Dans son silence
de Alex Michaelides

critiqué par Bréhec, le 28 mars 2020
(paris - 66 ans)


La note:  étoiles
Formidable thriller psychologique!
Présentation de l'éditeur
"Alice, jeune peintre britannique en vogue, vit dans une superbe maison près de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Quand elle est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang devant son mari, assassiné, la presse s’enflamme. Aussitôt arrêtée, Alice ne prononce plus jamais le moindre mot, même au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.
Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, ambitieux psychothérapeute, n’a qu’une obsession : parvenir à faire reparler Alice".


Un des meilleurs thrillers de ces dernières années, bien écrit, mêlant habilement suspense et psychologie, un régal!
Garder ses distances 5 étoiles

Théo Faber est psychothérapeute en milieu pénitentiaire. Fasciné par Alicia Berenson, il réussit à intégrer le Grove, le service psychiatrique où elle est enfermée.
Alicia Berenson, peintre prometteuse a assassiné son mari Gabriel six ans plus tôt. Et n’a jamais parlé depuis. Seul message, un autoportrait peint juste après le meurtre intitulé Alceste. Alceste, héroïne de la mythologie, qui a accepté de mourir à la place de son mari.
Théo se retrouve enfin en face d’Alicia ; il obtient que son traitement soit allégé pour essayer de communiquer avec elle.
Les premiers face-à face sont peu convaincants, et c’est Théo qui va se dévoiler.
On découvrira ses propres blessures d’enfance, ses bonheurs aussi. Et des points communs avec sa patiente.
"Je me souviens avoir pensé : je ne peux plus faire marche arrière maintenant. Nous brisions les dernières barrières entre thérapeute et patient. Bientôt, il serait impossible de dire qui était qui."

Un thriller psychanalytique bien construit ; malgré des débuts un peu lents.
Mais voilà, savoir qu’il va y avoir un "dénouement explosif et inattendu" a deux conséquences. La première est positive, car m’ennuyant durant le première partie, cela m’a motivée. La seconde est plus dommageable car le lecteur-enquêteur découvre un petit peu trop vite la vérité, à mon goût.
Peu d’enthousiasme de ma part malgré la qualité indéniable de ce roman.

Marvic - Normandie - 66 ans - 3 février 2022