Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
(Where the Crawdads Sing)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Sous la croûte
1952. Kya vit au cœur des marais près de Barcley Cove, petit village de pêcheur en Caroline du Nord. Quand sa mère abandonne sa famille, elle a 7 ans. Elle est alors livrée à elle-même dans ces marais qui deviendront son refuge, face à un père absent et alcoolique d’abord, puis face aux villageois qu’elle fuit comme un animal sauvage fuit les hommes. On l’appelle "la fille des marais".
1969. Le cadavre d’un jeune homme de Barcley Cove est retrouvé dans les bois. La police locale mène l’enquête.
Les 2 arcs narratifs finiront pas se rejoindre et se confondre.
Ce roman est une histoire initiatique, celle d’une jeune fille marginale qui se construit pour partie seule, qui se découvre femme, qui se heurte aux autres.
C’est également un cri d’amour à la nature dont les trésors ne s’offrent qu’à ceux qui savent l’observer et la vivre.
C’est enfin un plaidoyer de tolérance sans mièvrerie ni manichéisme.
L’auteure nous mène au plus profond de la nature avec finesse et poésie. Avec ses ombres et ses lumières.
Les éditions
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Là où chantent les écrevisses
de Owens, Delia Amfreville, Marc (Traducteur)
Seuil
ISBN : 9782021412864 ; 21,50 € ; 02/01/2020 ; 480 p. ; Broché -
Là où chantent les écrevisses [Texte imprimé] Delia Owens traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
de Owens, Delia Amfreville, Marc (Traducteur)
Points / Points (Paris)
ISBN : 9782757889978 ; 8,50 € ; 20/05/2021 ; 480 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (7)
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Le film des marais
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 13 décembre 2024
Ce roman semble avoir été construit pour le cinéma avec une fin qui collectionne tous les clichés, notamment de films de procès, et cela n’a d’ailleurs pas tardé puisque qu’il était à l’écran moins de quatre ans après la parution du livre. J'avoue ne l'avoir pas vu, et en refermant le livre, ce n'est pas directement l'envie de me précipiter dans une salle obscure qui m'habite.
Tout n’est pas à jeter, mais de là à considérer que cette histoire est incontournable, c’est totalement hors question d’en faire la promotion par ma modeste critique.
Un personnage avant tout dans un univers particulier
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 7 novembre 2022
Il ne se passe pas grand chose et pourtant on ne s'ennuie pas. Peut-être qu'en fait il ne se passe pas de grands événements mais un tas de petites choses qui, mises bout à bout, donnent de la vie au récit.
L'auteur connaît visiblement son sujet et a su y réinvestir tout ce qui a occupé sa vie antérieure.
Difficile de parler de huis clos alors que le récit se déroule en pleine nature ouverte sur la mer. Le huis clos n'est pas matériel mais sociologique, de par la marginalisation, contre son gré, du personnage principal.
Difficile de nier la présence de descriptions car ces dernières sont assez fréquentes mais elles sont suffisamment courtes en restant précises pour pouvoir planter un superbe décor sans lasser le lecteur.
Difficile d'affirmer que c'est un livre sans surprise lorsqu'un décès suspect vient briser tout ce bel ensemble.
Ce livre possède de nombreux points qui, pour mes goûts, auraient dû constituer un profond ennui mais il n'est rien de cela. J'ai lu ce livre, plutôt long, avec un intérêt constant, sans me lasser.
Je ne suis pas amateur de poésie versifiée. On en trouve des passages au cours du déroulement, passages que, je l'avoue, j'ai sauté. Et pourtant... on trouve énormément de poésie en prose.
On se laisse entraîner dans ce monde isolé, dans la vie de cette jeune fille pour qui sa famille est ce marais rejeté par beaucoup.
Le personnage principal retient l'intérêt de par ce qu'elle doit mettre en oeuvre pour survivre quand elle est enfant, se protéger lorsqu'elle devient femme, se défendre lorsqu'elle est accusée de la mort suspecte d'un garçon un peu plus âgé qu'elle.
Le récit d'un combat perpétuel mais sans violence.
Un récit qui m'a emmené dans son déroulement, un personnage principal intéressant, un univers méconnu.
Un livre avec lequel j'ai passé un très bon moment.
Princesse des marées
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 28 décembre 2021
La lenteur, la vie au gré des cycles de la nature, l'émerveillement, la pêche... Un récit où les sons, les couleurs, les odeurs y sont presque perceptibles.
On y trouve une belle structure narrative, un personnage principal attachant, ce qu'il faut de blessures fondamentales (abandon, rejet, trahison...) pour donner le ton de la tragédie qui touche Kya, cette petite fille des marais qui comprend mieux les oiseaux que les hommes.
Si le fonctionnement psychologique de l'héroïne souffre de quelques incohérences (utiles au scénario), le roman dans son ensemble dépeint assez pertinemment une époque où l'ignorance (et pas celle de l'absence de scolarité), le mépris de la différence, l'ostracisme social étaient une réalité encore plus palpable.
Ode à la Nature, ce roman est pétri d'une belle sensibilité et ramène aux jalons de cette alliance entre l'homme et son environnement, lui offrant à la fois ressources et refuge, quand la présence et le soutien de ses pairs lui font défaut.
Un agréable voyage...
Où chantent les écrevisses
Critique de La danseuse (, Inscrite le 20 avril 2021, 58 ans) - 25 avril 2021
Magnifique histoire !
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 21 janvier 2021
Une fois adulte, Chase, un garçon que Kya a fréquenté, est retrouvé mort au pied d’une tour de guet dans les marais et Kya est accusée de son meurtre...
Cette histoire est entrecoupée de poèmes et moi qui ne suis d’habitude pas très sensible aux poèmes, je dois dire que ceux-ci m’ont bien plu.
Cette histoire est très touchante. Kya grandit comme un animal farouche et le lecteur se prend à vouloir l’apprivoiser et lui souhaiter un peu de bonheur. L’auteur aborde le thème de la solitude, du rejet et de l’abandon. Ce roman se lit en retenant son souffle, particulièrement dans la dernière partie lors du procès.
excellent !
Critique de Francesca_1 (, Inscrite le 30 décembre 2011, 70 ans) - 11 décembre 2020
C'est un premier roman pour Delia Owens eh bien c'est un coup de maître ! Une histoire très bien menée, une belle écriture fluide et précise (sans doute aussi une très belle traduction), pleine de finesse et d'élégance. Le personnage de la jeune Kia est remarquablement suivi dans toute son évolution et est terriblement attachant dans sa singularité.
je le recommande chaudement !
Un livre splendide, un grand coup de cœur!
Critique de Bréhec (paris, Inscrit le 21 novembre 2004, 66 ans) - 23 juin 2020
On retrouve le style de Pat Conroy, son talent de raconteur d'histoires. Un succès vraiment mérité!
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