, comme il ne s’agit pas de mémoires, on ne trouve aucune info intéressante sur le contexte historique de l’époque comme dans « Mémoires d’une jeune fille rangée » (que j’ai adoré), pourtant ce début du siècle regorgeait de nouveautés.
Ce roman qui s’annonçait prometteur et original est en réalité profondément ennuyeux… A éviter pour ne pas être dégoûté du genre autobiographique. Je l’ai trouvé presque aussi affligeant que « La honte » d’Ernaux que j’ai dû (malheureusement) étudier pour l’école.
C’est certes nouveau, mais cela n’en demeure pas moins (selon moi) insipide. Le tout est lent, fastidieux, lourd à la lecture. On a tôt fait de s’ennuyer (j’ai réprimé quelques bâillements), j’ai d’ailleurs failli abandonner au bout de dix pages.
Peut-être que Colette et Pagnol enjolivent leur enfance dans leurs livres mais c’est nettement plus piquant et intéressant. En outre, comme il ne s’agit pas de mémoires, on ne trouve aucune info intéressante sur le contexte historique de l’époque comme dans « Mémoires d’une jeune fille rangée » (que j’ai adoré), pourtant ce début du siècle regorgeait de nouveautés.
Ce roman qui s’annonçait prometteur et original est en réalité profondément ennuyeux… A éviter pour ne pas être dégoûté du genre autobiographique. Je l’ai trouvé presque aussi affligeant que « La honte » d’Ernaux que j’ai dû (malheureusement) étudier pour l’école.
ennuyeux
Critique de Elmejeco (, Inscrit le 5 juillet 2005, 36 ans) - 7 juillet 2005
J'ai trouvé ce livre ennuyeux et inconsistant.
On n'écrit pas une autobiographie pour rendre les événements trépidants, c'est vrai, mais je n'ai pas trouvé d'intérêt à lire ce livre.
Le procédé est nouveau et audacieux, quant aux difficultés de mémoire occasionnées par cette entreprise, mais le fond est d'un ennui.
Un livre novateur mais inintéressant, à mon goût.
On n'écrit pas une autobiographie pour rendre les événements trépidants, c'est vrai, mais je n'ai pas trouvé d'intérêt à lire ce livre.
Le procédé est nouveau et audacieux, quant aux difficultés de mémoire occasionnées par cette entreprise, mais le fond est d'un ennui.
Un livre novateur mais inintéressant, à mon goût.
très appréciable
Critique de Shuwoman (, Inscrite le 30 juin 2003, 35 ans) - 13 mars 2005
Je crois que ce livre est le seul qui étant conseillé par ma prof de français m'ait réellement plu. Il se lit très facilement et l'histoire en est encore plus poignante . De plus en tant qu'adolescent on se retrouve facilement dans ce livre et dans l'héroïne.
divertissant et agréable!
Critique de Artemis (, Inscrite le 30 novembre 2004, 39 ans) - 3 décembre 2004
Un livre facile à lire. Le procédé est original... L'histoire m'avait intéressée, j'avais vraiment aimé ce livre.
Mais finalement, il ne m'a pas tellement marqué : Je l'ai lu il y a 3 ans, j'en ai que peu de souvenirs. Cependant, je n'irais pas jusqu'à dire que "Ce livre raconte une histoire banale d'enfant." Nous n'avons pas tous des parents tels que les siens, et je n'ai pas encore eu la chance de mettre un pied en Russie...
Un livre divertissant, agréable et facile à lire...
Mais finalement, il ne m'a pas tellement marqué : Je l'ai lu il y a 3 ans, j'en ai que peu de souvenirs. Cependant, je n'irais pas jusqu'à dire que "Ce livre raconte une histoire banale d'enfant." Nous n'avons pas tous des parents tels que les siens, et je n'ai pas encore eu la chance de mettre un pied en Russie...
Un livre divertissant, agréable et facile à lire...
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